Sous le clair de lune, alors que la nuit était tombé depuis quelques heures, j'étais allongé dans la tanière, mais le sommeil ne parvenait pas à fermer mes prunelles. Apophis sillonnait les environs attrapant divers mulot qu'il gober en quelques secondes.Un énième soupir sorti de ma gueule. Le vent s’engouffrait dans la grotte, faisant frissonner mon corps. Après plusieurs minutes a cogiter, je pris la décision de me lever et de marcher un peu. l'air était légèrement humide à l'extérieur de la tanière, c'était agréable. Levant le museau pour profiter de cette brise provenant de la plage qui était un peu plus loin, je sentais mon corps se remplir d'énergie. Les yeux grand ouvert, il m'était impensable de m'endormir maintenant alors que la nuit ne faisait que de commencé.
Depuis quelques temps, j'avais décidé de ne plus errer en terre neutre, je devais contrôler mon envie de mort et empêcher Apophis de manipuler mon esprit. Le poison circulant dans mes veines ne demandait qu'à sortir, je le sentais, c'était si agréable, mais je n'était plus une enfant, je devais reprendre le contrôle de moi même.
Marchant à travers la meute, je saluais le peu de loups qui était encore debout à cette heure tardive. Me frayant un chemin jusqu'à la tanière de Menhit, j'avais espoir qu'il soit encore réveillé. J'avais besoin de ses conseil, il était plus âgé que moi et peut-être le seul avec qui je pouvais me confier. Apophis restait enrouler autour de moi comme à chaque fois, depuis la mort de ma mère il ne désirait plus s'éloigner de moi, nous étions lié et rien ne pouvait nous séparer.
Arrivant à la tanière du guérisseur, un soupir de soulagement sorti de ma gueule lorsque je le vis sortir de sa grotte. J'approchais de se dernier avec un léger sourire avant de m'asseoir en face de lui.
« Bonsoir Menhit, j'aurais besoin de m'entretenir avec toi. »
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Henael
Lunaire
Bêta
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Jeu 8 Aoû - 19:16
réparer le cœur ★ Henael — Dormez, précieuse. Je suis là. Vos petits vont bien.
Menhit soupira de bien-être en faisant rouler les muscles de ses épaules. Il avait mal. Il se tenait là depuis plus d'une heure, voûté au-dessus de la louve pleine. Son compagnon était venu le chercher dans son repaire à la tombée du jour, l'air complètement déboussolé. La femelle avait vraisemblablement eu un accident de chasse. Plus de peur que de mal.
Les paupières de la louve clignèrent encore un peu, puis se fermèrent pour de bon. Elle remua légèrement, les lèvres secouées de petites convulsions ; les premiers rêves venaient déjà la hanter. Menhit, lui, laissa les voix reprendre le dessus dans son esprit. Il parvenait toujours à les écarter en se livrant tout entier à l'art des guérisseurs, mais le moment de renouer avec les âmes finissaient par revenir. « Heureusement » ou « malheureusement », Menhit ne saurait vraiment le dire.
Il émergea doucement du petit refuge surchauffé creusé par le couple, une seconde ébloui par la lune qui dormait encore au moment il avait glissé dans le cœur de la Terre. Une fois dehors, le guérisseur prêta l'oreille aux commérages des âmes en rentrant. Leurs mots ressemblaient à une langue morte. Quelque chose d'incompréhensible. Une fois de retour dans son repaire, Menhit se laissa aller contre les parois humides. Plusieurs perles d'eau coulèrent dans son pelage pour le rafraîchir, ses dos caressa les cailloux polis par les anciens cours d'eau évacués.
Oui, Menhit aimait sa vie.
Il dressa une liste mentale des plantes à récupérer, se releva tranquillement puis laissa sa tanière dans son sillage. Henael était là. Un peu décontenancé, le mâle s'approcha.
— Marchons un moment, les oreilles indiscrètes aiment bien traîner près de chez moi.
Le guérisseur lui adressa son plus beau sourire, les yeux plissés dans une expression de calme, quasiment de paresse. Soucieux de ne pas faire de l'ombre à sa meneuse, il la laissa guider la procession à l'écart du camp endormi. Quelques loups veillaient encore, lançant des regards ou des mots à leur passage. Une fois sûr que les secrets de la louve seraient hors de danger, Menhit se coucha sous un arbre à proximité d'un ruisseau.
— Je t'écoute, Henael. Que se passe-t-il ?
Lunaire
Henael
Alpha
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Ven 9 Aoû - 23:51
«L'éclat de minuit» Avec Menhit
Le guérisseur avait accepté de s’entretenir avec moi, j’avais vraiment besoin de vider mon sac. Nous nous dirigeâmes vers un endroit beaucoup plus calme, un endroit où personne ne pourrait nous entendre. La fraîcheur de la nuit me calmait, mais cette obscurité me rappelait aussi qui j’étais en réalité. Depuis le retour de nos pouvoir, je recommençais à avoir peur de mon pouvoir, peur du mal que je pouvais faire. Je ne le contrôlais plus comme par le passé, je le laissais prendre possession de mon corps et pour dire la vérité, j’aimais cette sensation de puissance.
Lorsque Menhit s’allongea, je limitais juste après avoir lapé l’eau du ruisseau pour hydrater ma gorge. Jetant un coup d’œil vers mon familier, ce dernier gardait le silence, il était calme, mais ses pupilles verticales en disaient long sur ses intentions, il cherchait la mort. Dans un soupir, mes yeux se porta de nouveau vers le mâle qui avait pris la peine de se priver de quelques minutes de son sommeil pour m’aider.
« Menhit, depuis qu’on a retrouvé nos pouvoirs, j’éprouve de nouveau l’envie de tuer. »
Je détournais le regard, j’avais honte de ma nature, mais je ne pouvais plus la nié. Cela n’était pas digne d’une Alpha, je commençais à douter de ma place, de ce que je pouvais devenir et surtout, de ce que penserais les autres en découvrant ma véritable nature. Est-ce que je serais capable de continuais à me cacher plus longtemps ? Je me le demandais., j’avais espoir, que Menhit puisse me conseiller.
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Henael
Lunaire
Bêta
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Lun 12 Aoû - 17:51
réparer le cœur ★ Henael Le guérisseur observa un moment la meneuse en silence. Elle semblait soucieuse. Ses épaules un peu voûtées, ses allures légèrement raides. Elle devait avoir un souci ; il ne restait plus qu'à savoir lequel. Il demeura paisible, invitant les autres à opter pour le même calme s'ils savaient le faire. Menhit n'aimait pas le brouhaha, après tout.
Henael s'allongea finalement après avoir bu. Quelques perles d'eau mouillaient encore son menton. Là, sous la lumière pâle de la lune, la louve alpha semblait porter le monde à bout de cœur. Les ombres sur son visage blanc le faisait paraître moins réel. Il prêta une attention toute spéciale aux propos énoncés. Empreints de fatalité, les mots avaient l'air de lui coûter beaucoup. Le mâle cependant, les yeux plissés, reluqua sa congénère sans vraiment réagir. Il hocha la tête au bout d'une minute.
— Je comprends, Henael. (Il leva les yeux vers le ciel.) Tu as peur de ne plus savoir le contrôler ? De faire du mal à tes proches un jour ?
S'il était à sa place, du moins, c'est ce à quoi il penserait. Il haussa les épaules avec nonchalance.
— Il ne faut pas voir les aspects les plus sombres du pouvoir, Henael. Ils en ont tous un. Ils sont tous effrayants à leur manière. Craindre qu'il prenne le dessus prouve que tu as toujours une conscience. Tu sais ce qui est bien, ce qui ne l'est pas. Il suffit de réapprendre à vivre avec lui.
Il savait bien de quoi il parlait. Le silence qui avait duré six mois avait été un refuge pour Menhit. Plus de voix, plus de murmures d'âmes souvent en colère. À leur retour, les damnés lui avaient paru plus excités que jamais. Mais, en réalité, le guérisseur s'était seulement accoutumé à ne plus les entendre.
— Ce qui semble si négatif, si dangereux, peut s'avérer très utile pour protéger les nôtres.
Lunaire
Henael
Alpha
Feux Follets : 152
Mer 14 Aoû - 13:30
«L'éclat de minuit» Avec Menhit
J’écoutais le guérisseur d’une oreille attentive. Ma tête c’était posé sur es pattes avant et mes yeux rivés sur ses babines. Apophis était l’incarnation de mon pouvoir, je l’ai rencontré le jour où j’avais maitrisé ma pleine puissance. Il avait toujours été présent, et son murmure amplifiait mon envie de voir le sang couler. Mais les paroles de Menhit m’interpellaient. Je pouvais donc protéger les miens même avec ce pouvoir que je considérais comme une malédiction ?
« J’ai peur que nos congénères ne me voient comme un monstre, qu’ils aient peur de moi et de ce dont je suis capable de faire. »
J’expliquais ma plus grande crainte, celle qu’on me haïsse. Je voulais honorer la mémoire de ma mère, je voulais qu’elle soit fière de moi et pour cela, j’avais besoin de lui. Apophis était mon pilier, celui qui me connaissait le mieux et qui me guider durant ces moments sanglants. Lorsque je l’ai rencontré, je l’ai caché, pour préserver ceux qui faisait partie de ma meute, pour garder cette image qu’ils avaient de moi, celle de la fille d’un ange. Mais lorsque je l’ai vu tomber, celle qui était un symbole de force pour nous tous, j’ai eu peur et me suis réfugier dans les écailles d’Apophis. Je pensais que c’était ma faute tout ce qui était arrivé, parce que je l’avais caché et que j’avais peur des réactions extérieur, alors je l’ai montré au grand jour, mais nos pouvoir avait disparu, alors tout semblait parfait. Je n’avais plus peur de ce que je pouvais devenir. Quand ils sont revenus, quand on a tous ressentis cette sensation étrange de puissance, la peur m’avait de nouveau envahi.
Mon regard restait plongé dans celui du mâle, lui seul avait assez de sagesse pour me guider, pour me montrer la voix qui ne fera pas de moi une meurtrière.
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Henael
Lunaire
Bêta
Feux Follets : 544
Jeu 22 Aoû - 23:18
réparer le cœur ★ Henael La peur lui donnait un visage plus accessible. Elle ressemblait désormais à un loup, moins à un ange. Comme elle. Elemiah avait fasciné Menhit au premier regard. Mais si la mère avait éveillé son admiration, la fille appelait en lui des sentiments plus doux. De la douceur, une envie de la rassurer. Il lui adressa un sourire confiant. Parce qu'il avait confiance en elle, lui.
— Tu lui ressembles beaucoup. (Il parlait bas, comme perdu dans ses pensées.) Tu n'as pas à avoir peur du regard des autres, Henael. Le seul qu'il faut craindre, c'est le tien. Il sera toujours plus dur que celui de nos amis. Nous sommes souvent nos pires ennemis ; c'est du moins le cas pour les personnes qui sont capables de se remettre en question. Les arrogants n'ont pas ce problème.
Menhit soupira. Il savait de quoi il parlait ; des loups pédants avaient défilé dans son repaire plus d'une fois. Il se plongea dans la contemplation du vide, bercé par le murmure insistant des voix.
— Petit, je cachais mon pouvoir à mes camarades de jeu. Je craignais le rejet. L'abandon. Les jugements, aussi. J'avais peur qu'on me dise « fou » ; mais quand ils ont su, ils ne m'ont pas repoussé. Parce qu'ils avaient peur de leur propre puissance.
Il plongea dans les grands orbes violets qui appartenaient à la femelle. Il avait du mal à trouver les mots pour lui expliquer ce qu'il voulait lui transmettre.
— Aucun « monstre » ne l'est à la naissance. Il le devient par choix. Ton pouvoir ressemble aux plantes que j'utilise pour les soins ; il peut être mortel s'il est utilisé à mauvais escient mais il peut aussi sauver des vies. Tu dois seulement accepter ce qu'il est : une partie de toi. Quelque chose qui n'appartient qu'à toi, qui ne pourra jamais être volé. C'est en le reniant que tu prends le risque de perdre le contrôle.
Il se redressa finalement puis s'approcha de la louve en quelques pas. Le guérisseur la poussa doucement à l'épaule du bout de son museau. Il l'encourageait. Lui assurait qu'il était là.
— On peut essayer de faire des exercices. Vivre en harmonie avec les pouvoirs prend du temps mais ce n'est pas impossible. Tu as les capacités pour y parvenir. Tu as le cœur pour réussir, surtout.
Lunaire
Henael
Alpha
Feux Follets : 152
Ven 23 Aoû - 8:59
«L'éclat de minuit» Avec Menhit
J'écoutais les paroles du guérisseur avec attention. Il était doux et semblait me comprendre. Lorsqu'il parla de ma mère, j'avais envie de laisser couler des larmes de honte, elle qui avait été si parfaite, je risquais de déshonorer son nom. Me ressaisissant en entendant la suite de ses paroles, mon esprit essayais d'assimiler ce qu'il disait. Par moment, mon regard se posait sur Apophis, il était une créature qui m'avait été offerte lorsque j'avais pu contrôler parfaitement mon pouvoir, lorsque j'avais accepté de tuer des êtres innocent sans aucune honte, lorsque je laissais mes cornes apparaître lorsque je l'avais décidé. je me souviens encore de ce loup que j'avais transpercé puis arraché la tête, il avait essayé de me faire du mal, mais j'avais pu contrôler se fluide qui circulait dans mes veines. Le pire dans cette histoire, c'est que j'avais aimé cela et que ej désirais recommencer, mais Menhit avait raison, avec ce don, je pouvais protéger les miens sans me cacher, même s'ils avaient peur de moi, je pouvais probablement les protéger.
Lorsque le museau du mâle se posa sur mon épaule, je me relevais en souriant, j'aavais accepté ma nature de démon, mais j'avais peur qu'on ne m'accepte pas pour ce que j'étais. Le temps où je n'avais plus se pouvoir me semblait avoir été le paradis, mais depuis son retour, je replonge dans mes craintes passé. Grâce à Menhit, j'avais peut-être une chance de m'en sortir et de me faire accepter par les autres.
Mon regard se posa finalement sur mon familier, celui qui avait un goût pour le meurtre, ses sifflements me poussait à agir mal, mais je comprenais qu'il était la nature de mon pouvoir, que ce n'était pas un serpent banal, il avait aussi cette sensation qui le poussait vers le côté obscur.
« Ce serait avec plaisir Menhit. Par le passé, j'avais réussi à le contrôler parfaitement, je pouvais l’utiliser quand je le désirais, mais je le faisais en cachette car à chaque fois il y avait des victimes... Je ne suis pas fière de mon passé, et je doute que j'arrive à contrôler totalement se désire de meurtre, mais je pense pouvoir le freiner et l'utiliser pour protéger notre grande famille. »
Je devais être sincère avec lui, il l'avait été avec moi en me racontant son passé, il était naturel pour moi de lui dire mes actes, pour qu'il sache dans quelle aventure il se lançait en m'aidant avec Apophis.
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Henael
Lunaire
Bêta
Feux Follets : 544
Mar 27 Aoû - 16:37
réparer le cœur ★ Henael Il hoche la tête avec une fierté non-dissimulée en la voyant se redresser avec ce sourire si spécial, si lumineux. Le serpent ondule calmement : il est comme un nuage avant la tempête. Il paraît avenant, paresseux, paisible. Y croire c'est oublier trop facilement que ces animaux peuvent se déployer en une seconde pour planter leurs crochets dans les corps mal avisés. Le guérisseur prend le soin de ne pas frôler le familier, de ne pas envahir le lien qui maintient le serpent aux côtés de la louve.
— Ce qui a été accompli une fois peut être répété sans problème. Tu connais mieux que quiconque les difficultés que tu auras à affronter de nouveau.
Il la guide vers le petit cours d'eau, s'assied d'un côté puis l'encourage à s'asseoir en face.
— Voilà le premier exercice : la méditation. Elle peut ne pas marcher au début. Le but est de se recentrer sur soi, de se décharger des pensées négatives qui sont susceptibles d'exciter le pouvoir. Seul un esprit clair peut contrôler. La colère aveugle. Les angoisses rendent paranoïaques. (Il s'accorde une pause.) Bien. Fermons les yeux. Tu respires. C'est une chose positive ; une chose que tu as commencé à faire avant même la naissance du pouvoir. Tu dois entendre le souffle. Il entre. Il sort. C'est indépendant de la volonté du pouvoir. C'est quelque chose qu'il ne peut pas contrôler. Tu vas compter le nombre de fois où tu inspires. C'est l'air qui entre dans tes poumons. C'est le calme qui circule dans tes veines.
Il prend une pause pour fermer les yeux et s'adonner à l'exercice aussi. Le but étant de l'accompagner.
— Tu continues jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que le son de ce souffle tranquille, le bruit des battements de ton cœur et les inflexions de ma voix.
L'intensité des murmures diminuent. Les damnés deviennent de plus en plus lointains. Par chance, Menhit a commencé la méditation quand il était enfant. Il a ses habitudes.
— Quand tu seras prête à passer à l'étape suivante, dis-le-moi. Prends ton temps.
Lunaire
Henael
Alpha
Feux Follets : 152
Mer 28 Aoû - 9:21
«L'éclat de minuit» Avec Menhit
Je me place en face du guérisseur, je fais comme il me dit de faire. Fermant les yeux dans un premier temps, j'essayais de faire le vide, comme lors de mes chasses, de ne faire plus qu'un avec ce qui m'entoure, comme si j'étais le dernier être vivant de cette terre. Je sens encore Apophis serrer mon corps, il ne cherche pas à me faire de mal, seulement à rester plus près de moi. J'inspire et expire profondément, j'entends les murmures du vent, mais brutalement, tout devient plus sombre dans mon esprit. Mon coeur bat normalement, mais ce sifflement que je connais parfaitement hante mon esprit, les poils de mes oreilles sentent les vibrations de sa langue fourchue. Comme si j'entendais sa voix dans mon esprit.
Je couche mes oreilles pour reprendre mon calme, pour laissais ce fluide spécial s'écouler sans chercher à l'utiliser. Mais son sifflement persiste, doucement, je m'écarte du chemin invisible que Menhit m'avait aidé à tracer. Il essaie de me contrôler, de faire devenir ce monstre que je cache au fond de moi. Mes paupières restent closes, je laisse échapper un grognement envers Apophis pour qu'il reste à sa place. Je sentais le poison s'intensifier dans mon corps, comme s'il désirait exploser.
Recommençant à me concentrer comme me l'avait conseillé Menhit, je faisais abstraction de tout ce qu'il y avait autour de moi. Ce n'était pas évident, et plus je comptais, plus j'avais envie de tout envoyer valser. Le calme ne semblait pas être mon point fort, mais j'essayais de rester zen. Les minutes défilaient et au bout d'un moment, je n'en pouvais plus, j'ouvrais les yeux et soupirai.
« Comment fais-tu pour être aussi calme ? »
Je constatais que je n'était pas très patiente non plus, je devais admettre que j'étais impressionné, par le guérisseur, mais j'avais l'impression que c'était trop compliqué pour moi.
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