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| |  Lun 5 Aoû - 9:06 Encore et toujours, elles habitent au fin fond des enfers, tes créatures à la musculature sans faille. Leur flamme te manque, mais tu n’as aucune raison de les appeler. Ton pelage n’avait pas changé depuis plusieurs lunes, restant aussi blanc que la neige. Tu n’avais encore jamais vu la neige, peut-être qu’un jour tu aura cette occasion.
Le regard plongé dans l’obscurité de la nuit, des étoiles arrivait à imposer leur loi sur ce tapis sombre et maléfique. Tu avais du mal à comprendre pourquoi la lumière essayait toujours de vaincre les ténèbres, pourquoi elle aimait autant souffrir alors, que tout serait plus simple si elle accepté de se laisser submerger par la noirceur, ainsi, elle ne pourrait plus hurler, et un sourire assassin prendra vie. Elles approcheront de vos cœurs pour les embrasser de leur lumière obscure, riant durant votre agonie, elles vous transporteront dans l’au-delà.
Dans un tourbillon de sable, tes amies, ton armée venait à toi. Dans un silence, ton esprit l'avait appelé, ma pelisse repris sa couleur originelle, ton œil droit devint couleur sang, tu te sentais de nouveau puissante, de nouveau digne de ta reine.
Tu avais senti sa présence, senti l’arrivé de ton oncle qui avait perdu sa place de père à l’arrivée du canidé blanc que mère avait toujours aimait apparemment. Ta créature, observait le mâle noir qui avançait dans la nuit sans faire de bruit.
Dans leur regard sans sentiment, elle tournait autour de ton corps, comme si elle cherchait à se dégourdirent les pattes. Ou plutôt à se nourrir de cadavre. Cela faisait si longtemps que tu n’avais pas entendu une créature crier. Tu devais retourner chasser, tu avais besoin de sentir ton sang s’écouler dans tes veines et ton cœur battre à cent à l’heure. Mais depuis quelques temps tu étais préoccupé, tu ne savais pas par quoi, mais tu n’arrivais plus à chasser en ramenant un soupçon de viande, tout finissait en chair broyé, en pâté pour canidé. C’était peu pratique à transporter. Tout était si difficile par moment.
Quand tu senti Nefarian suffisamment proche, tu élevas ta voix dans les airs, laissant le vent porter le son jusqu’au tympan du guerrier. Tu parlais doucement, comme bien souvent.
« Bonsoir mon oncle. » | | | | | |
| | Mar 6 Aoû - 19:19 Malgré la fraîcheur de la nuit, la sable du désert était encore chaud sous les pattes de Nefarian. Un petit vent vint rafraîchir l'air, agitant la fourrure noire épaisse du loup, qui marchait silencieusement sur les dunes. Il ne venait que rarement ici, tout simplement parce que la chaleur lui était insupportable. Mais les nuits dans les déserts sont fraîches, et il voulait voir à quoi ressemblait un désert, même sous le ciel noir et étoilé de la nuit. Il semblait qu'il n'était pas seul en ces terres. Malgré la noirceur de la nuit, il vit du mouvement au loin, du sable s'agiter sous un coup de vent, et une créature apparaître. Le pelage blanc pur de la louve qui l'avait invoquée se noirci afin de reprendre ses couleurs de base. Alors que la biche de feu regardait le mâle qui s'approchait toujours, Xilven éleva doucement sa voix et brisa le silence du désert : - Bonsoir mon oncle.Nefarian s'arrêta à quelques pas de Xilven, laissant suffisamment d'espace pour la créature de tourner autour de son invocatrice. Celle-ci dégageait une légère chaleur, qui n'aidait pas le mâle à se sentir des plus à l'aise. Bien qu'il fasse plutôt frais pour une température de désert, ce n'était pas pour autant son environnement idéal. Il usa alors de ses pouvoirs afin de rafraîchir l'air autour de lui, même pour quelques petites minutes. Il pu ainsi respirer et profiter de la légère fraîcheur que son corps dégageait. - Bonsoir Xilven. Voilà bien longtemps que tu ne l'avais pas laissée sortir...Il regardait la créature de feu qui tournait toujours autour de la louve. Il est vrai qu'elle n'avait pas utilisé ses pouvoirs depuis plusieurs mois, d'où la blancheur de son pelage il y a encore quelques minutes. Nefarian se demandait un instant pourquoi elle ne laissait pas ses pouvoirs s'exprimer plus souvent. Était-elle préoccupée par quelque chose ? Il n'osa pas aborder le sujet, du moins pas tout de suite. - Que fais-tu ici ?Il demanda simplement. Il n'avait pas eu l'occasion de chasser, ou même discuter avec sa nièce depuis quelques temps déjà. Il le montrait peu, mais il tenait beaucoup à elle. | | | | | |
| | Mer 7 Aoû - 8:59 Tu te souviens de ce jour maudit, de ce jour où tu t'es réveillé et qu'il n'était plus là. A la place se trouvait du sable, ce même sable qui était sous tes pattes. Il avait fuit, il était parti sans rien dire. La haine avait pris possession de ton âme, tu le haïssais pour être partit loin de sa famille.
Ton oncle restait calme, il avait toujours trouvé les mots pour calmer ton coeur et te faire oublier ta haine grandissante envers ton frère. Sans bouger, sans le regarder, tu laissas quelques secondes pour respirer et détendre tes muscles qui ne cherchait qu'une seule chose, de l'action.
« C'est ici que j'ai juré de le tuer lorsqu'il reviendra auprès de sa famille. Pour une raison que j'ignore, je l'imagine gravir la plaine de sable en espérant retrouver notre ancienne tanière. »
Des grognements sortirent de ta gorge, tu voulais le voir maintenant, et lui arracher la jugulaire, mais il faisait partie de ta famille, il portait le même sang que le tiens, que dirais ta reine si elle te vouyais couverture du sang de ton frère ? Mais tu le ferais pour elle, pour plus qu'elle ne souffre à cause de cet imbécile qui était parti.
Tournant la tête rapidement, ton regard se plongea dans celui de ton oncle, et ton envie de meurtre grandissait de seconde en seconde. Tu avais besoin de la lumière de celui qui t'avais tout enseigné, le seul qui pouvait trouver les mots pour t'apaiser. Tu sentais l'enfer t'appeler et le sang de ta biche bouillonnait de plus en plus devant ton appel inconscient. | | | | | |
| | Mer 7 Aoû - 19:25 La louve restait toujours immobile, laissant durer le silence brisé uniquement par les pas de la biche de feu. Xilven répondit quelques secondes après : « C'est ici que j'ai juré de le tuer lorsqu'il reviendra auprès de sa famille. Pour une raison que j'ignore, je l'imagine gravir la plaine de sable en espérant retrouver notre ancienne tanière. »Elle était visiblement toujours autant préoccupée par le départ de son frère, la haine ayant envahi son cœur et son esprit, et ne s'était pas apaisée depuis. Ca faisait mal à Nefarian de la voir comme ça. Il détestait voir sa famille ainsi torturée par un pauvre lâche qui n'en valait plus peine. Lui aussi le haïssait, mais il ravalait sa rancœur et sa colère, préférant user son énergie pour ceux qui étaient toujours là, et qui avaient besoin d'aide. Un grognement s'échappait de Xilven, elle bouillonnait de haine en elle, Nefarian le savait. Elle tourna rapidement la tête vers lui, comme si elle cherchait réconfort et chaleur auprès de son oncle. Il la regardait chaleureusement et avec amour, puis s'approcha d'elle afin de se mettre à ses côtés. - Ton frère est un lâche, nous lui en voulons tous de nous avoir abandonné. C'est difficile, voire impossible de guérir de telles blessures... Mais la vie continue son court, et le temps n'attend pas. Nous nous devons de nous concentrer sur notre avenir, pour notre famille, notre meute, pour l'avenir de tous les loups. Et si jamais il daigne revenir...Il marqua une pause. Tous le haïssait, et Xilven n'était pas la seule à vouloir le voir mort. Mais que penserait Nilaya ? Certe, elle avait été trahie, par son propre fils, et elle en souffrait. Mais l'amour d'une mère est bien souvent bien plus grand que ce que l'on croit. Sans doute Nilaya elle-même l'ignore. Au fond, si elle souffrait encore de son abandon sans doute l'aimait-elle encore. On ne peut réellement souffrir de quelqu'un que nous n'aimons pas... Il soupira, puis reprit, choisissant ses mots avec soin. Il savait que ce sujet était un sujet assez délicat pour Xilven, mais ce n'était pas la première fois qu'il y était confronté. - S'il daigne revenir un jour, sa lâcheté sera punie. Tu as ma parole. Pour l'heure, occupons nous des nôtres.... Ils méritent nos efforts et notre attention, eux qui sont fidèles et qui sont restés même dans les moments les plus durs.Un silence s'installait, alors qu'un petit vent vint agiter les dunes et la fourrure des deux loups. Leur fourrure noire les masquait presque dans la nuit, éclairée uniquement par la lueur de la lune et des étoiles. La nuit était toujours aussi belle et calme, et apaisa un instant l'esprit quelque peu agité de Nefarian. Il espérait qu'il en soit ainsi également pour Xilven, elle qui en avait grand besoin. | | | | | |
| | Jeu 8 Aoû - 9:28 Les paroles de ton oncle te firent du bien, tu laissais tes muscles se détendre peu à peu au fil des secondes. Il avait raison, pourquoi donner autant d'importance à un moins que rien ? A un être qui t'avais laissé seule dans la tanière, lui qui était ton dernier frère. A la mort de Requiem tu avais été anéanti, tu avais sombré au fond d'un océan, sans jamais remonter à la surface. requiem était toute ta vie, la seule avec qui tu pouvais ressentir un peu d'amour, mais elle avait disparu sans laisser de trace. Il ne te restait plus que ton stupide frère, mais il aussi en avait décidé autrement, il était parti pour une raison inconnu.
Les mots de ton oncles te réconfortais, tu devais l'oublier et le châtier le jour où tu le verrais. Peut-être était-il déjà mort, tu n'en savais rien, tu espérais simplement qu'il respire encore pour pouvoir l'achever.
Dans un faible nuage de poussière, la biche s’enfonça dans le sol pour rejoindre les enfers et retrouver ses quatre soeurs. Tu restais proche de ton oncle, celui qui possédait la voix de la raison, ton oeil écarlate reprit une teinture ambré, et dans quelques semaines, tu redeviendras blanc comme neige.
Tu haïssais ta pelisse, ce poil qui changeait de couleur au fil des jours, tu te maudissais intérieurement, la génétique n'avait pas joué en ta faveur et tu ne savais pourquoi, c'était une malédiction à tes yeux et tu ne pouvais en vouloir qu'au véritable géniteur, c'était lui la cause de tout tes soucis.
« Tu as raison mon oncle, nous lui arracheront les yeux à son retour. Je te remercie. »
Ton pouls revenait à la normale, tu respirais plus facilement et ton corps était de nouveau détendu. Tu savais qu'avec Nefarian ta haine disparaissait en un clin d'oeil, il avait toujours était présent, et même si tu n'étais pas spécialement proche de lui, tu lui accordais une confiance aveugle. | | | | | |
| | Jeu 8 Aoû - 14:32 Nefarian senti Xilven se détendre. Elle n'oubliera sans doute jamais la trahison de son frère, mais au moins, Nefarian lui sera toujours là pour l'aider et la conseiller dans ses moments de besoin. Au fond, lui aussi aimerait avoir quelqu'un de calme et posé pour le conseiller et l'épauler lorsqu'il en a besoin. Mais ça, il ne l'avouera jamais, et se débrouille seul. Il sait faire de toute façon, se débrouiller seul. La biche s'enfonça dans le sol et disparut. Nefarian aimait assister à ce genre de spectacle, il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il trouvait ça poétique en un sens. Comme si la biche retournait au fin fond des enfers, d'où elle vient. Lui aussi aimerait revenir d'où il vient, au moins une fois. Revoir ses terres d'antan, sur lesquelles il avait grandi, appris à chasser, à se battre, à devenir adulte. Mais le dernier souvenir de ces terres n'étaient pas des plus réjouissant. Le corps des siens jonchant le sol, leur sang teintant l'herbe et la terre. La haine et la soif de sang s’emparant de lui, jurant de trouver et tuer celui qui avait fait ça. Oui, lui aussi était passé par là. Lui aussi avait constamment cette envie de meurtre, de trouver et tuer le responsable. La différence, c'est que lui ne savait pas à qui il avait à faire. Peut-être l'avait-il déjà tué, au vu du nombre de victimes qu'il a fait lorsqu'il errait seul, à la recherche de sa sœur. Mais aujourd'hui encore, il avait ce sentiment d'insatisfaction, comme s'il n'avait pas encore accompli sa quête. Oui, il avait encore ce désir de meurtre et de vengeance au fond de lui, mais il la reniait à sans cesse, la repoussant toujours plus loin dans son âme, gardant une apparence d'un loup calme, froid et un peu sanguinaire. Jusqu'au jour où ses désirs deviendrons trop fort, et qu'il se remettra en quête de tuerie. « Tu as raison mon oncle, nous lui arracheront les yeux à son retour. Je te remercie. »Il comprenait ce que Xilven traversait, lui même étant passé par cette soif de sang autrefois. Il espérait que sa folie meurtrière se calmera un jour, comme lui. Mais les deux loups étaient différents et avaient vécu des choses différentes. Et il pensait sincèrement que le seul moyen de calmer ça était qu'elle mette fin aux jours de son lâche de frère. Peut-être même que ce ne serait pas suffisant. Depuis la mort de Requiem, la louve avait sombré, déjà morne et sans sentiment joyeux depuis toute petite, ça avait empiré lorsque la sœur les quitta. Nefarian assista tristement et impuissant à la chute de sa nièce, à son âme qui s'assombrit. Il tenta de la sauver, de lui redonner un minimum de joie et de lumière. Mais plus rien ne suffisait. Il regardait le ciel, parsemé d'étoiles scintillantes, et le minuscule croissant de lune qui ne tarderait pas à disparaître d'ici quelques nuits. Il se rappelait du temps où ils vivaient tous ici, avant la création de la meute. Nefarian aimait regarder le ciel la nuit. Souvent aussi il partait chasser accompagné de Xilven, afin de lui apprendre. C'était une chasseuse maintenant. Peut-être pourraient-ils chasser à nouveau ensemble ? - Ça fait longtemps que nous n'avons pas chassé toi et moi... Que dirais-tu d'une chasse ensemble, un de ces jours ?Il choisissait de changer de sujet, afin d'oublier Naraka, le laisser de côté. Il y avait plus important à se préoccuper. | | | | | |
| | Lun 19 Aoû - 9:22 Alors que tu avais reposé ton regard sur l'horizon, tu observais le sable défiler, créant à chaques secondes une nouvelle couche de poussière insignifiante. C'est à cet instant que Nefarian te proposa une chasse. Il avait raison, cela faisait bien longtemps que tu n'avais pas chassé en sa compagnie et le peu que tu attrapais n'était même transportable tellement tu t'acharnais dessus. En tournant la tête dans sa direction, le regardant dans les yeux sans baisser le regard, comme pour lui montrer qu'a présent tu étais égale à lui, tu hochas la tête en signe d'accord.
« Ce serait avec plaisir, chasser comme par le passé est une bonne idée, cela nous défoulera. »
Reportant tes prunelles sur le monde endormis, cette terre meurtrie par le soleil où il y avait peu d'âme qui vivaient en ce lieu. Même si ce territoire était hostile, tu l'avais toujours apprécié, parce qu'il t'avait vu naître et grandir, tu avais versé le sang pour la première fois sur ce sable qui avait accepté ton sacrifice.
Aujourd'hui tu vivais sur une terre ou les proies étaient en abondance, c'était bien mieux pour nourrir une meute affamée, qui ne pensait qu'a leur estomac. Te relevant, tu fis le tour de ton oncle avant de te diriger vers le chemin du retour. Faisant un signe de queue pour marcher avec ton oncle vers la fraîcheur des autres terres. | | | | | |
| | Mar 27 Aoû - 17:09 Nefarian regardait sa nièce tendrement, attendant sa réponse. Elle était à peine visible de par sa fourrure noire dans l'obscurité. Elle tourna la tête dans sa direction en le regardant dans les yeux, égale à lui. Elle hocha ensuite la tête en répondant : « Ce serait avec plaisir, chasser comme par le passé est une bonne idée, cela nous défoulera. »En effet, Nefarian avait un peu besoin de se défouler en ce moment, et Xilven aussi. Ca ne pourrait que leur faire du bien. La louve se releva et fit signe à Nefarian de la suivre, en direction des terres plus fraîches de la meute Akatsuki. Il ne se fit pas attendre et se relava à son tour, marchant sur les talons de Xilven, laissant le désert et sa chaleur accablante derrière eux. | | | | | |
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