Thème n°4 - Aurore Étoilée - feat Lunaire
 
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L'héritage [PV - Lied]
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Jeu 3 Oct - 16:38

L'héritage»
Avec Lied

Arrivé sur la terre de l'Ouest depuis quelques heures, tu avais pris le temps de te reposer, de réfléchir a ton avenir. Avenir était un grand mot quand on savait que tout les membres de ta famille avait périt. Tu n'avais pas eu le courage de rejoindre l'une des deux meutes, cela aurait peut-être apaisé ton chagrin, mais vivre dans une nouvelle communauté n'était plus ce qui te convenais. Errant de terre en terre, tu as repris depuis plusieurs lunes une vie de mercenaire qui t'empêcher de penser à ta vie passé. C'était une occupation comme une autre.

Au levé du soleil, tes pupilles qui était resté ouvert depuis ton arrivé sur le territoire. Le sommeil ne t'avais pas gagné, mais on corps avait recouvré toute son énergie pour une nouvelle errance. Marcher permettait de garder la ligne, et en te déplaçant, tu avais plus de chance de rencontrer des canidés qui auraient besoin de ton aide.

Les heures défilent, le soleil est maintenant haut dans le ciel, mais sa splendeur décline à chaque minute, les nuages ont disparu pour laisser place à un ciel gris. Ce changement de temps annonçait une pluie, l'air devenait plus humide, faisant ressortir différente odeur. Cela annonçait la nouvelle saison, la saison du renouveau, tu la trouvait assez belle, les couleurs de l'automne ravivait de beau souvenir dans ton esprit, sa douce lumière et ces pluie fine, obligeant les mammifères a s’abriter pour se susurrer des mots d'amours. Tu avais l'impression que cela c'était passé plusieurs siècles en arrière, mais à chaque fois, tu te souvenais de son odeur, de sa voix, de son doux visage et ses magnifique courbes.

Ta rêverie venait de te pousser vers le labyrinthe, le ciel commençait à pleurer devant l'amour que tu portait encore à celle qui avait rejoins les cieux. Un étrange sourire passa sur tes babines, un sourire heureux et nostalgique. L'odeur d'un autre canidé attira ton attention, ton sourire disparaît, comme s'il n'était jamais apparu sur ton visage, tu avance vers la source de cette étrange odeur et tes pupilles se dépose sur une jeune louve.

Son pelage et ses yeux te rappelait ta bien aimée, une larme coula sur ta joue avant que son odeur te rappel a l'ordre. Tu t'assoie en face de la femelle pour ne pas l'effrayer.

« Tu es perdue ? Ou sont tes parents ? »

Tu parlais calmement, montrant que tu étais pacifique, elle n'avait pas de raison d'avoir peur. Tu avais l'impression qu'elle était seule, mais tu pouvais te tromper. Tu étais tout de même resté à une distance raisonnable au cas ou les chose deviennent plus compliqué.
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Jeu 3 Oct - 18:44
- Quelle idiote.

La colère enfle dans son cœur, dans ses veines. Lied est assise. Lied est perdue. Ses lèvres tremblent de rage, ses cils battent furieusement ; il y a des ombres sur ses joues où les larmes ont creusé mille sillons. Elle a beaucoup pleuré. Elle a énormément tourné. En rond. En rond. Sans arrêt. Elle est coincée entre des parois de lierre depuis que le soleil s’est levé. Quelle heure est-il ? Ah ! Sûrement plus de midi. Peut-être même seize heures. Elle ne sait pas. Elle n’en a aucune idée. Elle aperçoit seulement un pan de ciel sombre au-dessus de son crâne. Il crache son eau depuis plusieurs minutes — si bien que Lied est trempée. Elle pousse un énième hurlement de dépit.

Elle a appelé sa mère. Personne n’est venu. Personne. Son cœur se serre. Elle est la seule responsable. Maman répète souvent qu’il ne faut pas s’éloigner. Lied connaît ses leçons. Mais elle est passée au-dessus des règles, pour une fois. Elle a vu ces grandes parois végétales, l’odeur de la mousse fraîche, des petits cailloux sur le sol, des fleurs et des champignons sur les murs de branches ; un environnement plaisant dans la semi-pénombre pour oublier ce vilain cauchemar. Ah… Ces mauvais rêves. Ils reviennent chaque soir.

Mais voilà. Lied s’est paumée. Lied attend que quelqu’un se rende compte de sa disparition, que quelqu’un vienne la chercher. Maman va rentrer dans la soirée. Tard. Peut-être même après le levé de la Lune. Elle soupire. Sous la pluie, Lied commence à fredonner. Elle murmure un air souvent scandé par sa mère pendant son enfance. Doucement. Patiemment. Elle s’ébroue parfois pour chasser l’eau qui dégouline dans son pelage. Son ventre gargouille. Ses yeux papillonnent parce que ses muscles sont fatigués. Elle est fatiguée. Le vent s’est levé. Ses os sont gelés.

- Tu es perdue ? Où sont tes parents ?

Il y a une voix dans son dos. Lied se retourne lentement sans vraiment y croire. La pluie embrouille ses yeux, pèse sur ses paupières. Elle penche la tête sur le côté gauche, observe le nouveau venu. Elle opine simplement du chef avant de se souvenir que c’est difficile de voir quoi que ce soit sous les eaux diluviennes.

- Moui. Complètement perdue. Et plus j’avance, plus j’ai l’impression de m’enfoncer là-dedans. Toi aussi ? (Elle se rapproche de quelques pas, s’assied puis enroule paisiblement sa queue autour de ses antérieurs.) Oh. Tu as fait la guerre, monsieur loup ? Tu as des cicatrices. Maman aussi. Elle va bientôt venir me chercher, j’en suis sûre. C’est la meilleure.

Elle regarde les cicatrices sur les paupières. Elles sont étranges. Elles sont parfaites. Est-ce qu’on a voulu lui faire du mal ? Est-ce que c’est toujours douloureux ? Lied n’en a aucune, des cicatrices. Elle a eu quelques petites blessures mais rien de profond. Rien de méchant. Ses seules plaies sont à l’intérieur.
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Ven 4 Oct - 10:36

L'héritage»
Avec Lied

La jeune femelle était encore remplis d'innocense, elle parlait comme tout enfant. Elle était pure et cela te faisait oublier les être impure qui vivant dans ce monde, tout les petits ressemblait à ceux qui les avaient éduqué, et cette jeune louve qui était aussi gracieuse que la neige durant un mois d'hiver, semblait être une brave petite. Sur ton visage, un faible sourire apparu devant ses paroles, pour une raison inconnu, tu la trouvais spécial.

« J'ai fait beaucoup de chose dans ma vie, mais mes cicatrices ne proviennent pas de mes combats, c'est plutôt une récompense que j'ai reçus quand j'ai eu un an. »

Elle était un peu plus proche, tu ne voulais pas la laisser seule, même si elle t'avais dit que sa mère viendrais bientôt la chercher. Tu voulais attendre d'être sur qu'elle soit en sécurité, les minutes passent, et aucune odeur en approche, aucune silhouette, aucun bruit. La pluie devenait de plus en plus violente et tu avais peur que la jeune louve tombe rapidement malade.

« Tu veux que je te ramène auprès de ta mère ? »

Secouant ton pelage pour éviter que l'eau ne reste trop longtemps en contact avec ta peau, tu sentais que le temps n'allais pas s'arranger et on devait se trouver un abris au plus vite si on désirait rester en bonne santé. Ton regard restait fixé sur le jeune corps de la femelle. Même avec un pelage épais, on ne pouvait pas lutter très longtemps contre la pluie qui s'abbatait sur la terre.
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Mer 9 Oct - 13:10
Elle penche un peu plus la tête sur le côté lorsqu’il explique l’origine de ses blessures refermées. L’adolescente a toutes les peines du monde à l’imaginer ; ses cicatrices seraient une espèce de trophée ? En y repensant, sa mère évoque les siennes de la même manière. Une preuve de sa survie, de sa force. L’idée est séduisante. Le mâle est un peu effrayant avec ses plaies rosâtres, après tout. Intimidant, plutôt. Oui, car Lied n’est pas apeurée. Il n’éveille que de bons sentiments. Il paraît gentil. Sa voix est douce, suave. Un peu rauque. Ses poils sombres dégoulinent de pluie, ses yeux dorés scintillent comme deux petites étoiles dans la semi-pénombre provoquée par les nuages.
Le sourire de Lied croît encore. Elle est contente mais son corps tremble légèrement. L’air rafraîchit souffle sur son visage, caresse sa peau.

Le mâle propose de la ramener. Un certain soulagement étreint le cœur de la jeune louve qui n’a pas particulièrement envie de rester là des heures supplémentaires. Elle a assez vu de ce labyrinthe pour au moins dix ans ! Cependant, Lied est consciente que sa mère efface ses traces avec un soin excessif. Le loup aux cicatrices n’arrivera pas à la ramener. Il faut attendre que la pluie cesse pour que Lied puisse elle-même remonter les pistes secrètes laissées par sa génitrice.

- J’aimerais bien, mais Maman est une espèce d’espionne. Elle ne doit pas être vue par les inconnus ! En plus, elle est difficile à retrouver. Surtout sous la pluie. Elle m’a demandé de me cacher les jours d’averses pour ne pas tomber malade. (Elle hoche doucement la tête. Sa mère n’est pas une espionne mais qui le sait ?) Tu veux te cacher avec moi ? Tu vas tomber malade, toi aussi ! Il y avait des buissons avec des galeries en-dessous un peu plus loin. On peut rester dedans jusqu’au retour du soleil ?

Habillée de son air interrogateur, Lied montre un point sur sa gauche du bout du museau. Elle se rappelle en effet avoir remarqué une planque — sans doute un ancien repaire abandonné, étant donné l’absence d’odeurs qui y règne. Elle précède son nouveau camarade sur le chemin, cherche le chemin durant quelques minutes, puis remarque enfin la forme étrange des buissons espérés.

- Ah ! C’est là ! (Elle se dépêche de s’enfoncer dans les galeries profondes. C’est un peu étroit mais cela demeure confortable.) Oh, c’est quoi ton nom ? Moi, je m’appelle Lied ! C’est une chanson, il paraît. Maman dit que c’est parce que je chantais, quand j’étais bébé.

Elle hausse les épaules doucement.

- Tu as des bébés, toi ?
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Mer 9 Oct - 17:52

L'héritage»
Avec Lied

Suivant la jeune louve, elle t’avait expliqué que sa mère était une louve minutieuse, qui protégeait ses arrières, mais aussi ceux de sa douce enfant. C’était une bonne chose, tu n’avais pas eu des parents très maternelle, en même temps, ils n’ont jamais eu le temps d’être très protecteur avec toi, dés ton plus jeune âge, tu as été mis devant le danger, ta mort aurait été un choc pour eux, mais dans notre clan, on devait avancer et non reculer.

Arrivait dans une grotte, tu secoues ton pelage pour ne pas tomber malade après la pluie. Assis devant l’entré de la caverne, tu observes la pluie jusqu’à ce que la voix de la louve te tire de ton passé. Tu la regarde avec douceur, et son innocence te remplissait le cœur. Un sourire étire tes babines, ton regard parcours son doux pelage qui te rappelait celui de ta bien-aimée.

« Non, je n’ai pas d’enfant, je n’ai pas eu cette chance. Je suis enchanté de te connaître Lied, mon nom est Wick. »

Si tu aurais eu des petits, tu aurais aimé qu’elle soit comme cette petite, au physique de sa mère, avec sa douceur et son innocence, mais cela ne sera jamais qu’un simple rêve, un rêve qui te remplit de bonheur.

Tu t’allonges finalement sur la pierre froide en posant ta tête sur tes pattes avant tout en observant la pluie qui s’écrasait sur le sol. Les clapotis de l’eau créaient une douce mélodie, réchauffant ton triste cœur.
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Jeu 10 Oct - 17:26
Il a de grands yeux familiers. Des billes colorées, douces, chaleureuses. Elles sont ambrées, un peu dorées. Lied regarde son propre reflet dans ces orbes-là qui lui parlent vaguement. Pourquoi ? Aucune idée. Elle sent seulement dans son cœur qu’il se passe quelque chose. Elle hésite. Peut-être que c’est ce qu’on éprouve quand on tombe amoureux ? Mouais. Sa mère lui a déjà parlé des papillons dans le ventre, des fourmis dans les visages, de l’écrasement dans la poitrine. Ses symptômes n’y ressemblent pas. C’est de l’apaisement que Lied ressent. Du calme, la certitude d’être en sécurité.

Elle l’écoute avec attention. Il n’est pas bavard, ce qui la désole un peu. Elle est sûre qu’il a des centaines de contes en tête ; pourquoi ne veut-il pas lui donner des détails ? Elle comprend au moins qu’il regrette de ne pas avoir eu de petits. Lied a alors une drôle d’idée.

- Moi, je n’ai pas de papa. Tu pourrais devenir l’amoureux de Maman, comme ça j’aurais un papa. Toi, tu auras un petit. Je pourrais même avoir des frères et sœurs ! (Elle est assez excitée par ces possibilités.) Maman est très belle mais les fleurs aussi sont jolies. Mais elles finissent par dépérir, hein ? Maman aussi va flétrir un jour...

Lied ne pourra pas la réparer, ce jour-là. Elle peut guérir les plantes mais pas ses congénères ; c’est une grande blessure pour l’adolescente qui veut sauver le monde. Elle soupire en ramenant sa queue sur ses antérieurs. Elle est assise dignement, comme sa mère le lui a montré. Son visage reflète pourtant ses craintes, son chagrin à l'idée de se retrouver seule à matin.
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Jeu 10 Oct - 18:25

L'héritage»
Avec Lied

La femelle était vraiment adorable, il n’y avait pas d’autre mot pour la d’écrire, tu était heureux de l’avoir rencontrer, elle réchauffait ton cœur encore douloureux de la perte de ton amante. Ton sourire reprend vie lorsqu’elle s’exprime, elle était un véritable rayon de soleil et cela te faisais du bein de rencontrer des loups comme elle, ou la vie semble paisible.

« Je suis désolé ma petite Lied, je ne peux pas être ton père. J’aime une autre louve, une louve qui est morte il y a plusieurs lunes, et même loin de moi, je ne pourrais en aimer une autre. »

Tu ne voulais pas décevoir la petite femelle qui semblait pleine d’espoir de cette future union, mais tu devais décliner car tu aimais toujours ta belle. Personne ne pouvait être comme elle. Tu te lève pour te rapprocher de Lied et poser ton museau sur son front.

« Sache que les personnes qu’on aime ne flétrisse jamais, elles restent radieuses jusqu’à la fin de leur vie. Ne soit pas triste, ne pas faire partie de la même famille ne veux pas dire que nous ne pouvons pas avoir un lien. »

Tu voulais la rassurer, elle était jeune, de tel mot ne devait pas sortir de sa bouche, elle devait rester radieuse, avec le sourire sur les babines, comme un beau soleil d’été. A tes yeux, Lied restera a jamais une perle rare.
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Jeu 10 Oct - 19:20
Lied paraît sur le point de se perdre dans ses pensées, de s’écrouler avec ses souvenirs. Elle a perdu son père, déjà. Pourquoi pas sa mère ? Mais, à la différence, c’est que son père n’est ni un visage, ni des bons moments. Il est seulement une espèce de chimère que Lied essaie d’imaginer, de se représenter avec les rares informations arrachées à sa mère. Elle lui en a parlé récemment, d’ailleurs. « Récemment », entendons-nous ; les échanges datent peut-être d’il y a un mois ou deux.
Malheureusement, Lied ne parvient pas à se rappeler les mots échangés ce soir-là. Tout est flou. Elle est sûre d’avoir passé un bon moment, d’avoir rigolé, d’avoir été fascinée. Mais rien. Rien de plus.

Les cils de l’adolescente papillonnent. Elle a un léger bourdonnement dans le crâne, comme un parasite. Elle comprend alors : souvenir sacrifié. Mère Nature s’en est emparée. Lied n’a aucune chance d’y avoir accès à nouveau, son pouvoir les prend intégralement, les brûle comme du papier.
Elle pince les lèvres, puis reprend le fil de la conversation. Son amoureuse est décédée. Il est seul, donc. Il erre ? Sûrement. Mais à la recherche de quoi, là est la question. Elle n’ose pas la prononcer, lui décoche un ravissant sourire quand il embrasse son crâne. La chaleur se répand dans son cœur d’enfant. Il est si gentil…

- Je suis sûre que, là où elle est, madame Wick pense à toi ! Tous les jours. (Elle réfléchit doucement en traçant des cercles sur le sol du bout des griffes.) C’est comment d’être amoureux ? Maman dit que ça fait mal. Est-ce qu’elle était jolie ? Elle s’appelait comment ?

Les enfants sont définitivement trop indiscrets. Lied prend la mesure de ses paroles après coup, en se rappelant comme sa mère souffre devant ses questions sur son père. Elle écarquille les yeux, dessine un air confus sur son visage, se dandinant d’une patte sur l’autre. Elle a la tête basse, le regard fuyant.

- Je suis désolée. Je ne voulais pas poser des questions qui font mal.
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Ven 11 Oct - 10:11

L'héritage»
Avec Lied

Tu voyais bien que la louve était deçus, cela te faisait un pincement au coeur. Elle te posa une multitude de question, des question personnel, mais aussi une phrase qui restera gravé dans ta mémoire. Elle pense a toi... Etait-elle heureuse ? Tu l'avais vengé en tuant ceux qui lui avait pris la vie, mais avait-elle pleuré en te voyant faire ? Tu ne le sauras jamais en fin de compte... Après avoir éclaircis la gorge, tu pris une profonde inspiration pour lui répondre.

« Être amoureux, c'est se sentir léger, peu importe la vie passé de l'autre, seul l'avenir compte. La vie de l'autre devient soudainement plus importante que la notre, on est prêt a tout pour lui. Notre coeur se serre lorsqu'il est loin de nous, nos yeux pétillent lorsqu'on la regarde, c'est comme si le monde qui nous entourait devenait un royaume paisible, comme si on flottait dans les airs. »

Tu repensais au passé, a ces jours heureux où tu avais la sensation d'exister pour de vrai. Puis, tout c'est arrêté brutalement, et le monde est devenu plus triste que dans tes souvenirs... Marquant une légère pause, la décrire était impossible pour toi, mais tout garder pour toi n'étais peut-être pas la meilleure des solutions, elle te manquait terriblement, aucun jour ne passe sans que tu ne pense à elle, sans que tu ne vois son visage.

« Elle était très belle, elle était un peu comme toi, blanche avec les yeux bleu. Elle était douce et toujours souriante. On avait de beau projet ensemble, elle a fuit ceux qui l'avait toujours protégé pour vivre librement à mes côtés. Pour elle, j'ai quitté moi aussi ma famille et mes amis. Elle était incroyable, ma douce Gemme... »

Une larme coula, puis une autre lui succéda avant que ton coeur maintenant aussi froid que la pierre ne prenne le dessus sur tes sentiments. Tu devais être plus fort que ça, elle était venger aujourd'hui et ceux qui l'ont tué ont péril à leur tour.
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Mar 15 Oct - 14:25
Wick balance des mots. Des mots doux, qui parlent à Lied. Elle les sent résonner dans son cœur. La légèreté qu’il évoque, le besoin de courir après l’avenir, de chercher l’autre. Elle se rappelle les avoir déjà ressenties, ces choses-là. Avec Hélena. Hélena qui paraît la compléter. Hélena à laquelle Lied pense sans arrêt, sauf quand elles ont réunies. À ce moment-ci, la môme s’apaise. Ses paroles sont plus cohérentes, plus réfléchies. Elle n’a pas besoin de rompre sans cesse le silence, de peur qu’il soit éternel.
Mais Lied ne comprend pas. Elle est amoureuse de Hélena ? Elle ne pense pas. Elle n’y a jamais songé, en réalité. Sa présence à ses côtés est si évidente, si naturelle. Elle l’imagine plutôt comme une jumelle un peu plus âgée, plus mature, plus posée. Comme un exemple, un modèle à adorer. Une espèce de petit ange.

Elle laisse de côté ces questions qui vont sûrement la tarauder pendant des jours. Elle doit se concentrer sur son nouvel ami, lui a besoin de son oreille. Lied essaie de s’imaginer sa compagne. Son aimée, la louve de ses rêves désenchantés. Elle lit sa souffrance sur son visage, dans sa pudeur réservée. Son cœur se brise. Elle se rapproche, se serre plus près de lui pour le réconforter. Puis, son cerveau s’allume comme une ampoule.

- Maman s’appelle aussi Gemme.
Elle a le cœur au bord des lèvres. Sa voix tremble un peu. Elle ne sait pas bien ce que cela veut dire. Elle est pleine de doutes, soudain.
- Elle est toute blanche comme la première neige, il paraît. Ses yeux sont bleus comme le ciel d’été.
Elle hésite.
- Je peux te dire un secret ? Maman est pourchassée par des vilaines personnes. De très méchantes personnes. Elles ont décidé de me faire du mal parce que mon Papa n’était pas de la meute. Maman n’est pas ta Gemme, du coup. Elle aurait pu, pas vrai ? Mais c’est impossible. Les ennemis de ta Gemme ont été tués. Ceux de Maman sont encore là. Ils le sont, hein ? Sinon, pourquoi on continuerait de fuir ? Sinon, pourquoi je devrais dire « au revoir » à ma meilleure amie dont je suis peut-être amoureuse ? Est-ce qu’on peut être amoureuse d’une fille, d’ailleurs ? Je ne comprends plus rien.

Je ne comprends plus rien.
Son bide est ravagé par l’angoisse. Elle ne sait plus où se mettre.

- Tu es sûr que ta Gemme est partie au ciel ?

Comment pourrait-il se tromper sur une chose pareille ? Mais Lied veut être convaincue, en partant, qu’elle n’a pas laissé son vrai père dans son sillage. Sa mère a besoin de son compagnon. Si c’est lui, si c’est réellement lui — que Rakuen aurait placé sur son chemin — alors il est de son devoir de le ramener avec elle.
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Mar 15 Oct - 18:38

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Elle s’approche de toi, elle se colle et commence à parler, ce qu’elle dit te frappa en plein cœur. Tu sentais ton rythme cardiaque accélérer, tu avais un espoir, mais tu l’avais vu, elle ne respirait plus, cela ne pouvait pas être elle, impossible… Tu la regarde, un peu perdu, tu ne sais plus quoi dire, elle ta littéralement cloué le bec.

« Je…Je l’ai vu étendu sur le sol. »

Tu baisse la tête, fermant les yeux, te remémorant se passage difficile, c’était dur, très dur, tu ne voulais plus penser à ce moment douloureux, mais aux moments joyeux et romantique.

« J’ai tué ceux qui la recherché, je les ai tous tué… »

Ta voix tremblait légèrement, tu ne savais plus quoi penser, tu étais plus que perdu, tu ne savais plus, tu avais laissé son corps, tu n’avais pas eu le courage de veiller sa mort, tu étais partie directement a la poursuite des assassins, ton pelage était recouvert de sang, mais tu les avait tous tué sans chercher à te nettoyer, cela avait pris du temps mais tu l’avais fait.

Perdu, voilà ce que tu étais…
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Jeu 17 Oct - 15:02
Lied observe le grand mâle. Il se décompose, ses yeux s’ouvrent, se perdent dans le vide, cherchent des réponses. Elle soutient son regard, l’air penaude. Elle a, semble-t-il, réveillé des choses pénibles. Des souvenirs douloureux, probablement repoussés pendant des mois. Elle s’en veut un peu. Un peu, beaucoup. Mais, au fond de son cœur, l’adolescente n’arrive pas à réellement s’en vouloir. Parce qu’il y a un espoir, même infime, que son ami puisse être plus que ça.
Un espoir pour que leurs « Gemme » ne soient en réalité qu’une seule personne.

Lied ne répond pas. Elle le laisse parler, faire son propre chemin par la pensée. Elle reluque la pluie qui martèle dehors, les minutes passent dans un silence religieux. Son cœur divague. Ses idées se mélangent. Elle se demande ce que cela peut vouloir dire, si Wick est son père.
Wick, d’ailleurs, qui est un nom qui résonne bizarrement dans son crâne. Il se répète. Inlassablement. Comme s’il appelait quelque chose en elle, un souvenir. Un souvenir ? Ah… Elle parvient à faire le lien avec son pouvoir, lui qui les dévore en permanence. Elle a sûrement su, un jour, que son père s’appelait Wick, puis Mère Nature a mangé sa mémoire. Peut-être. Elle devra demander à Maman.

L’eau cesse bientôt de s’écrouler dehors. Lied se relève pour y mettre le nez, remarque que la pluie s’est arrêtée, revient vers le mâle avec une œillade pleine d’hésitations.

- Tu veux voir Maman ? Pour savoir. Pour être sûr. On ne sait jamais, après tout.

Elle précède finalement le mâle vers l’extérieur pour respirer à corps perdu. L’air après la pluie sent bizarre mais c’est agréable. La fraîcheur la ramène au calme.
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Jeu 17 Oct - 16:29

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Tout résonne dans ton esprit, tu réfléchis, tu es perdu, tu ne sais plus. La pluie cesse et la petite louve t'invite a voir sa mère. Tu hoche la tête, un espoir né dans ta poitrine, tu as peur, mais en même temps tu es impatient. Quel genre de canidé serais-tu si tu lasse cette enfant seule dans le labyrinthe ? Tu la suis, la guidant vers la sortie, puis la laisse te mener vers la femelle mystérieuse, qui pourrait te faire chavirer le coeur.

Tu marches, les secondes deviennent des siècles, ton estomac te fait souffrir, tu trembles légèrement, jamais tu n'as été aussi faible face à un mystère. Tu avance encore et encore, et lorsque le chemin semble terminé, tu t'arrêtes, tu préfère rester à l'écart, tu as peur d'être déçus, tu ne sais pas si t dois avancer ou reculer à présent. Ton unique amour était surement en vie et tu hésitais comme un imbécile. Tu attend que la louve aille chercher sa mère, restant debout, les pattes encré dans le sol.
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Jeu 17 Oct - 17:02
Il est d’accord. Je me laisse donc guider hors du guêpier dans lequel je me suis fourrée, puis c’est à mon tour de chercher. Je me laisse doucement bercée par les effluves environnants. Je marche d’abord vers la maison parce que, de là-bas, j’ai plus de chance de la sentir. Arrivée dans les bois qui me sont familiers, je quête son odeur si spéciale : de l’humidité mélangée à de la mousse. Maman se roule allègrement dedans pour masquer son propre parfum. Bien sûr, elle est obligée de prendre un bain au préalable. Je le fais aussi, souvent. Mais c’est glacé en ce moment. Je parviens à la débusquer. Je lance des œillades régulières à Wick pendant que l’on erre sur ses traces. Il nous faut une bonne heure pour nous rapprocher. Elle n’est plus qu’à une poignée de mètres. Wick n’a pas décroché un mot depuis qu’on a quitté la grotte. J’espère qu’il ne m’en veut pas trop de l’attirer dans un bazar pareil. Je crois que je ne peux pas m’empêcher de mettre le désordre dans la vie de mon entourage.

Je retiens mon souffle. Maman est là. Wick demeure en retrait. Je m’enfonce dans la végétation jusqu’à la voir. Elle est assise à côté d’un sanglier. Elle est légèrement blessée à l’épaule, à en juger par le sang qui coule d’une plaie ; ce n’est jamais prudent de s’attaquer à ces animaux-là. Je le sais, Maman aussi. Elle me remarque, m’accorde un sourire fatigué. Je la rejoins, lèche l’eau rouge qui coule, puis me rappelle pourquoi je suis là. Elle paraît lire dans mes pensées car elle me précède.


- Ça va, ma chérie ?
Mes yeux s’embuent de larmes.
- Viens avec moi.
- Où ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
- S’il te plaît, viens. Tu verras.

Elle plisse les yeux mais m’accorde la faveur que je demande. Je la précède dans les fourrés pour revenir près du mâle. Ma « Gemme » s’immobilise alors, la bouche pincée. Ses prunelles bleues sondent le mâle qui paraît ressurgir de son passé. Elle le détaille calmement mais je vois son souffle qui s’accélère, son cœur qui bat plus fort. Ses yeux sont écarquillés, sa bouche figée dans un mot que Maman ne parvient pas à sortir.
Finalement, ses billes myosotis se posent sur moi, puis repartent sur lui. Ses lèvres tremblent, comme le reste de son corps. Un torrent de larmes s’écroule entre ses cils. Quand elle prend la parole, ce n’est qu’un murmure à peine audible, vacillant, rauque.


- Wick ?
Elle me regarde, m’interroge de l’œil.
- Tu t’es souvenue de son nom ? C’est comme ça que tu l’as retrouvé ? Tu n’as pas été suivie, au moins ?
J’ai la réponse à ma question. J’ai bel et bien oublié le prénom de mon père. Mais ce n’est pas ma faute, c’est celle de mon pouvoir. Je secoue la tête pour dire non.
- Je me suis perdue, alors il est arrivé quand j’ai prié pour que mon Papa vienne me sauver. Il m’a parlé de sa Gemme qu’il avait perdu, j’ai pensé que nos « Gemme » pouvaient être la même. Et voilà.

Maman se met à sangloter plus fort. Je me rapproche pour lui faire un câlin. Je comprends que Wick est mon Papa, même si c’est improbable de trouver son père comme ça.
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Jeu 17 Oct - 18:34

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Tu la vois, tu la vois depuis temps de lune que tu rêvais de son visage, tu la revois enfin, en chair et en os et non comme un fantôme. Tu la vois pleurer, tu n’aime pas la voir pleurer, car cela fait couler des larmes sur tes joues. Elle vient vers toi, elle t’offre énormément de tendresse que tu lui redonne, tu ne peu plus quitter tes pupilles de son corps, elle t’avait temps manqué. Elle avait ressuscité d’entre les morts.

« Tu étais morte…Je t’ai vu…étendu… »

Tu ne pouvais contrôler tes larmes, plongeant ton museau dans son pelage, reniflant son odeur, tu profitais, de peur de la perdre une seconde fois. Tu avais l’impression qu’elle était si fragile, plus radieuse que par le passé. Elle était ton étoile, ton univers. Tu ne voulais plus la quitter, elle était ta lumière, tu avais de nouveau trouvé le sourire. Une nouvelle raison de vivre, tu n’avais plus besoin de tué, tu étais enfin libre, comme elle.
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Lied
Vagabonde
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Dim 20 Oct - 16:38
Maman étreint Papa. Elle le prend contre son cœur, le respire, le cherche, refuse de le voir disparaître à nouveau. Je sens mon cœur qui pleure avec eux. Les larmes roulent sur les joues de Papa, ses yeux dorés sont noyés par les perles salées. Je demeure en retrait au début, baissant pudiquement le regard pour ne pas les déranger. Puis, en hésitant, je me rapproche d’eux. Maman m’entend, me lance un coup d’œil, un sourire, m’adresse un signe pour que je vienne plus près. J’obéis en pressant le pas. Je m’engouffre entre eux, là où un enfant est censé se tenir. Elle me lèche le crâne, me pousse vers Papa pour que je lui fasse un câlin. On se retrouve donc à trois, échangeant de la douceur à n’en plus finir.

- Wick, voici Lied. Ton enfant. (Elle s’est assise pour raconter notre histoire.) J’ignorais que j’étais enceinte ce jour-là. J’aurais dû remarquer les signes mais… Je ne connaissais rien au monde de la maternité. J’ignorais les symptômes, les choses qui auraient dû m’alerter. Néanmoins, mon corps le savait, lui. Quand mes proches sont venus pour m’abattre, j’ai senti que je devais feindre la mort pour qu’ils arrêtent. Je devais survivre, quoi qu’il m’en coûte. Tu es arrivé… Je me sentais si mal, Wick… Je n’étais même plus vraiment consciente. Je ne pensais plus qu’à une chose : prendre le plus de distance possible avec ma famille pour donner naissance à notre bébé. Tu es parti, je me suis levée, j’ai marché. Autant que j’ai pu. J’ai mis bas le lendemain, en me cachant.

Elle balbutie, cherche ses mots. Elle a du mal à savoir quoi dire, comment résumer huit mois de vie loin de lui.

- Je ne pouvais pas prendre le risque qu’ils nous retrouvent, tu comprends ? Ils l’auraient tué. Je devais la protéger. Même si cela voulait dire masquer chacune de mes traces, chacun de mes mouvements.
- Maman, Maman ! Ils sont morts. Nous n’avons plus à nous cacher maintenant ! Wick a tué les méchants.

Elle ouvre de grands yeux, la bouche tremblante. Elle nous regarde l’un après l’autre.

- Vraiment ?

Je hoche la tête. Maman éclate en sanglots. Ses épaules s’affaissent, le poids sur son dos disparaît.
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Dim 20 Oct - 18:17

L'héritage»
Avec Lied

Elle te présenta ton enfant, tu étais un peu surpris, mais après l’explication, tu compris son geste pour ne pas avoir cherché à te retrouver, mais tu avais pu accomplir ton devoir en croyant ta femelle morte, tu l’avais vengé, mais du coup, tu avais protégé ta famille. Tu approchas de la petite louve blanche et lui lécha le crâne avec amour, tu étais père, tu ne pensais pas qu’un jour tu le serais, mais cela te réchauffait le cœur. Tu ne savais pas vraiment quoi faire, t’es parents était différent, tu n’avais connu qu’une éducation plus stricte que les autres louveteaux. Mais tu comptais sur ta femelle pour te montrer la voix et peut-être avoir d’autre petit, maintenant, on pouvait vivre paisiblement, sans peur de mourir.

« Je suis heureux que vous soyez en bonne santé. Maintenant, vous ne vivrez plus caché, quand je t’ai cru morte, je les ai traqués et tous tué pour te venger. »

Tu avais honte d’avoir replongé dans un univers macabre, mais tu avais perdu tout ceux que tu avais connu avec la prise au pouvoir des Akatsuki, et avant cette attaque ta douce avait péri, puis elle venait de ressusciter d’entre les morts. La vie était devenue bien plus précieuse et tu étais prêt à abandonner ton rôle de mercenaire.
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