Nous y étions enfin. La saison redoutée par tous et, sans me vanter ou plutôt l'inverse, redoutée le plus par les guérisseurs. Les feuilles rouges et dorées ont pourris, laissant un sol sous les bois brun et spongieux. La tanière Yuubae retrouve son élément premier. Les flocons ont déjà commencer à tomber partout sur nos terres recouvrant le paysage d'une nappe blanche, froide et immaculée. En revanche, c'était la première fois que je vivais une telle mauvaise saison. Certes je n'en avais connu qu'une seule étant petite, mais j'étais encore dans les terres de l'Ouest. Entre mousses, arbres et rochers pouvant nous abriter. Le Nord était différent. Glaciale, imperturbable et solitaire. Je savais pourtant que quelque chose clochait. Je n'étais pas sotte, j'entendais les murmures inquiets des anciens Hakat. Je voyais les chasseurs revenir souvent bredouille et surtout, je voyais des corps de plus en plis maigre. Des regards de plus en plus vitreux. De là, je voyais la chasse aux cervidés de tout Yuubae comme un lointain et mélancolique souvenir.

C'est une nuit que je commençais le premier pas vers une nouvelle Impera. Mordante, il faisait un froid de canard même dans ma tanière et je me remarquais pour la première ois que je dormais contre mon apprenti. Même mon ruisseau semblait engourdi par le nouvel hiver. Et dire que ce n'était que le début...
Je ne trouvais pas le sommeil. Peut-être étais-ce parce que je pensais au corps de ma soeur il n'y qu'un an contre le mien pour me réchauffer. Je ne savais pas, mais en tout cas, je ne voulais pas rester les pattes à ne rien faire alors que je ne pouvais pas dormir. Si je pouvais faire quelques choses, c'était bien une petite partie de chasse nocturne. Ma première tentative en solo s'était révélé plus que médiocre avec une rencontre unique en son genre. Mais, par les temps qui courait, une guérisseuse cherchant à nourrir les siens n'était pas anormal, si ? Et puis... avec la nuit, personne ne pouvait me voir.

Je sortais de la grande tanière ou il y avait un mélange de ronflement et de mouvement agitée. Le froid n'épargnait personne. Le vent me fit hérisser le poil tant il était froid et c'est avec une énergie nouvelle que je descendais la pente en courant pour me réchauffer. Un nuage blanc s'échappait de ma gueule tandis que mes pensées partaient ailleurs. Je ne savais pas se qui se passée dans ma tête, mais moi qui ne voyait ma vie qu'en temps que guérisseuse était en train de se transformer en un caractère qui pouvait plus me ressemblait à vrai dire. Je voulais chasser, je voulais apprendre à me battre, à me défendre, à ne plus avoir peur des inconnus. Je voulais continuer à sauver des vies, mais en devenant maître de ma vie. Ces mots étaient forts et étrange. Cette idée m'effrayait et m'attirer à la fois, se que je savais, c'est que je devais me perfectionner en tout si je voulais survivre dans ce monde.

Je descendis vers le lac de cendre. La grande lune dans le ciel éclairé le vaste espace faisant briller son sol de paillettes argentée. Je m'arrêtais un instant en observant la vue tout en humant l'air. Je n'avais peut-être pas grande chance de rencontrer une proie en cette nuit mais peu m'importait, l'idée de rapporter une proie pour les apprentis me revigorait l'esprit.

J'avançais jusqu'au bord du lac qui gelé au niveau de ses bordures tout en regardant aux alentours. Je commençais donc à faire le tour en me demandant de plus en plus mon taux de stupidité... Tout les êtres normaux dormaient en milieu de nuit par un froid comme celui-là, si je voulais avoir ma chance, je devais attendre l'aube. Sans m'arrêter je trottinais sur les hauts plateaux à l'affût d'un mouvement.

Je continuais ma balade nocturne sans rien repérer. Plus j'avançais dans la neige plus je me disais que c'était peine perdu. En même temps, il ne fallait pas être érudit pour comprendre que tout le monde dormait à cette heure-ci. J'entendis pourtant sous le clair de lune un hurlement de loup au loin. L'avantage des montagnes était qu'elles surplombaient tout le pays. Avec les rayons argentées de la lune, on pouvait déceler au loin des lacs brillant et même les marais dans un coin. Je m'asseyais pour admirer cette magnifique vue de début d'hiver. J'écoutais le chant du loup qui semblait venir des terres de l'Est. Ce n'était pas un appel au secours mais plutôt un plainte douloureuse de sentiment. Je ne me joindrai pas à son chant même si la curiosité m'accablait.

Rebroussant chemin, j'avais décidé de partir dormir sentant le froid me pénétrer jusqu'au os. Je retenterai ma chance à l'aube...

Mon sommeil après cette balade nocturne avait été plus que reposante. Aucun rêve, où aucun cauchemar venant entrer dans mon esprit. Il faisait bien meilleur dans ma tanière et je me sentais reposé lorsque mes yeux s'ouvrirent à l'aube. Tellement reposé que j'avais l'impression que mes paupières étaient encore lourdes tout comme mes pattes. Ou étais-ce la fatigue qui me mettais comme ça ? Peu importait.
La glace au-dessus de ma tête révélait un ciel très pâle et grisonnant, la nuit était encore là.
Je m'étirais longuement avec la frustration de n'avoir rien trouvé pendant la nuit.
Après une longue toilette bien méritée je me sentais propre et belle. Etirement, réveil de mon petit apprenti par un coup de patte gentillet, je sortais de ma tanière pour aller chercher à manger. La meute se réveillais doucement et en après avoir saluer un guerrier qui m'avait dit bonjour, je me retrouvais devant le tas. Il y avait un reste de phoque et un lièvre. C'était piètre pour toute une meute mais au moins le tas n'étais pas vide. J'hésitais à prendre un morceau pour moi et Irysviel alors que mon regard croisait celui de mon "ancien ami" Saké qui s'approchait du tas lui aussi. Je sentais la gêne entre nous mais ses quelques paroles m'apaisèrent légèrement.

- Prend du phoque. Si même la guérisseuse ne mange pas cette hiver, on ne va pas s'en sortir.

J'hochais la tête sans savoir quoi dire et je prenais un bon morceau que je ramenais à la tanière.
Une fois le ventre bien chaud, et après avoir appris bien comment faire un cataplasme au petit mâle je donnais un peu de fortifiant pour la tonacité d'un groupe partant chasser.
J'étais maintenant assise en prenant soin de vérifier mes feuilles séchés pour pas qu'elles ne prennent l'humidité.
La revanche de la nuit me submergea tout à coup. J'avais un petit temps devant moi, je pouvais en profiter pour chasser un peu ?

Après avoir prévenu Irysviel, je sortais dans la neige pour revenir près du lac. De là, je mettais mes sens en action tout en contournant le lac. De jour, le milieu était encore plus magnifique.
Soudain, un lièvre des neiges creusait dans la neige un peu plus loin.
Je prenais la position qui me semblait la plus adéquat et j'avançais lentement. Ma technique dû me trahir car après seulement quelques secondes, le lièvre redressa les oreilles avant de s'enfui à la hâte, blanc sur blanc en tapant du pieds. Lançant un coup de patte rageur je m'élançais à sa poursuite.

Je courais pour essayer de le rattraper. Je voyais son petit pompom traverser entre les arbres et j'avais l'impression de le rattraper. Reprenant espoir, celle-ci fondit aussitôt lorsqu’il entra dans un trou sous la terre.
Je me mettais à creuser dans son terrier sans grand espoir puis vouant peine perdu, je me roulais dans la neige pour essayer de chasser ma frustration. Encore un échec... j'étais vraiment nulle... Pourquoi j'étais si nulle à la chasse ? Je suis une louve ! Et si je devais un jour me débrouiller toute seule ? Je mourais de faim comme ça ? Dans la neige sans rien.
Grattant la neige, je me remettais en marche tandis qu'il me restait encore un peu de temps.

J'étais maintenant sous les sapins des bois qui longeais le lac. La neige n'avait pas encore réussit à recouvrir tout le dessous des conifères et je trouvais que le temps commençait à être long. Mon esprit s'égarait un peu tout seul pendant que je continuais ma balade. Oui, j'appelais plus cela une balade qu'une chasse, au fond, peut être que le vagabond grincheux que j'avais rencontré avait dit vrai. J'étais une incapable qui ne savais même pas chasser une petite proie pour se nourrir et nourrir les siens. Là, n'étais pas mon rôle, je le sais... Et même si j'adorais aider ma meute en tant que guérisseuse, je sentais enfin qu'il y avait un vide en moi et qu'il fallait le combler par de l'apprentissage.
J'humais l'air froid tandis que le ciel annonçait encore de la neige à venir. Je ne sentais rien d'autre que les pommes de pins qui jonchaient le sol terreux.

J'avançais encore un peu entre les sapins sans grand espoir de réussite maintenant. J'observais le paysage, humant l'air glaciale d'un air plaisant, je me sentais bien, je n'avais rien dans la tête. Pas de passé, pas de souvenir, pas de peur d'un avenir, juste je vivais l'instant présent, et cela ne m'arrivais que trop peu.

Soudain, c'est cette fois-ci un craquement entre les arbres qui éveilla mon instinct, si j'en avais un, je commençais sérieusement à me poser la question...
Là, un petit pelage roux flamme. Une grosse queue touffu dans la neige blanche. Avant même que je ne prenne une quelconque position, l'écureuil avait déjà tourné sa tête vers moi et sans demander ne serai-ce qu'une seconde, il détala derrière un tronc. Je fonçais vers lui en voyant déjà sa queue disparaître dans un creux du tronc le plus proche.
Grognant d'insatisfaction, je grattais le sol au niveau des racines en rageant intérieurement. J'étais vraiment nulle, il fallait me faire un raison, un guérisseur n'avait peut-être rien à faire à la chasse. Secouant la tête sentant la neige tomber sur mes oreilles je commençais à faire demi-tour. Il était temps de rentrer s'occuper de mon vrai travail.

Cela faisait trois jours que j'avais abandonné l'idée de la chasse. Je me concentrais sur mon travail et sur l'apprentissage d'Irysviel. Même si mon humeur n'y était pas dû à cette nullité. Et puis, quelques fièvres avaient commencer à pointer le bout de leurs museau, rien de bien méchant pour l'instant et pas de toux heureusement. C'était tout de même à surveiller et je n'était plus toute seul avec le petit jeunot maintenant. Ma tanière avait quelques patients à surveiller.
Pourtant, l'envie de réussir n'avait pas quitté mon esprit et c'est un soir après mon dernier tour de veille que je décidais de ne pas en rester là avec cette chasse. Après quelques jours de réfléxion et d'humeur peu ragoutante, je voulais en découdre. Au moins me prouver que j'en étais capable. Certes, il y avait eu cette chasse en automne mais je n'avais eu que de la chance ce jour là, le cervidé m'était tombé devant mes pattes.

Je me dirigeais à nouveau vers le Lac de Cendres, ce soir là. La neige ne cessait de tomber depuis ces trois derniers ours et je me sentais m'enfoncer dans la poudreuse. J'étais légèrement stresser de cette nouvelle tentative. Je souhaitais tellement réussir.
C'est arrivée proche du lac que je vis quelques choses bouger en contrebas. Un renard qui venait s'abreuver ? Est-ce que je pouvais chasser le renard moi ?
Je prenais en position, je sentais qu'il était concentrée sur l'autre côté et pas sur les hauteurs. Malgré cela, une bourrasque de flocon emporta mon odeur jusqu'à lui si brusquement qu'il détala comme l'écureuil sans un regard en arrière. Je n'avais pas bougée. Je restais planté derrière des blocs de pierres en me disant qu'est ce que j'avais fait pour mériter une telle malchance.

Je descendis pile à l'endroit ou le renard des neiges c'étaient trouvé et je me mettais à laper un peu de l'eau plâtreuse au goût étrange. Cela apaiser un peu ma faim car je n'avais rien pris ce soir là.
Le faciès du vagabond rencontrer dans ce labyrinthe traversa mon esprit. Je ne savais pas pourquoi je pensais à lui maintenant mais je l'entendais me réprimander, me traiter d'incapable et je le voyais encore me dire que je ne pourrais pas survivre sa ma meute.
Qu'est ce que ce mâle avait put m'agacer. Me voyant grogner légèrement je me sentait recharger à bloc tandis que je rentrer dans les bois. Cette fois-ci la neige était tellement tombé qu'il n'y avait plus de trace d'un vrai sol quelque part. Je peinais moi-même de temps en temps à avancer dans la neige. Une odeur dilata pourtant mes pupilles alors que je me pensais déjà foutu pour cette soirée. C'était une odeur alléchante mais un peu étrange, elle était assez forte en tout cas. Je l'a suivit en prenant grand soin de me faire la plus discrète que je n'avais jamais était. Je sortais donc d'entre les arbres et je comprenais enfin qu'elle était cette odeur. Des marmottes vivaient ici. Maintenant que je faisais plus attention à ma chasse, je remarquais des détails dont je n'avais pas conscience auparavant et pourtant j'étais déjà passé par là plusieurs fois dans mon existence. Mettant cette remarque acerbe plus loin dans mes pensées, je m'approchais pour découvrir plusieurs trous entres des roches. J'avais déjà aperçut du coin de l'oeil un mouvement détaler dans un terrier, et un cris assourdissant sûrement pour donner l'alerte avait suivit ce mouvement.
Je m'accroupissais sur des bloc de pierre ou la neige n'arrivait pas à tenir pour me fondre plus dans ce paysage blanc et j'attendais. Pour la première fois, je sentais une petite flamme battre au fond de moi, comme si quelques choses venait de se réveiller. C'était là, et on aurait dit qu'il me dictait ce que je devait faire. Attendre. Alors j'attendais.

J'y croyais, pour une fois, je voulais réussir et je m'en donner les moyens. J'attendais toujours, mes sens aux aguets il me semblait entendre des déplacements sous mes pattes. Une marmotte était déjà sortie plus loin en faisant un tour de garde. Elle se déplcaer si lentement que je n'osais presque plus respirais. Je regardais le trou qui se tenais devant moi, la brise était dans un bon sens. Il y eu alors ce mouvement. Je l'avais perçu et c'est avec comme une décharge électrique que j'avais bondis tête la première dans le trou et que j'avais senti quelques choses se refermer entre mes mâchoires.
Sans espérer plus, je serrer de toute mes forces en sortant la petite marmotte de ma gueule. Morte sous un craquement osseux après un cri de détresse.
J'avais réussit ! Je n'arrivais pas à y croire, mais j'avais réussit ! Je me sentais pousser des ailes devant tant d'allégresse et de satisfaction. J'avais réveillais quelques choses en moi qui n'avait pas fonctionner depuis bien longtemps.

J'avais déposer fièrement ma première proie de guérisseuse dans le petit tas en plein milieu de la nuit. Et cette nuit là, j'avais si bien dormit que c'était Irysviel qui avait dû me réveiller avec des petits coups dans les côtes.
Voilà bien une semaine que je n'avais pas fait une nouvelle tentative. Déjà, le travail s'augmenter au fur et à mesure de l'augmentation du froid et j'avais peut-être cette peur de ne pas réussir la prouesse.
C'est un nouveau soir ou je sortis pour me dégourdir les pattes que la chance me souriais à nouveau. Je n'avais pourtant pas prévu de chasse ou de tentative ce soir là mais tout en marchant dans la neige, j'avais sentis une odeur alléchante. La suivant, écoutant une petite voix dans ma tête, je m'étais retrouver nez à nez avec une fouine blanche. S'enfuyant la pauvre petite bête devait tout de même avoir faim car j'avais bondis dans la neige à la manière d'un renard et mes crocs s'étaient refermé sur la petite nuque de la bestiole.
J'avais regardée autour de moi osant à peine y croire devant cette prouesse. J'avais encore chasser, seule !
Certes j'avais eu un petit peu de chance mais je m'en moquais, j'étais si heureuse qu'il me semblait même comprendre de mes propres erreurs.

Avoir enfin compris que, non mon instinct n'avait pas disparu et que oui, je pouvais m'aéliorer à la chasse, je me décidais à partir quand le temps et le travail me le permettait en petite chasse régulière.
Je partais toujours en solitaire, au fond de moi, je me retrouvais un peu avec moi-même. Etant guérisseuse, je voyais du monde, tout le temps et même si j'adorais ça, être seule de temps en temps était un plaisir incommensurable.

Je quittais souvent ma tanière tôt le matin après mon réveil. Cela me permettait d'être bien fraîche pour commencer la journée et se n'était pas plus mal, surtout par les temps qui courait.
J'avançais calmement dans la neige de plus en plus épaisse en espérant à nouveau tomber sur une petite proie.
Ce n'est que sur le voyage du retour sans trop peu d'espoir de réussite que j'aperçue de lièvre blanc proche de l'eau du lac.
Me concentrant sur mes instincts que je percevais de mieux en mieux, je prenais position et au bon moment me semblait-il, je bondissais sur les deux camarades blancs. L'un me sauta carrément au-dessus de mon dos pour fuir à toute pattes tandis que l'autre se faisait briser la nuque par mes crocs de plus en plus agiles. La fierté pouvait se lire, la-dessus j'en était sûr et certaine.

C'est un nouveau matin que je sortais de la tanière d'un pas plutôt pâteux. Mes cauchemars qui m'avaient quitté depuis un petit moment était revenu à la charge cette nuit. De plus, j'avais de plus en plus de malade et je commençais à m'inquiéter sérieusement sur cet hiver qui ne faisait que commencer.
La chasse allait me réveiller ! Enfin je l'espérais en tout cas. Cela faisait trois jours que je n'avait pas pris le temps de chasser. Le lapin de la dernière fois était directement parti pour deux apprentis guerriers ce qui m'avaient fait extrêmement plaisir.

C'est un rouge-gorge qui attira mon regard. Petit volatile qui semble te narguer sur les branche des arbres. Je ne sais pas trop ce qui me pris de lui sauter dessus alors qu'il s'envolait mais, évidemment qu'il me fila entre les pattes en poussant un cri si grave que je pensais pas capable une si petite bête faire un tel bruit.
Souriant devant ma bêtise, je ne l'avais pas trop mal prit, heureusement je continuais ma route.
Plus tard, je m'en pris à un petit groupe de poules-d'eau proche du lac. Je trouvais cet animal très bête et il me fut facile d'en prendre une dans ma gueule.
J'étais complètement réveillée maintenant. C'était un bon remède ma fois.

Il neigeait à gros flocons aujourd'hui tandis que j'étais partit chercher un peu de pommes de pins pour récupérer les graines pour un nouveau projet.
L'avantage à cette saison, c'était qu'il y en avait un peu partout, surtout dans les montagnes. Je tombais sur un écureuil qui s'enfuit avec une vitesse fulgurante. Il m'avait montrer sa cachette d'hiver et j'en était ravie car il y avait là des noisettes utiles pour des fortifiants toniques des muscles. Je lui en laissais un petit peu pour soulager ma conscience et continuait ma récolte lorsqu'un mulot sortit d'une autre cachette. Par réflexe je l'écrasais d'une patte puissante et lui brisais son petit crâne. Alors, oui certes... un mulot n'avait rien de géniale mais cela pouvait toujours couper la faim d'un loup. Et il fallait bien entendu le prendre en compte.
Je le ramassais et l'ajoutais à ma récolte bien cocasse maintenant.