Lied bâilla. Elle était lasse. Ses yeux pourchassaient les ombres. Les arbres en balançaient de grosses sur le sol humide, les branches formant des serres. Les buissons de ronces grattaient son pelage blanc. Des poils restaient accrochés à leurs griffes mais Lied s’en foutait. Elle n’était plus pourchassée, après tout. Personne ne la suivait. Personne ne voulait lui faire la peau. Elle soupira. La vieille époque lui manquait. Celle où chaque jour était un défi, chaque soir une victoire. Elle avait le sentiment d’être forte, de se battre, de mettre ses ennemis à mal. Sauf que ce n’était jamais arrivé. Ses adversaires ne s’étaient pas lancés à sa suite ; pour cause, son père les avait éliminé avant sa naissance.
Désormais, c’était l’ennui qui menaçait de la tuer.
Elle se retrouvait à errer en suivant la course du soleil. Elle quêtait une raison d’exister, de vivre, de respirer vraiment. De courir à perdre haleine, de jouer intensément, d’aimer « trop ». Elle voulait vibrer, comme avant. Pas seulement avaler de l’air pour éviter la mort. Elle soupira en marchant. Ses pieds s’enfonçaient doucement dans la végétation spongieuse. La boue collait à ses longs membres fins.
Et, comme pour se rappeler du goût du danger, Lied s’avança sur un rondin détrempé qui coupait un cours d’eau sale. Les premiers pas étaient sûrs. Elle osa aller plus au-devant, un sourire mutin sur les lèvres. Encore un peu… Un craquement heurta le silence, puis la bûche se déchira littéralement. Lied coula à pic dans la mare malodorante. Le liquide pénètra dans sa bouche, sa gorge, ses poumons. Elle toussa violemment en donnant des coups de pattes pour se maintenir à la surface. Ses yeux piquaient. Elle se débattait comme un diable mais la fatigue la gagna rapidement. Les algues, aidées par la texture étrange de l’eau, cherchaient à la noyer. Elle allait mourir là, stupidement, pour des conneries.
- À l'aide !
Lied
Tatchanka
Marcheur
Feux Follets : 285
Mar 29 Oct - 16:31
« Je » est un autre, « on » est un con.
Le Shin'Kan était parti explorer le territoire loin des terres de l'Ouest, histoire de découvrir un peu les environs. Il avait besoin d'un peu d'aventures, et ses pas l'avaient guidés jusqu'au marécage putride. Putride, il portait bien son nom... Ça puait, il faisait chaud, c'était pas un endroit très agréable pour le guerrier qui préférait les coins frais. Il commençait d'ailleurs à songer à faire demi-tour et voir d'autres endroits, surtout qu'il allait garder cette odeur pendant un moment...
- A l'aide !
Il se stoppa net, se redressa droit comme un piquet, les oreilles toute aussi dressées. Une demoiselle avait appelé à l'aide, et il devait lui venir en aide. Il s'élança sans attendre dans la direction du cri à en perdre haleine, évitant soigneusement les ronces et arbres qui se trouvaient sur son chemin. Il arriva rapidement à un cours d'eau sale, où se débattait une jeune louve blanche. Les algues semblaient s'enrouler autour de ses membres alors qu'elle se débattit comme une dingue et la tirer vers le bas, un tronc d'arbre d'échiqueté était à moitié immergé. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre la situation et comment elle s'était retrouvée là.
- Tenez bon mademoiselle, je viens vous sauver !
Il observa rapidement les alentours, le temps était compté il n'y avait pas de temps à perdre. Il trouva une grosse branche qui avait l'air assez solide.
- Je vais vous tendre une grosse branche, vous avez juste à la saisir et je vous tirerais hors de l'eau, accrochez-vous bien !
Sans attendre la réponse de la louve, il prit la branche dans sa gueule et la tendit à la louve. La branche était un petit peu lourde, mais ça allait.
Lied leva soudain les yeux, prenant conscience qu’on avait répondu à son appel. Le soulagement déforma son visage, embuant ses grands yeux bleus. Elle balbutia des remerciements inintelligibles. Elle semblait perdue. Elle s’était presque attendue à voir Wick, son père, sortir des ombres pour l’aider. C’était arrivé une fois, pourquoi pas deux ? Mais le loup n’avait rien de son père. Ni la fourrure noire, ni les cicatrices, ni la voix rauque, ni les prunelles ambrées.
Ses muscles commençaient à tétaniser dans l’eau glacée. Elle respirait par à-coups, avalant la tasse lorsque ses lèvres rasaient la surface. Elle toussait, l’œil hagard. Finalement, le mâle balança une grosse branche vers la noyée. Lied essaya de s’en approcher, repoussant avec ferveur les algues qui dansaient autour de ses pattes. Ses mâchoires se refermèrent sur le bâton, arrachant des bouts d’écorce amère. Au fur et à mesure que le mâle tirait, Lied nageait vers les berges. Elle parvenait enfin à se hisser en sécurité, après de longues minutes.
Elle s’écroula mollement dans la végétation, le souffle court.
- Merci beaucoup. Vous m’avez sauvé la vie.
Lied
Tatchanka
Marcheur
Feux Follets : 285
Jeu 7 Nov - 14:51
« Je » est un autre, « on » est un con.
La louve saisit la branche et s'y accrochait comme si sa vie en dépendait -en fait, c'était plutôt le cas. Alors que Tatchanka tirait la branche, la louve blanche nageait vers la berge, et finit par enfin sortir de l'eau. C'est avec soulagement que le guerrier lâcha la lourde branche, tandis que la louve s'effondra sur la berge, fatiguée par sa lutte pour survivre. Le souffle court, elle le remercia de lui avoir sauvé la vie. C'est en prenant un air fier et dragueur qu'il lui répondit :
- Oh inutile de me remercier ! Je ne fais que mon devoir ! Je ne vais tout de même pas laisser une si belle demoiselle dans la détresse !
Il regardait à présent la louve, son pelage était d'un blanc presque pur, dommage que l'eau sale avait entaché sa beauté. Mais, au moins c'était temporaire ! Et puis ses yeux, elle avait des beaux yeux bleus. Il avait connu une louve sur ses anciennes terres avec des yeux bleus comme ça, elle était très jolie aussi. Il se demande d'ailleurs ce qu'elle était devenue, si elle avait survécu à la catastrophe. En tout cas, la jeune louve devant lui avait l'air si innocente et pure, c'était touchant. Elle avait aussi l'ai assez jeune. Il regardait à nouveau les alentours, et vit qu'ils n'étaient que les deux.
- Pardonnez ma curiosité et mon insolence, mais... Que faites-vous ici seule ? Vous m'avez l'air assez jeune en plus... Oh, ne vous méprenez pas, je ne dis pas que vous êtes trop jeune pour vous aventurer seule, bien sûr je vous crois capable d'accomplir de grandes choses à vous seule ! Seulement, vous voyez, une telle beauté attire beaucoup les regards, la rumeur tourne vite, et vous risquez de vite vous retrouver dans de mauvais draps ! Si vous saviez se que certains seraient prêts à faire pour posséder une louve telle que vous...
Il sourit à la louve, un sourire très charmeur et qui se voulait emplit de bonne foi et de gentillesse, mais aussi plein d'arrières-pensées.
Les paupières lourdes, Lied s’accorda une minute pour récupérer. Elle avait mal aux poumons, au ventre, à la tête, aux lèvres. Partout, en somme. Ses muscles pleuraient en silence, ses organes gémissaient sans un bruit. Elle inspira, expira. Encore. Encore. Le mâle commença alors à babiller.
« Une si belle demoiselle »
Lied pouffa doucement comme une jouvencelle. Les yeux rouverts, la jeune femelle observait son « héros » avec intérêt — malgré sa gêne palpable. Elle n’osait pas l’affronter de face, le visage légèrement de profil pour l’observer à la dérobée. Elle ne se sentait pas spécialement jolie, surtout pas alors que sa fourrure était imbibée d’eau sale et de boue ; mais les compliments ramenèrent un peu de baume dans son cœur. Elle le laissa parler en essayant d’imaginer Wick, son père, servir le même discours à sa mère. En était-il capable ? Non. Pas comme ça, du moins. Ses mots seraient moins recherchés, moins théâtraux et plus profonds. Parce que, pour Wick, sa mère était sûrement la plus belle chose au monde.
Elle sembla réfléchir un moment aux informations qu’elle pouvait révéler. Qu’elle voulait révéler, en réalité. Maintenant que le danger était écarté, Lied pouvait tout dire sur sa véritable nature sans craindre le pire.
- Je voyage, figurez-vous ! Et ne vous inquiétez pas pour moi, un incident comme celui-là ne m’arrive jamais normalement. Je ne parle jamais — ou presque — aux inconnus, je ne cherche pas les ennuis non plus. Oh, et je suis amie avec une Alpha des environs. Enfin, je crois que nous sommes amies ? Henael, vous la connaissez peut-être ? C’est quelqu’un de gentil ! Je suis à la recherche de mon « but » dans la vie. Ce n’est pas simple, d’ailleurs. Je crois que je ne sais toujours pas ce que je veux faire alors que j’ai quitté ma famille il y a un moment maintenant… C’est si ennuyeux !
Lied haussa les épaules avec nonchalance. Elle se releva doucement pour s’asseoir et faire face à son congénère.
- Et vous, pourquoi êtes-vous ici ?
Lied
Tatchanka
Marcheur
Feux Follets : 285
Lun 18 Nov - 18:24
« Je » est un autre, « on » est un con.
La louve regardait le guerrier de profil tandis qu'il parlait, sans doute un peu honteuse. Puis elle lui expliqua qu'elle cherchait son but dans la vie, et qu'elle voyageait beaucoup à la recherche de ce fameux but... Ah, ça lui rappelle sa jeunesse, lorsqu'il n'était qu'un louveteau de quelques mois et qu'il se demandait ce qu'il ferait quand il sera grand. Il ne chercha pas longtemps, car il tomba rapidement sous le charme des combats, du respects qu'imposaient les guerriers. Et puis, il faut dire qu'en temps de guerre, sa meute ne laissait que peu d'autres choix : vaillant guerrier, ou sentinelle attentive. Il hésitait entre ces deux choix que ses parents lui avaient imposés, mais il avait besoin d'action et d'imprévus, il choisi alors tout bonnement d'être le guerrier qui part et dont on ne sait s'il reviendra un jour. Maintenant qu'il y pense, s'il avait choisi sentinelle, peut-être aurait-il vu les signes qu'une catastrophes se préparait, peut-être aurait-il pu sauver sa belle et la mettre à l'abri. Peut-être serait-elle à ses côtés aujourd'hui. Il n'aurait pas été là pour sauver Lied, mais il aurait sauvé l'amour de sa vie, et celles de ses enfants. Au diable les louves, aucune ne pourra jamais remplacer sa douce.
Son cœur se serra, ses yeux commençaient à s'humidifier, les remords commençaient à le ronger de nouveau. Il n'avait pas l'habitude de partir dans ses pensées de la sorte, surtout devant un interlocuteur... Ou plutôt, une interlocutrice. Il chassa ses sombres pensées en secouant vaguement la tête, et fut vivement ramené au monde présent lorsque l'inconnue lui demandait ce qu'il faisait ici. Il reprit son air habituel, souriant et fier, et lui répondit :
- Oh, moi ? Et bien, je voyage, je suis arrivé sur ces terres il y a peu, alors je fais du repérage, j'explore les environs... C'est très grand par ici ! J'ai pu distinguer des territoires occupés par ci, par là, histoire de connaître un minimum l'endroit où je vis. Pour répondre à votre question, non, je ne connais pas d'Henael, je n'ai encore pas rencontré de loups des meutes... Peut-être aurais-je la chance de la rencontrer un jour, qui sait !
Maintenant qu'elle était assise face à lui, il la voyait mieux. Ses yeux étaient vraiment d'un bleu magnifique. Dommage pour la boue sur le pelage... Mais, ça partira bien un jour ! Elle finira bien par prendre un bain dans un lac du coin. Enfin, pas dans le marais, mieux vaux éviter. Il réfléchit un instant s'il a vu un lac propre dans le coin, mais il n'en a pas le souvenir. Dommage, ça aurait pu être intéressant...
- Quelle est votre nom ? Sans vouloir être indiscret, bien entendu !
Lied sembla prendre un air concerné, presque concentré, pendant qu'il s'expliquait. Leurs vies étaient similaires, au final. Quelques rencontres ci-là, quelques déceptions dans les coins de bosquets sombres, de nombreuses heures de marche. Elle se demanda s'ils menaient une vie de rêve — à n'avoir aucun port d'attache nulle part — ou s'ils étaient les plus maudits. Après tout, Henael avait un endroit où retourner, une famille sur laquelle veiller. Elle était importante pour les siens comme seuls pouvaient l'être des Alphas. Elle, Lied, n'était pas indispensable. D'ailleurs, hormis ses parents et sa meilleure amie... Non, personne ne souffrirait de sa disparition.
Lui, le mâle, était en plus nouveau dans les environs. Il ne devait pas avoir beaucoup de liens, pas grand-monde sur qui se reposer. La jeune femelle se dépêcha de compatir en se promettant de prendre régulièrement de ses nouvelles. Au cas où. Elle avait un sourire doux sur les lèvres, un peu curieuse à son sujet. Pas trop, évidemment, parce qu'il y avait un peu de pudeur dans son cœur. Lied n'était pas de ces commères indiscrètes. Elle prenait seulement ce que les autres étaient prêts à lui céder.
- Je m'appelle Lied ! Je me suis installée dans le Centre, en ce moment. Si jamais vous voulez un peu de compagnie, un jour, vous n'avez qu'à me rendre visite.
Elle lâcha un petit rire joyeux en s'ébrouant.
- Et vous, c'est quoi votre nom ?
Lied
Tatchanka
Marcheur
Feux Follets : 285
Mar 10 Déc - 13:54
« Je » est un autre, « on » est un con.
La jeune louve lui donna son prénom. Lied, c'était un joli prénom ! Et en plus elle l'invite à lui rendre visite de temps en temps ! Le guerrier n'allais pas y manquer. Il ne refusait jamais une si bonne compagnie ! Il n'était pas encore beaucoup passé dans le centre en plus, ce serait une bonne occasion d'y aller...
- Je ne manquerais pas de vous rendre visite ! Pour ma part, je suis à l'Ouest, vous êtes la bienvenue aussi si le cœur vous en dit ! Je me ferais une joie de vous recevoir. Mon nom est Tatchanka. On m'appelait Tatchanka le Brave, d'où je viens... Mais vous pouvez m'appeler simplement Tatcha, si vous préférez !
Elle souriait joyeusement, et ressemblait presque à un ange. Elle était vraiment mignonne, cette Lied. Ils devraient faire plus connaissance tout les deux. C'est le moment le plus délicat, essayer d'en savoir plus sur une belle, sans être trop lourd ou intrusif, sinon elle prend peur et tout tombe à l'eau ! Le Shin'Kan l'avait appris à ses dépends.
Tout d'abord, peut-être devraient-ils trouver un endroit où se rincer. Surtout Lied, elle était peut-être mal à l'aise avec toute cette boue...
- Hmm, peut-être voulez vous trouver un endroit où vous baigner, pour enlever toute cette boue de votre belle fourrure ? Vous devez vous sentir un peu mal à l'aise... Et puis, ça nous fera découvrir les environs ! Nous pouvons faire connaissance sur le chemin comme ça !
Il fallait faire attention à bien choisir ses mots. Il ne faut pas que la louve se sente moche et laide à cause de ses mots mal choisis. Boue ou pas, Lied est belle. Il n'est pas chose aisé de bien s'exprimer face à une inconnue, de s'assurer qu'elle ne comprenne pas de travers. Mais c'est un challenge que Tatchanka aime relever.
Lied ramena sa queue sur ses pattes avant. Son cœur battait fort entre ses côtes. Ses joues rougissaient sous la mer de poils blancs, son cou brûlait. Elle sentait son pouls dans sa tête, dans son ventre. Elle se sentait bien avec ce mâle, là. Il utilisait des mots maladroits, comme s'il parlait avant de penser vraiment, comme s'il était simplement spontané. Or, Lied adorait les personnes vives, sans ces masques calculés pour cacher les secrets.
Elle se jura intérieurement de visiter son petit monde. Elle pourrait sûrement lui présenter Hélena aussi. Avec un peu de chance, ils deviendraient bons amis. D'ailleurs, ses propres parents vivaient à l'Ouest. Ils étaient peut-être voisins ? Lied espérait que oui. Ils n'auraient pas beaucoup de route à faire pour se revoir, du coup. Elle verrait, en tout cas. Elle n'avait pas prévu de rentrer chez ses parents dans l'immédiat. Elle devait encore voyager un peu.
Mais un jour...
Ses cils papillonnèrent doucement face à la proposition du loup, du fameux « Tatcha » ; Lied s'accorda une minute pour regarder sa fourrure. Elle était crasseuse, perdue entre le brun sombre de la boue et le vert de la vase. La gêne s'empara de son visage alors que la jeune femelle commençait à trépigner. Son odeur devait indisposer le loup, non ? Elle n'avait pas l'impression que ça sentait fort, sauf l'humidité. Mais bon... Elle devait s'y être habituée ? Épouvantée, la môme hocha la tête en la rentrant dans les épaules. Elle dépassa Tatchanka sur le chemin qui les sortait du marécage pour rejoindre un court d'eau qui séparait l'Est du Centre. La frontière était très proche.
Elle se coula dedans en frissonnant. L'eau était fraîche. Elle se lava soigneusement, puis, malicieuse, décida d'envoyer quelques gerbes d'eau sur son congénère.
- Tu viens jouer ?
Elle lui adressa un immense sourire en recommençant à l'éclabousser.
Lied
Tatchanka
Marcheur
Feux Follets : 285
Ven 20 Déc - 20:55
« Je » est un autre, « on » est un con.
La petite Lied semblait visiblement un peu gênée lorsqu'elle regardait sa fourrure. Etait-ce à cause de la remarque de l'ancien guerrier ? Tatchanka ne voulait pas la gêner.
Elle se releva et dépassa le loup, le guidant hors de ces marécages putrides. Ils trouvèrent finalement un petit cours d'eau, où la louve blanche se glissa. Tatchanka restait un moment sur la berge, regardant la louve plonger lentement dans le ruisseau, retirant pas mal de crasse de sa fourrure, qui reprenait peu à peu sa teinte immaculée. Il fût surprit lorsque Lied l'éclaboussa et l'invita à la rejoindre jouer un peu, avec un sourire malicieux. Il ne se fit pas prier et sauta dans l'eau, éclaboussant tout dans les environs, un gros sourire aux lèvres. Il adorait faire ça, un vrai gamin dans l'eau.
Il commença à éclabousser la jeune louve à son tour. Il aimait se défouler dans l'eau de temps en temps, même s'il était plus à l'aise et habile sur terre, l'eau le relaxait. Elle avait l'air de s'amuser aussi dans l'eau, peut-être allaient-ils se rapprocher un peu et allait-il en savoir plus sur elle ? En tout cas, elle semblait à l'aise avec lui, et c'était plutôt bon signe.
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