Thème n°4 - Aurore Étoilée - feat Lunaire
 
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Au fond de moi, mon coeur bat [PV - Impera]
Nehëmah
Espion
Nehëmah
Feux Follets : 210
Ven 3 Jan - 21:47

«Au fond de moi, mon coeur bat»
Avec Impera

Cela faisait quelques jours que la guérisseuse et moi avions communiqué pour la première fois. Je venais de rentrer de mission et je vouais rendre visite à la guérisseuse pour une raison que j’ignorais. Je me rendis jusqu’à sa tanière mais elle n’y était pas, son apprenti m’indiqua qu’elle était sur le territoire, mais sans savoir vraiment où elle pouvait être. Je sortis de la tanière et parcourra durant plusieurs heures chaque recoin de la meute. Je ne savais pas pourquoi je la cherchais ainsi, même le vent frais de l’hiver ne m’arrêta pas, ni mes muscles qui commençait à crier de douleur, je continuer de marcher en cherchant partout, chaque buisson passer sous mon flaire. J’avais la sensation de devenir complètement fou.

Soupirant, je commençais à désespérer, je me rendis jusqu’à la plage pour laper l’eau fraîche, et c’est là que je la vois, sur la plage, j’approche tout essouffler et me laisse tomber sur les rocher plat de la plage.

« Je t’ai cherché partout… »

Je me traînais jusqu’à l’eau pour m’abreuver, puis repris mon souffle en restant allongé, la tête sur mes pattes avant. Je me sentais faible, je n’osais même pas la regarder en réalité. Je ne savais pas pourquoi, mais je me sentais bien avec elle, je me sentais presque normal à ses côtés, mon cœur battait plus rapidement, j’avais chaud, puis froid et de nouveau chaud, je ne comprenais plus qui j’étais...
:copyright: Codage par Zagan.
Nehëmah
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Impera
Guérisseuse
Impera
Feux Follets : 196
Lun 6 Jan - 14:21
Le froid et la neige persistaient avec affront et rien, pas même le soleil, réussissait à chauffer la terre. Les proies dans les hautes montagnes se faisaient bien plus rares et s'était presque la guerre entre tous les êtres vivants. Les rapaces aux regards tueur chassaient les souris et les mulots. Les marmottes étaient partis dans le sommeil profond et seul les sangliers et les troupeaux de cervidés pouvaient avoir la chance de se balader dans les bois plus bas. Yuubae se portaient pourtant, pour mon plus grand soulagement, bien. Nous étions fort, nous étions préparés à cette morsure hivernale. La plupart se portaient bien même si des toux et des fièvres nous avaient assaillit depuis quelques temps. Je me sentais pourtant si las. J'étais épuisée, mais personne ne pouvait le savoir. Mes nuits de chasse de ce début d'hiver me paraissaient si lointaine à présent. Je ne chassais plus tellement j'étais fatiguée. Mais je ne dormais pas non plus. Je ne savais pas si c'était justement parceque j'étais épuisée ou par d'autres problèmes plus grave encore. La nostalgie. Elle ne me quitte jamais et je souhaiterai tant qu'elle disparaisse pour toujours. Mais elle est là, aussi imperturbable qu'une tornade et aussi encrée en moi qu'il est difficile de penser à autres choses ces temps-ci.
Je suis si en colère contre moi-même, penser encore au passé alors que tout avaient disparu pendant quelques temps. Je pense que la froideur de l'hiver ravivent les souvenirs douloureux et le reflet de mon corps me rappelle tout les changements que j'ai vécu. Mon pelage avait doubler de volume pour combattre la neige. Mes yeux semblaient vieillit de dix ans malgré mon jeune âge. Je regardais le crépuscule s'installer sur la mer de glace alors que mon corps se reposait sur les galets noirs de la plage. C'était magnifique, mais toutes mes pensées moroses gâchaient le spectacle. J'étais partis à l'aube pour, comme l'habitude qui s'était installée dans mon métier, chercher des plantes et voilà bien longtemps que je ne m'étais pas trouver à cet endroit du territoire. La grande chasse Yuubae. C'était peut-être depuis ce moment que je ne m'y étais pas approchés. Je m'étais alors assoupis pour quelques heures sur un endroit ou la neige ne s'accrochait pas. Les galets gardaient la chaleur de la journée et je me sentais si bien devant cette étendu glacé. Le bruit de l'eau des parties non glacé me berçais et je n'avais plus la notion du temps. Une voix intérieur me criait de rentrer immédiatement m'occuper de mon apprentie et de mes camarades. Mes branches récoltées attendaient auprès de moi sans broncher.

Je fermais à nouveau les yeux lorsque mon sang se glaça. Je ne bougeais pas d'un pouce, n'osant pas regarder qui s'approcher de mon havre de mélancolie. Mais l'odeur qui suivit les bruits me firent dresser le poils. Pas d'agressivité, non surtout pas, mais de surprise, de joie, et de stress, au oui ! J'ouvrais un oeil que je voyais Nehëmah s'approchait de moi presque à bout de souffle. Je sentais mon coeur qui avait faillit s'arrêter à l'approche d'un canidé, changer du tout au tout, il tambouriné maintenant comme celui d'un petit oiseau venant de faire mille kilomètres. Mes crocs se serraient car je m'énervais contre mon propre corps qui devenait, en présence de l'espion, détestable et incontrôlable. Je ne savais même pas expliqué ce qui se passait dans chacune des parties de mon être, chaque muscles, chaque nerfs, jusqu'aux bouts des griffes se réveillaient soudain. Je ressentais ces choses depuis mon premier véritable contact avec lui, mais ces sensations s'étaient intensifiés depuis la fin de la saison des feuilles mortes.

Il allait boire avant de se coucher lourdement en prononçant que de simples mots. Simples mots qui me firent ouvrir cette fois-ci les deux yeux pour le regarder les oreilles droites. Mon esprit sortait enfin de la brume et le corps de l'espion sous les rayons crépusculaires me firent baisser les yeux. Je voulais hurler à ma tête de se calmer mais c'était comme essayer de parler à un louveteau voulant faire bêtise. Il m'avait cherché ? Ma joie était détestable.
Cette tension que nous connaissions maintenant si bien tout les deux s'installaient à nouveau alors qu'aucun de nous osez regarder l'autre. Fallait-il que je dise quelques choses ? Oh mon dieu, et s'il partait parce que je ne savais absolument pas quoi répondre à ça !? Il semblait avoir parcouru tout le territoire, et moi, je restais là, assise sans rien faire...! La panique. Oh voilà qu'elle venait s'insinuer dans ma chair.
Je déglutissais avec peine, essayant de me calmer. Le soleil n'était pourtant plus qu'une simple lueur, alors pourquoi avais-je si chaud tout à coup. Respirant, une fois, deux fois, je regardais le mâle qui me tournait presque le dos. J'avais une envie irrésistible de me blottir contre lui. Il me semblait que je pourrais dormir des heures, un vrai sommeil, s'il était là.
Quelle idée ?! Je devenais folle ma parole !
Je me levais enfin pour me changer les idées. J'avais l'impression que tout mon être voulait une seul chose et que je refusais de lui donner satisfaction.
Je m'approchais enfin de lui. Son arrivée me paraissait déjà être il y a une éternité mais cela ne devait faire qu'une minute qu'il s'était posé là. J'avançais les pattes légèrement tremblante et je m'exaspérais encore de moi-même puis je venais laper l'eau à côté du mâle. Je relevais la tête, et sans réfléchir je sortis d'un trait :

- Tu ne te sens pas bien ?


Je le regardais et je me forçais de ne pas soupirer et m'insulter devant lui. Mais la stupidité de ma question, mais qu'elle cruche ! Je m'asseyais en essayant de ne pas commencer un rire nerveux. Je serrais les mâchoires et regardais l'horizon lointain. J'entendais la respiration du loup si proche de moi.

Impera
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Nehëmah
Espion
Nehëmah
Feux Follets : 210
Lun 6 Jan - 14:58

«Au fond de moi, mon coeur bat»
Avec Impera

La femelle ne bougea pas tout de suite, elle avait attendu, comme si elle hésitait, je ne savais pas trop pourquoi en réalité. Peut-être que ma présence ne lui convenait pas, j'avais du mal à comprendre ses actions, à la cerner, c'était assez frustrant dans un sens. Puis finalement, elle approche, hydrate sa gorge avant de prendre la parole, et les mots qui sortir ne faisait que confirmer mes craintes, qu'elle ne m'apperçoit pas comme je la voie...

« Non, je vais bien, je voulais...simplement te voir... »

J'avais l'impression que c'était stupide provenant de moi, et pourtant je l'avais bien fait. Au fond de moi, j'en avais marre de me remplir d'illusion. J'avais toujorus vécus éloigné des autres pour éviter ce genre de contact, mais avec elle, c'était différent, j'avais envie de rester, et la contempler et rien de plus. Cela pouvait semblait stupide mais c'était mon ressenti et je ne voulais plus le cacher. Depuis toujorus j'ai crus que je n'avais pas le droit d'aimer, car tout ceux qui m'avait comrpis avait fini par mourrir, mais désormais je ne voulais plus me cacher, ni même regretter.

Mon regard se posa sur la louve, je me lève difficilement, je pense que cette nuit aller passer rapidement, j'étais épuisé et pourtant, je voulais faire bonne impression dans un sens. Que dira t-elle finalement ? Aurais-je eu tort de lui dire ces quelques mots ou non ? Je voulais sentir son odeur, rester blottit contre elle.
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Nehëmah
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Impera
Guérisseuse
Impera
Feux Follets : 196
Lun 6 Jan - 16:51
C'était évident. Le silence gênant après mes quelques mots à moi aussi. Étions nous tout simplement coupé hors de ce monde ou viendra t'il un jour ou tout deviendra clair entre nous ? Je ne pouvais le dire, ni même y penser, je serrai encore plus mes mâchoires comme lorsque quelque chose me tracassait. A m'en faire mal quand même...

Non, je vais bien, je voulais...simplement te voir...

Je tournais ma tête lentement vers lui. Il se levait pour me regarder. Les montagnes russes de mon cœur ralentissaient à nouveau pour bientôt s'arrêter j'en avais aucun doute. La chaleur se glaça en moi et je remarquais la crispation jusqu'au bout de mes griffes. Il était déçu, bien sûrs. Je refoulais tout, je ne voulais pas faire jaillir mes sentiments étranges à son égard. Qu'est-ce qui m'arrivait à la fin ? Je souffrais de ce combat avec mon seul esprit depuis trop longtemps. Je plongeais mon regard dans l'émeraude. J'allais me noyer dedans, suffoquer à en mourir, j'en étais si persuadée. Je déglutissais du vide dans ma gorge, j'avais presque envie de pleurer. Nehëmah ne se moquait pas de moi, il semblait si sincère. Depuis quand n'avais-je pas eu de véritable compliment, parce que oui s'en était un. Les mâles de la meute me trouvaient très jolies, très appréciables mais ce n'était que du vent, une brise rapide, il n'y avait que ma famille que j'aimais vraiment. Les autres n'étaient qu'une histoire de meute, une belle histoire de meute. L'espion était différent, cette histoire que nous avions commencer à deux était différente.

Non, il m'avait déjà vu pleurer une fois, c'était d'ailleurs là ou tout avait commencer, je n'allais pas faire la même scène. Je me relevais, je sentais tout mon corps grignoter la muraille de mes sentiments, la fatigue me submergeait je faisais un pas en direction du mâle. Un temps, puis un autre. Comme si je luttais avec moi-même. Tout ceci en une fraction de seconde, je cédais enfin à mon envie et ma crainte aussi. Mon esprit avait gagné, tout avait gagné et je me rapprochais un peu plus de l'espion sans mot dire. Hésitante, comme un petit louveteau qui n'ose pas demander à un inconnu de jouer avec lui. Je savais qu'il n'y avait que lui et moi. Je ne percevais pas ses acolytes que j'avais décidé d'accepter. Encore un pas et nos truffes pouvaient se toucher l'une et l'autre. Jamais je n'avais oser m'approcher si dangereusement de la falaise, mais maintenant que je franchissais cette frontière, je n'avais plus envie de revenir en arrière. Ma lutte avait trop durée, tout en moi voulait Nehëmah. Il était temps d'arrêter de se voiler la face. Est-ce que l'espion se sentait aussi mal en ma présence ? Me trompais-je véritablement comme une bourde depuis le début ? Non Impera ! Arrête de penser et vie.
J'enfouissais enfin mon museau dans la nuque du mâle. Je ne riais pas, je fermais les yeux attendant le moment fatidique ou il reculerait pour s'excuser et partir. J'humais le parfum du loup gris et je ne bougeais plus. Tout s'était éteint autour de moi et je ne voulais plus que me sentir à jamais en sécurité comme ce moment là. M'endormir contre lui et rêver d'un avenir que jamais je n'aurais imaginer il y a un an de cela. J’espérais qu'il n'y avait pas besoin de mot pour comprendre la fin de cette histoire et le début d'une nouvelle.
Impera
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Nehëmah
Espion
Nehëmah
Feux Follets : 210
Lun 6 Jan - 17:58

«Au fond de moi, mon coeur bat»
Avec Impera

Finalement, elle commence à s’approcher, sans rien dire, au début, ma tête recule légèrement, mais elle continue, pas après pas, elle se rapproche, mes crocs se sont légèrement montrés, mais elle risqua se coller sa truffe contre mon pelage. Je restais tout de même méfiant, c’était une ancienne, habitude. Plus les secondes passe, plus je me sens bien, au chaud, et mon corps se détend finalement. J’accepte son contact et intensifie le mouvement en fermant les yeux. Je ne disais rien, profitant simplement ce geste que jamais je n’aurais pu croire possible, je me sens léger, libre, je me sens en paix avec moi-même, et elles restent silencieuse au fond de moi, nous avions enfin trouvé notre âme sœur.

« Je suis tombé amoureux de toi Impera. »

J’étais si bien, j’étais au paradis que ces mots son sortis naturellement de ma gueule, je n’avais pas réussi à contrôler ce qu’il y avait que finalement c’est sorti tout seule. Mes paupières se sont ouvertes et j’ai reculé de peur de mes propres mots. Tournant le visage pour pas affronter son regard, je devais probablement être ringard. Les oreilles pliées sur le crâne, je n’osais plus bouger, ni même parler, j’avais probablement tout gâché, elle allait probablement fuir, car qui voudrait finalement d’un être comme nous ?
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Nehëmah
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Impera
Guérisseuse
Impera
Feux Follets : 196
Mar 7 Jan - 15:04
Il s'était crispé, je l'avais bien senti mais il ne se recula pas pour autant. Nous ne bougions pas tout les deux et même le vent du nord sur nos pelages se faisait ignorer. J'acceptais rapidement ce dont je luttais depuis toujours. Mais c'est la phrase de Nehëmah qui me fit basculer dans un nouveau monde. Je vivais presque dans la peur depuis le tremblement de terre. Je me faisais désirer sans jamais vouloir aller plus loin, car personne ne pouvait m'aimer à part ma défunte famille. Personne et même ceux en qui je pouvais vouer ma confiance ne résistaient pas à ma froideur d'un jour. Sauf un. Les mots qui jaillissent de la gueule de l'espion me glace et me font bouillir à la fois. Il se reculait presque honteux de m'avoir dévoiler un sentiment si pur et je le regardais de mes yeux dorés. J'avais tellement envie de lui dire moi aussi, mais les mots semblaient si étrange venant de moi.
L'espion se refermait soudain sur lui-même, exactement comme moi il y a quelques minutes. Nous étions pareil, provenant d'un même passé, d'une même meute mais ni l'un ni l'autre ne semblait l'avoir vu auparavant. Je m'approchais pour lui dire que tout allez bien mais les mots qui s'ensuivirent furent différents :

- Crois-tu que nous pouvons aimer, Nehëmah ?
demandais-je sincèrement la peur au ventre maintenant.

Je le regardais et un voile de tristesse passa dans mon regard alors que je pensais à toutes mes peurs. Je trouvais la situation depuis le départ si compliqué, mais en y réfléchissant bien, s'était moi la cause de tout ces problèmes.
J'attendais dans le silence avant de reprendre.

- Jamais je n'aurai imaginer construire une vie avec un mâle, tu comprends ?


Je ne le quittais pas des yeux mais je sentais derrière mes paroles que tout pouvait tourner au vinaigre d'un seul coup alors que je faisais durer la chose. Mais j'en avais besoin.

- Tu dois être le seul à savoir véritablement qui je suis Nehëmah et j'ai peur... non,  je suis effrayée que les sentiments que tu viens de m'avouer de soit qu'une erreur. Je ne suis pas cette louve adorable que les autres croient.
Je commence à ricaner en levant les yeux au ciel. Si tu savais ce qui me passe parfois dans la tête lorsque je pense à la meute Akatsuki, vous seriez tous effrayer. Et puis, poursuivis-je plus bas, est-ce que le fait d'aimer n'est-il pas une source du plus grand danger de la vie ?

Tout ces mots n'avaient sûrement pas de sens mais pour moi ils semblaient être devenu vitale. C'était maintenant la peur, cette même peur qui me suivait depuis toujours et m'empêcher même aujourd'hui de suivre mon coeur. J'attendais la réponse de Nehëmah. Je mourrais d'envie de lui dire je t'aime moi aussi, tu es le seul maintenant qui me comprenne et en qui je peux avoir une confiance absolue. Pourquoi était-ce si dure à dire ?
Je refoulais les larmes qui me monter aux yeux, le mâle allait partir et j'allais une fois de plus gâcher la seul chose qui me donnait de l'espoir.
Impera
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Nehëmah
Espion
Nehëmah
Feux Follets : 210
Mar 7 Jan - 19:39

«Au fond de moi, mon coeur bat»
Avec Impera

Un coup de fouet dans le visage, voilà ce qui venait de se passer... En même temps, à quoi devions nous nous attendre ? Il était logique que tout se termine maintenant, nous étions si stupides, croire que toute notre existence pouvait changer en une fraction de seconde. Un rire nerveux sortit de notre gueule, que faire d'autre dans cette situation ? Il n'y avait plus rien à faire, mis à part oublier, pour une fois, je leur demandais de l'aide, et ils ont répondu présent, ma seule famille en se bat monde... Aidez-moi a oublier mes frères...

Mon esprits sombre de nouveau, je ne cherche même pas à m'échapper de leur emprise. Oublier, comme autre fois, et recommencer une nouvelle vie, sans faire cette erreur, car ils seront là pour me protéger des autres.

Il est perdu, il a peur, nous comprenons, c’est pourquoi, nous avons accepté sa requête, on envahi son esprit, l’emportant auprès de nous. Il n’est plus maître de son corps, je sors depuis longtemps au grand jour, et pour la première fois, sous la demande de mon maître.

« Nous n’avons pas les réponses. »

Je me lève et affronte son regard, je ne suis pas lui, et elle le voit. Je dois effacer ce qu’elle était à ses yeux, il souffre, je le sens au fond de mon esprit, parce que nous n’avons jamais eu de réelle chance avec qui que ce soit, et que nous avons tous espérer, que cette malédiction soit enfin brisée, mais elle n’a fait que confirmer ce qu’on pensait au fond de nous.

« Tu as peur d’avancer, tout comme nous. Mais tu nous fais reculer avec ta peur. Tu te cache derrière une image, nous avons fait verser le sang, on nous a fait souffrir. Chaque jour on se met en danger, et pourtant, il n’y a personne dans notre vie. »

On attend, on hésite à partir, mais si on part, on sait que tout sera terminé, alors on attend qu’elle fasse le premier pas.
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Nehëmah
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Impera
Guérisseuse
Impera
Feux Follets : 196
Mar 7 Jan - 21:15
Pourquoi fallait-il que tout soit de ma faute ? Encore et toujours, je m'effrayais et j'effrayais tout ce qui m'entouraient. Je n'étais qu'une bonne à rien, une incapable. Je perdais devant moi Nehëmah, je comprenais pourquoi, tout était de ma faute. Je l'ai encore enfermé, tout est à cause de moi.
Je ne cille pas, je veux me mordre, plonger dans cette mer de glace et je jamais revenir. Ma mère, mon père et sans doute ma sœur m'attendraient. Mais il y avait Yuubae, il y avait ce mâle devant moi.
L'un parla. Il me toise, il va partir emmenant Nehëmah avec lui. C'est peut-être grâce au dernier mot que l'un déclara que je me réveillais enfin. Je me gâchais la vie et celle d'un autre depuis trop longtemps, je n'acceptais aucune vérité, je me cachais derrière un masque, une muraille que tout le monde ignorais. Je n'étais qu'une cruche sans cervelle. Ce fut à ce moment là sans doute que ma muraille éclata dans mon esprit. Ce combat avec moi-même était terminé, et je priais pour qu'il ne soit pas trop tard.

- Oh Nehëmah, reviens, je t'en supplie.

Je m'avançais. Le cœur battant à tout rompre. Je n'allais pas demander pardon pour ma peur. C'était inutile. Je m'adressais à celui qui avait bien résumé ma stupidité.

- Tu as raison sur tout. Je vous fait reculer sans raison, je ne suis qu'une bécasse, tu as raison sur tout sauf sur un point.

Je cherchais Nehëmah dans leur prunelles.

- Il n'y a pas personne. Tu te trompes là-dessus.
Je secouais la tête. Je... Il y a moi, depuis le début, je veux... être avec toi Nehëmah.

Les mots que je trouvais si impossible à dire ne me tuais pas. Au contraire.

- Je t'aime aussi Nehëmah. Je t'aime, toi tout entier.


Les larmes coulaient maintenant sur mes joues. Je n'étais pas si forte, et les larmes montraient mon masque brisé en mille morceaux.
Je m'approchais et avant qu'il ne fasse un mouvement de recul, peu importait qui était en lui à ce moment, je frottais ma tête contre sa joue. Je lui souriais, je refoulais toute la peur que ce geste m'inspirais. C'était terminé. Mes larmes avaient humidifier son faciès.

- Reviens,
murmurais-je. Ne nous quittons plus. Protège-moi. Bâtissons ensemble ce que jamais je n'aurais cru possible. Reviens, je bannirai ma peur, je ne peux pas te perdre. Pas encore une fois. Je t'aime tellement

Je sanglotais heureuse, si soulagée.
Impera
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Nehëmah
Espion
Nehëmah
Feux Follets : 210
Dim 12 Jan - 20:20

«Au fond de moi, mon coeur bat»
Avec Impera

Sa réaction changea, je ne pensais pas que mon frère dirait une chose qui la ferais autant changer. Elle c’était approché, trop près de nous, mais je ne faisais rien, j’étais moins sauvage de que les autres. Elle pleurait à chaude larme et je ne pouvais pas la laisser pleurer de la sorte. Qui étions nous pour la faire pleurer ?

« Même si nous sommes plusieurs ? »

Comment aimer un être comme nous ? J’avais un faible espoir d’avoir une vraie vie. Je n’osais pas frôler son pelage, je n’osais pas la toucher, de peur de la briser, de la faire souffrir. La dernière fois qu’un être vivant m’avais aimé, elle avait fini par mourir. La seule qui ne me voyait pas comme un monstre, qui m’avait dit que mes voix était un don, que j’étais comme mon père. Elle était fière de mon cerbère, mais la vie lui avait quitté et plus jamais on a pu nous aimer normalement… Comment être sur qu’elle n’allait pas disparaitre elle aussi ? Elle qui nous avoue nous aimer comme nous on l’aime. Cela fait si mal, mais en même temps, je me sens léger comme l’air. Nous avions peur, peur que notre maître finisse comme par le passé. Dans un soupire, je rends la place à celui qui est né ainsi. Il nous avait demandé de l’aide, mais il n’avait plus besoin de se cacher, c’était terminé, il avait une chance de gouter au bonheur.

Je m’éveille, après ce qui me semblait être une éternité. Je baisse les oreilles, la vois encore pleurer, j’enfonce mon museau dans son pelage, elle sentait la fleur, c’était agréable. Je ne trouvais pas les mots en réalité, je ne savais pas quoi lui dire. Je ne voulais plus la laisser partir, elle avait une place importante dans mon coeur.

:copyright: Codage par Zagan.
Nehëmah
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Impera
Guérisseuse
Impera
Feux Follets : 196
Mer 15 Jan - 14:23
En un instant, tout peux changer. Une décision, et je devenais apprentie guérisseuse auprès de ma mère. Une tragédie et je perdais toute ma famille. Comment se relever après tout ces choix, ces épreuves que la vie nous fait passer ? Je doutais, tout le temps, je passais mes nuits à faire des cauchemars sur ce que j'aurais pu faire, sur ce que j'aurais du faire. Je ferai n'importe quoi pour Yuubae, mais j'avais depuis longtemps réaliser que jamais plus personne ne pourrai entretenir les battements de mon cœur. Je m'étais caché derrière un masque impeccable, derrière une beauté époustouflante pour simplement m'amuser avec les autres. Je n'avais plus que ça à faire. Certaines femelles ne m'appréciaient pas, et j'avais fait exprès de faire tourner en bourrique certains mâles. Cela ne reflétait que plus ma solitude. L'avenir d'une guérisseuse qui ferait tout pour sauver sa meute même s'il fallait qu'elle s'oublie elle-même.
Et puis voilà qu'un regard, une faiblesse peut-être, avait fait tout basculer. C'est si simple en fait, de changer totalement d'horizon. Comme un battement de cils, on se perd dans certaines éventualités. Nehëmah était celui qui me ferai prendre un tout autre chemin. Mes larmes se transformaient à ce moment en des sanglots de soulagement. C'était lui ainsi que ses autres qui m'avait sortit du brouillard. Comment avais-je pu résister encore et encore ? Je répondais à la question en ricanant nerveusement entre deux sanglots.

- Toi tout entier Nehëmah... plus de secret.

Libérée, voilà ce que j'étais. Impera enfin libre de ses tourments, de ses angoisses ! Je n'étais plus seule. Était-ce juste de ressentir autant de bonheur en l'espace de quelques minutes ? Je sens que Nehëmah reviens vers moi. Comme si je le sentais, j'étais prête à accepter ses camarades en lui. Mes mon coeur appartenait à celui qui enfouissait son museau dans mon pelage. Nous ne parlions plus. Nous profitions tout simplement du crépuscule. Ensemble.
Impera
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