Alors que le crépuscule s'annonçait, je sortais de la tanière pour profiter du coucher de soleil sur la plage. Cette nuit était comme toute les autres, mais je ne voulais pas profiter de ce spectacle seule, non, cette nuit, je voulais être avec eux, avec Yuubae tout entier. C'est pourquoi, lorsque mes pattes toucher la plage de galet, je m'assoyais en face de la mer et poussa un long hurlement. Ce n'était pas un hurlement de détresse, ni même un ordre, non c'était simplement un hurlement pour se rassembler et profiter ensemble d'un moment de calme, sans penser au mal et à nos ennemis, profiter du moment présent et offrir une vision paisible à nos défunts.
C'est le coeur léger que je vois des ombres arrivé, certain avec un morceaux de gibier, d'autre avec leur famille. Il n'y avait pas besoin de mot, le fait d'être simplement ensemble voulait dire beaucoup. Combien de fois avons nous pu être réunis de la sorte ? Pas assez souvent à mon goût, pas assez souvent...
C'est un large sourire sur les babines que je salue ceux qui approche, on s'installe proche les uns des autres, pour affronter la douce brise du nord ensemble. Apophis reste calme, il observe et pose sa tête sur la mienne, fermant doucement les paupières, bercé par le son des vagues. Gardant un oeil bienveillant sur la meute, mon regard parcourt chaque corps, chaque âme avec amour. Les savoir heureux et en bonne santé était mon voeux le plus cher.
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Henael
Impera
Guérisseuse
Feux Follets : 196
Mer 22 Jan - 17:23
Je baillais fortement alors que je rangeais mes fleurs séchées de la saison dernière. Elles commençaient à être un peu abîmées avec l'humidité de la mauvaise saison. Mais heureusement, elles n'étaient pas encore complètement fichus. Je reniflais le fond de mes petites cavités pour vérifier que j'avais bien enlevé tout ce qui était abîmés et je me retrouvais à avoir envie de recracher la cuisse de lapin que j'avais engloutis il y a une heure à peine. L'odeur de la menthe me faisait tourner de l’œil en ce moment... Je reculais pour aller boire un peu d'eau de mon ruisseau le museau froncé. Il n'y avait personne dans ma tanière depuis deux jours, cela était bien étrange qu'il ne se soit rien passé mais, d'un autre côté, c'était une merveilleuse chose, de plus, je n'étais pas au meilleure de ma forme en ce moment, il fallait se l'avouer. Humeur mais surtout fatigue, j'avais constamment envie de dormir. Moi qui ne mange pas beaucoup d'habitude, j'avais tout le temps envie de grignoter... Je savais très bien ce qui se passé. Je n'arrivais d'ailleurs toujours pas à y croire. Je pouvais très bien passer d'un stade d'angoisse suprême à une excitation et un bonheur incroyable. Voilà déjà un temps que j'en avais parler à Nehëmah. Nos émotions devaient actuellement être semblables mais nous n'en avions encore parler à personne. Je n'avais aucune idée du fait que ça se voyait ou pas. Des pas précipités parvinrent jusqu'à ma tanière et une chasseuse entra : - Bonjour Impera. Henael a appelé la meute pour un rassemblement à la plage ! Rien de grave mais je me doutais que tu n'aurais pas entendue.
Les oreilles droites, je remerciais la louve qui attendait devant l'entrée. - Tu as besoin d'aide pour quelque chose ?
Je plissais les yeux avant de lui dire non d'un signe de tête. Elle sortit en trottinant pendant que je m'étirais légèrement irritée. L'idée d'un rassemblement me plaisait bien, cela faisait longtemps que Yuubae n'avait pas été réunit, mais l'idée de se rendre à la plage m'épuisée déjà. Enfin bon, j'avais besoin de me déguerpir les pattes. Je sortais de ma tanière et un grand sourire s'étala sur mon museau lorsque j'aperçus Nehë arriver vers la caverne. Je me mis à courir un peu et l'air frais faisait un bien fou ! Je frottais ma tête contre la sienne en sentant son odeur qui me rassurait tellement.
- Tu vas bien ?
C'est flanc contre flanc que notre chemin continua jusqu'à la plage.
Impera
Nehëmah
Espion
Feux Follets : 210
Mer 22 Jan - 18:07
«Un sourire éternel» Avec Yuubae
Je restais assez près de la meute depuis qu’Impera m’avait annoncé sa grossesse. J’essayais de l’aider, mais ses sautes d’humeurs n’était pas toujours simple. Je savais que ce n’était que passager, et je la plaignais, elle s’épuisait rapidement, et demandais beaucoup d’attention.
Lorsque le hurlement de la dominante retentit, je me rends jusqu’à la tanière de la guérisseuse pour l’accompagner jusqu’au rassemblement. Sur le chemin, je m’arrête pour prendre un lièvre dans le garde-manger pour le donner à ma femelle. A quelques mètres de sa tanière, elle finit par me voir et vient dans ma direction. Je pose la proie morte pour lui rendre ses caresses. Je lèche son visage avec affection, être auprès d’elle est comme une délivrance.
« Auprès de toi, je vais toujours bien. »
Reprenant ma proie, je suis ma femelle en souriant, la voir aussi heureuse me fait plaisir. Je reste à quelques centimètres d’elle, prêt à grogner contre ceux qui s’approcherait trop. On s’installe assez proche des autres, je lâche la proie devant la guérisseuse, maintenant qu’elle mangeait pour plusieurs, j’avais l’impression que le petit s’amusait à commander à toute heure. Je m’allongeai prêt de la louve en posant le museau sur son dos, osant lui lécher le pelage à certain endroit pour la rendre plus belle qu’elle ne l’était déjà.
Eikthnos se reposait au sein de la meute, une dure journée de chasse était derrière elle et elle était vraiment fatiguée. Elle parlait calmement avec d’autres chasseurs de tout et de rien, partageant les meilleurs points de chasse en cette période difficile de l’hiver. L’hurlement de l’Alpha vint s’élever dans les airs et les oreilles d’Eikthnos se dressèrent d’instinct et elle se releva, jetant un coup d’œil à ses collègues.
Ils décidèrent tous de répondre au cri et de se déplacer vers la plage, là où l’appel avait été lancé. Ils n’étaient pas pressés et prenaient le temps. Certains prennent de quoi manger mais Eikthnos se sentait trop fatiguée que pour transporter une proie jusqu’au lieu de rendez-vous. En chemin, elle vit plusieurs congénères se diriger eux aussi vers la plage.
En arrivant près de la plage, elle vit que plusieurs loups étaient déjà présents. La majorité était déjà présente même si certains loups manquaient aussi à l’appel. Elle salua son Alpha d’un sobre hochement de la tête et regarda les autres loups présents. Cherchant de ses yeux la nouvelle Bêta, allait-elle venir ?
Ft. Yuubae
Eikthnos
Diamantis
Zêta
Feux Follets : 609
Jeu 23 Jan - 20:33
Non, il est hors de question que une de ses ''nounous'' me donnent quoi que se soit ! J'étais dans la grotte à l'heure du repas pour les louveteaux. Une nourrisse essayait désespérément de me donnait à boire et à manger, mais c'était le même résultat à chaque fois : il n'y avait que Apollo et Lunaire pour me donnait à manger. Et aussi Henael, maintenant que je sais qu'elle est de ma famille.
Je me faufile entre les louveteaux et les nourrisses pour rejoindre un coin de la grotte pour rêvasser tranquillement, seul fasse au mûr. Mais, il y a un autre endroit où je peux faire ce que je veux. Ma grotte secrète !
A peine suis-je sortis de la grotte familiale, qu'un hurlement retentit. Et se hurlement je le reconnaîtrait entre mille : c'est celui de tata Henael ! Comme je ne sais pas trop où il faut aller, je décide de suivre le groupe de loups qui s'agrandissait au fur et à mesure. Je cours le plus vite possible. Je sais très bien que se n'était pas un cri d'alerte. Non, loin de ça, c'était un cri de rassemblement. Oui, elle voulait montrer à cette si grande famille, nous les Yuubae, un moment magique à partager. Inoubliable à nos yeux, qu'on aller vivre tous ensemble.
Diamantis
Apollo
Veilleur
Feux Follets : 34
Lun 27 Jan - 21:21
ft. Yuubae
Un sourire éternel
La patrouille du soir vient de terminer de me faire son rapport quand le hurlement de notre alpha retentit. Immédiatement, les trois sentinelles me regardent pour savoir s’ils peuvent prendre congé. Je leur permets évidemment de rejoindre Henael. Ce n’est pas tous les jours qu’elle sonne le rassemblement. Il faut profiter de ce genre de moment. D’autant plus que, d’après les récents rapports, tout va pour le mieux. Nous devons toujours rester vigilant mais une soirée de repos ne peut que nous faire du bien.
Avant de me mettre également en marche vers la plage, je passe par la pouponnière, espérant pouvoir récupérer Diamantis. Malheureusement, la petite tanière est vide. Les nourrices ont déjà dû amener les louveteaux au rassemblement. Ce n’est pas grave, je la retrouverai là-bas.
– Je savais que tu serais là.
Je me retourne pour faire face à ma jumelle. Je la vois de moins en moins ces temps-ci. Entre mon rôle de Veilleur et Diamantis.
– Suis-je si facile à lire ? Lui répondis-je, de très bonne humeur. – Pour moi tu l’es, me répond t-elle du ton taquin qu’elle ne prend qu’avec moi.
C’est en discutant gaiement avec Artémis que je rejoins la plage rocheuse. Presque tout Yuubae est déjà présent. Je ne pensais pas avoir mis autant de temps.
– Regarde, elle est là.
Suivant du regard la direction que pointe ma sœur du museau, mes yeux finissent par se poser sur une petite boule blanche, assise dans un coin. On dirait que Dia a encore du mal à se mêler aux autres.
Suivit par ma sœur, je m’approche de ma fille et m’assois à côté d’elle. Ma fille. Ça fait toujours aussi bizarre de la dire.
– Coucou Dia. Tu es contente d’être là ?
Artémis salue sa nièce tandis que je donne un petit coup de langue sur la tête du louveteau. Ma sœur commence alors une conversation, que je ne suis pas vraiment, avec Dia. Mon esprit est tourné vers autre chose. Vers quelqu’un d’autre. Où donc peut bien se trouver Lunaire ?
Apollo
Lunaire
Bêta
Feux Follets : 544
Jeu 30 Jan - 18:49
- Lunaire ?
Silence. Elle remue à peine, demeure là, les yeux obstinément posés sur le cours d’eau créé par la cascade. Ses lèvres sont pincés, presque serrés sur des mâchoires écrasées l’une contre l’autre. Elle retient des soupirs ; non, pire, ce sont des râles de rage qui menacent de s’échapper de sa bouche. Elle cherche à les maîtriser comme on balance une poignée de sable pour étouffer un feu mais ses efforts sont vains. Elle le sait.
- Allez, viens. C’est l’heure du rassemblement. Tu n’as pas entendu Henael ?
La voix de son père l’agace. Ses inflexions, la douceur qui y règne, l’amour qu’on y entend, la chaleur qui s’en dégage. Son odeur aussi, l’énerve. Tout comme les souvenirs qui y sont rattachés, les heures d’insouciance passées à ses côtés. Les rires, les jeux, le bonheur.
Ses épaules tremblent. Elle arque le dos pour se retenir, pour ravaler son venin. Chaque respiration est pénible. L’air paraît chaud puis glacé, redevient brûlant comme de la lave en fusion. Elle cherche son souffle, réalise qu’il est coincé dans ses poumons trop étroits. Elle se sent mal, a l’impression d’un vertige, d’une nausée.
Mais Lunaire sait ce que c’est. Pas une maladie, pas un truc qui peut se soigner : un trop-plein de stress qui la fout en rogne pour des conneries, une sale pression sur sa trachée qui ne veut plus se barrer.
- M’en fous. Veux pas.
Ouais. C’est puéril. Son père se rapproche. Il a deviné. Bien sûr qu’il a deviné ; il devine à chaque fois. Il la pousse doucement, se prend un coup de crocs sur le museau en avertissement ; il recommence. Encore, encore. Elle éclate comme une bulle de savon, se jette sur lui sans un mot. Son corps entier est secoué de tremblements excédés. Sa bouche articule un « arrête » saccadé, haché. Il esquisse un sourire doux.
- J’ai été trop loin ? - Oui.
Sa voix est encore plus sèche que prévu.
- Toi aussi, Lunaire.
Elle plisse les yeux sans comprendre. Il se délivre, se redresse, puis pose sa patte sur le crâne de la jeune femelle.
- Avec ça. (Il passe ensuite ses coussinets sur son cœur.) Avec ça. (Sur ses épaules.) Avec ça aussi. (Il s’assied finalement en face d’elle.) Tu ne peux pas aller plus vite que le temps ou repousser sans cesse tes limites. Tu vas te tuer. Stupidement, en plus. Un bon meneur sait quand se battre mais aussi quand revenir auprès des siens pour se ressourcer.
Lunaire le jauge durement, les lèvres scellées. Elle comprend ce qu’il veut dire mais n’est pas sûre d’être prête à renoncer au stress. C’est lui qui l’encourage à se lever avant les autres, lui qui la pousse à faire non pas seulement son boulot mais aussi celui de ses congénères. Au cas où. Se calmer c’est s’arrêter. C’est penser, c’est réfléchir, peser le pour, le contre. Au final, se calmer c’est remuer comme un animal en cage.
Son père obtient sa reddition d’un regard sévère qui n’appelle aucune réponse, aucune réplique. C’est un air qui lui faisait peur enfant et qui, bizarrement, n’a pas moins d’effet sur la Lunaire devenue Bêta. Elle soupire, lui emboîte le pas lorsqu’il se lance vers la plage. Ils sont en retard.
La gradée attend d’abord un peu à l’écart, puis ses prunelles s’égarent sur le corps blanc de sa meilleure amie. Une bouffée de culpabilité lui étreint le cœur en pensant à l’affront que Lunaire s’apprêtait à faire en ne venant pas au « repas de famille » ; ses épaules s’affaissent, sa colère décroît peu à peu. La Bêta prend quelques minutes pour saluer ses parents mais décide de ne pas s’attarder avec eux. Elle préfère rejoindre une boule de poils qui a le drôle de pouvoir d’apaiser ses tourments : Diamantis.
Apollo est dans le coin, sa jumelle aussi. Lunaire leur adresse un sourire mesuré comme ceux des adultes qui ne veulent pas trop se dévoiler. Elle ne s’immobilise que pour s’asseoir à côté du petit diable blanc et lui donner un minuscule coup de museau sur la joue.
- Dis, dis, joli trésor. Tu ne trouves pas que Papa a pris un peu des fesses ces derniers temps ?
Sa bouche s’arme d’un sourire espiègle alors que Lunaire coule une œillade à la cible de ses mesquineries. Paradoxalement, à peine a-t-elle retrouvé ces deux êtres avec qui ils forment une famille recomposée que ses peurs — qui lui semblaient si importantes une heure plus tôt — se sont désagrégées.
Lunaire
Henael
Alpha
Feux Follets : 152
Ven 31 Jan - 9:46
«Un sourire éternelle» Avec Yuubae
Doucement, la plage se remplit. Ils arrivent à tour de rôle, calme et serein, mais la dernière qui arrive possède un visage bien étrange, un visage que je n'aimais pas voir. Son sourire apparaît comme un éclat lorsque son regard s'approche de sa fille, une douce chaleur m'envahit, mon corps rejoins ceux de mes congénère. Je m'assoie auprès d'eux, partageant un moment agréable en leur compagnie.
« Je suis heureuse de tous vous voir en cette belle soirée, le pire et derrière nous et la belle saison approche à grand pas. »
Un sourire chaleureux sur les babines, ma carapace fondait doucement, mais prête à se former de nouveau lorsque cela sera nécessaire. Mon regard parcourrait toute l'assemblé, et rien ne pouvait me faire plus plaisir que de les voir tous réunis et en bonne santé. Je me raclais la gorge en voyant la guérisseuse tricolore, avec un large sourire sur les babines.
« Nous allons bientôt avoir un heureux événement à ce que je vois, toute mes félicitations Imepra. »
M'allongeant doucement, je gardais mon regard fixé sur la louve, j'étais vraiment heureuse pour elle et espérait secrètement que cela arrive bientôt à Lunaire.
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Henael
Impera
Guérisseuse
Feux Follets : 196
Ven 31 Jan - 19:31
Nous arrivons sur la plage encore au début du rassemblement. Il n'y a pas encore tout le monde mais je distingue quelques têtes que je salue d'un large sourire. Une fois installée, je souffle un coup en évitant de montrer ma fatigue soudaine et je profite du moment présent. J'emplie mon sens de l'odeur de mon compagnon et j'observe ce qui se passe autour de moi. Je suis ravie à la vue des deux femelles gravement malades pendant ce rude hiver, ce soir là souriante et en pleine rigolade. Pas de perte malgré ce temps catastrophique, Yuubae s'en était sortie d'une main de maître, c'est à ce moment là que mon regard se planta vers l'alpha. Cet alpha à qui je devais tout. Elle, que j'avais déjà remercié, Henael portait merveilleusement bien ce rang. Il n'y avait qu'elle pour diriger autant de loup vers la lumière. Les nourrices et les louveteaux arrivent et mon coeur s'emballe un instant. Je me tourne vers Nehë la mine radieuse. - C'est bien qu'elle fasse ça, les beaux jours vont revenir rapidement maintenant. Enfin, je l'espère vivement...
Mon regard se pose vers Lunaire qui vient tout juste d'arriver. Je cesse de sourire devant ce regard avant de la perdre de vue. Un coup de langue de mon compagnon me ramène sur terre et je suis épatée par la vue de Yuubae réunit sur cette plage. Henael prend la parole, parole d'espoir et de renouveau, elle avait bien raison ! Le mal était derrière nous. Le passé était derrière nous, il n'y avait que l'avenir maintenant. Lorsque ses yeux croisèrent les miens je sentis mes oreilles me chauffer. La gêne s'empara de moi lorsqu'elle annonça clairement que mon ventre avait grossis pour une raison particulière. Je souriais timidement, me pressant un peu plus sur Nehëmah. Voilà, c'était un nouveau cap qui passait, si certains n'étaient pas au courant, il n'y avait plus de secret. J'inspirais un coup avant de calmer ma respiration.
- Merci beaucoup, cela se voit tant que ça ? continuais-je avec le regard rieur pour me détendre.
Je commençais du coup à machouîller un peu du lièvre à mes pattes écoutant les conversations de chacun. J'étais agréablement touchée d'avoir reçu l'approbation d'Henael.
Impera
Nehëmah
Espion
Feux Follets : 210
Sam 1 Fév - 12:01
«Un sourire éternel» Avec Yuubae
Je reste silencieux en voyant le reste de la meute approcher doucement. Après plusieurs minutes, toute la meute semble réunie. Je pose mon museau sur le dos de la guérisseuse après qu’elle m’ait léché le visage. L’annonce de la dominante me surpris et Impera sembla un peu gênée je dirais. J’affichais un faible sourire, tout en léchant le visage de ma bien aimée jusqu’au pointe de ses oreilles.
« Tu dois probablement être la seule à ne pas le remarquer. »
Je blottissais mon visage contre son cou, j’étais heureux, cela devait sans doute se voir, je me sentais enfin normal, enfin libre de mes faits et geste, et ils arrivaient à rester silencieux, ils étaient acceptés par celle qui partageait désormais ma vie. Après plusieurs minutes, je pose de nouveau mon museau sur son dos pendant qu’elle mange doucement le lièvre que je lui avais apporté plus tôt.
Eikthnos regardait les autres loups arrivés mais son regard et son esprit vagabondait un peu aléatoirement, ne pensant à rien de précis, ni de regardant quelque chose de précis. Elle fut tiré de sa torpeur quand l’Alpha prit la parole. Sa tête se tourna alors écoutant Henael maintenant que la plupart des loups étaient présents.
Quand elle félicita Impera, Eikthnos remarqua effectivement que la guérisseuse semblait enceinte. Elle n’avait jamais fait attention mais c’est vrai que c’était assez flagrant. Elle sourit à la guérisseuse et souhaita en même temps que d’autres loups de la meute « Félicitation ! ».
C’est vrai qu’Impera et Nehëmah étaient mignons tous les deux. Eikthnos se demandait si elle aussi trouvera un jour l’amour de sa vie. Elle était encore jeune adulte et avait toute la vie devant elle pour trouver un compagnon idéal mais comme la plupart des jeunes adulte, elle voulait que les choses se passent rapidement alors qu’il n’y avait aucune raison de se presser.
Ft. Yuubae
Eikthnos
Diamantis
Zêta
Feux Follets : 609
Mer 5 Fév - 16:50
Je rejoignis papa essoufflé par ma course et mes slalomes pour dépasser les autres loups et pour fêter se rassemblement le plus rapidement avec ma famille. Mais, il est où papa? J'ai peut-être était plus vite que lui. Ne le voyant toujours pas après un deuxième coup d'oeil, je décide de m'asseoir en regardant la plage, seul.
Ce n'est qu'après que je distingue papa se dirigeait vers moi avec tata Artémis. Cette dernière me salue, et quand à papa, il me lécha le visage. Artémis commença à parler, mais je ne l'écouta pas, je regardait papa, perdu dans mes pensé. Il ne manquait qu'une chose pour que cette soiré soit parfaite : maman.
Je me leva à la recherche de maman, elle arriva avec un loup mâle beaucoup plus âgé quelle. Peut-être son papa. Je me rappela aussiôt que je ne l'avais jamais vu avant. Je suis sûr qu'il est gentil, comme ça fille!
Elle dirigea vers moi, salua papa et Artémis, qui m'avait suivie, et me déclara quelque chose qui me fit amusé :
- Dis, dis, joli trésor. Tu ne trouves pas que Papa a pris un peu des fesses ces derniers temps ?
J'éclater de rire dans le seconde même. Je ne peux m'empêcher de regarder le derrière de papa. Cela dit, elle n'avait pas tord : elle n'était pas immense, mais tout de même. Bien évidemment, papa n'était pas d'accord avec cela. Et ce fut partit en débat. Ah, la famille... Mais, attend, après le discours qu'à fait tata Henael, je ne les ni vu ni entendu. Pourquoi ne pas allez la voir?
En pleine discution, je tire doucement la queue de papa, pour qu'elle m'entende. Avec ma si petite voix, je pourrais passer inaperçu!
- Dit papa, on peut aller voir tata Henael?
Diamantis
Apollo
Veilleur
Feux Follets : 34
Mar 18 Fév - 15:34
ft. Yuubae
Un sourire éternel
Je m’étais résolu à passer la soirée avec Dia et Artémis quand Lunaire et son père sont arrivés. J’ai d’abord cru qu’elle resterait avec ses parents avant de s’approcher de nous pour la plus grande joie du louveteau d’on la queue frétille avec excitation.
A peine arrivée, ses premiers mots sont une pique à mon égard. Une pique par originale du tout si je puis me permettre.
Devant mon air renfrogné, ma sœur se met à rire et nous laisse pour aller discuter avec des amis à elle. Avant de partir elle dit au revoir à Lunaire et Dia et me murmure à l’oreille : « Arrête de te laisser marcher sur les pattes, petit frère. »
Je grogne légèrement alors qu’elle part, riant dans sa barbe. Ce n’est pas forcément le fait que je ne sois pas son « petit » frère qui m’énerve mais plutôt le fait qu’Artémis semble considérer que Lunaire est une source intarissable de piques envers ma personne. Qu’ils viennent d’elle, de ma sœur ou de n’importe qui d’autre. Au final, ce n’est pas vraiment faux mais j’aime penser que la Bêta n’est pas la seule à pouvoir lancer une bonne petite remarque cinglante de temps en temps.
Henael prend la parole avant que mon cerveau n’ait pu trouver quelque chose à dire qui soit assez cinglant tout en n’étant pas méchant et sans choquer Dia.
Tant mieux, voilà qui dérivait le cours de la conversation. Je n’avais pas particulièrement envie qu’on parle de ma soi-disante prise de poids. Quoi que, je fais moins de rondes depuis que je suis Veilleur. J’aurais vraiment pris des fesses ?
J’étais en train de me dire qu’Impera et Nehëmah avaient de la chance, qu’ils s’étaient bien trouvés et qu’ils étaient adorable, quand de petits crocs se mirent à tirer sur ma queue.
Amusé, je réponds à Dia en lançant un coup d’œil à Lunaire.
– Bien sûr qu’on peut aller la voir. On ne va tout de même pas la laisser toute seule. Après toi, petit démon blanc.
Apollo
Lunaire
Bêta
Feux Follets : 544
Dim 23 Fév - 19:38
Lunaire ronronne de plaisir lorsque le rire de Diamantis résonne dans l'air. Elle, au moins, a de l'humour ! Ce qui n'est pas le cas de son « père » qui boude. Lunaire, en bon môme, hausse les épaules en levant les yeux au ciel. Ouais. C'est lui qu'on emmerde mais c'est elle qui râle.
Henael prend la parole, rompant quelques secondes durant l'atmosphère familiale créée. La Bêta laisse ses prunelles glisser vers la guérisseuse, un peu surprise. Impera ? Elle se penche sans discrétion aucune pour apercevoir le bidon rebondi ; son front se pare d'un pli anxieux. Depuis quand ? Avec qui ? Nehëmah ? Mais il ne parle jamais ! Non pas que Lunaire puisse juger ses camarades, hein. Elle n'est pas forcément un meilleur exemple ; Nehëmah, lui, au moins, n'apprendra pas de conneries à ses enfants. On ne peut pas en dire autant de l'ancienne Veilleuse.
Pourtant, voir les formes arrondies sur Impera lui donne des bouffées de jalousie. C'est mesquin, bien sûr. Cela ne l'empêche pas non plus d'être sincèrement heureuse pour la guérisseuse, ou d'espérer que la grossesse se passe bien ; mais, merde, pourquoi elle n'a pas le droit à la même chose ? Elles ont presque le même âge ! Les mâles ne se dépêchent pas de lui faire « sincèrement » la cour, à elle. Non, ils ne s'intéressent qu'à ses chaleurs. Une petite moue frôle ses lèvres le temps d'une seconde, finalement remplacée par un sourire lorsque ses yeux reviennent sur sa fille adoptive.
Celle-ci enquiquine joyeusement son paternel, ce qui donne des idées à Lunaire elle-même. Non, ce n'est pas une gamine. Elle suit seulement les bons exemples des autres ! Lorsqu'il acquiesce à la demande badine de Diamantis — d'aller voir Henael —, Lunaire les accompagne. Elle marche doucement à la hauteur du mâle, se rapproche assez pour murmurer à son oreille sans être entendue de leur protégée.
- Dis, dis ! Moi aussi je peux te tirer sur la queue ?
Oh, bien sûr, l'audace de sa propre répartie lui file le rouge aux joues ; ses pommettes crament littéralement de gêne mais ses yeux pétillent d'une malice sans bornes. Non, elle n'est pas plus féminine — ou délicate — qu'un soldat au rire gras. Elle a même un humour un peu noir ou un peu crade.
Elle lui adresse un grand sourire canaille, presse le pas pour rejoindre Diamantis, puis se lance à l'assaut de la forteresse « Henael » en se roulant sur le dos à ses pattes pour lui mordiller les os. C'est à se demander qui est le bébé et qui est la maman.
Lunaire
Henael
Alpha
Feux Follets : 152
Mar 25 Fév - 13:36
«Un sourire éternelle» Avec Yuubae
Lunaire et sa famille se rapproche de moi, elle semble moins mature que d'habitude, en temps normal, devant tout le monde, elle reste plus "professionnel" je dirais. Alors que tout le monde félicitait la grossesse d'Impera, mon regard se tourna vers la Bêta qui semblait retrouver son âme d'enfant. Un petit sourire en coins, je donne un léger coup de museau sur Diamantis pour la saluer.
« Et pour vous ? Quand est-ce que Apollo et toi vous allez faire des petits pour agrandir cette famille ? »
Je n'étais pas vraiment pressé d'être de nouveau tante, mais je pouvais deviner que Lunaire avait probablement des projets en tête, de fonder une vraie famille. Beaucoup de femelle le désirait et il y avais celle qu était comme moi et qui n'en avait pas vraiment envie. Leur bonheur était amplement suffisant pour que je sois heureuse et épanouis, il ne me fallait rien de plus.
:copyright: Codage par Zagan.
Henael
Impera
Guérisseuse
Feux Follets : 196
Mer 4 Mar - 14:13
Dans un petit cocon. Oh oui, j'étais dans un petit cocon de bonheur entourée de tout mes semblables. Cette famille qui s'était unis après plusieurs désastres répétés. Je terminais mon casse-croûte, sans aucune anxiété. J'étais là, protégée par tous, proche d'une minuscule famille qui allait se compléter dans quelques temps. Pour rien au monde je ne regrettais les choix que j'avais du faire il y a peu. J'écoutais ainsi les conversations de tout le monde. Je bénissais Henael encore et toujours. Je sentais le souffle chaud de Nehëmah sur ma nuque. Un peu d'agitation et je regardais la petite adoptive de Lunaire et d'Apollo avec envie. Plus que quelques semaines... Il fallait patienter encore un peu. Les jours les plus dures commençaient, mais ne parlons pas de choses qui fâche ! Il fallait profiter de l'instant présent, il fallait que sa dure pour toujours. Bien que... il était certains que des temps sombres reviennent hanter ces terres.
Impera
Nehëmah
Espion
Feux Follets : 210
Jeu 2 Avr - 11:23
«Un sourire éternel» Avec Yuubae
Les regards se portèrent directement sur Lunaire et Apollo, tout en passant sur leur fille adoptive. On s'attendait à une réponse de leur part, mais personnellement, je n'y prêtais pas une grande attention. Je préférais m'occuper de ma petite famille qui allait bientôt devenir plus bruyante et plus agitée. Je ne savais pas encore vraiment ce qui m'attendais, mais j'étais impatient et en même temps assez nerveux, deux sentiments complètement opposés qui se mélangeaient. Ça me nouait l'estomac et par moment, je devais admettre que j'étais content de partir en mission. La pression était moins importante et je pouvais penser à autre chose durant ce laps de temps où je vivais seul. Ce n'était pas vraiment l'esprit d'un futur père, mais je ne pouvais pas me changer.
Posant mon museau sur le dos de la guérisseuse, je regardais ce qui nous entourais. C'était toujours agréable de se reposer de la sorte et de penser à autre chose qu'à nos devoirs. Cela faisait aussi du bien de ne plus avoir l’attention sur soi. Maintenant, c’était au tour de Lunaire et d’Apollo, en espérant que plus rien ne me place au centre des regards. C’était la chose que je haïssais le plus, qu’on m’observe…
Eikthnos fit des grands yeux en regardant Lunaire agir ainsi. C’était tellement inhabituelle, elle ne savait pas que la bêta pouvait être ainsi et retomber en enfance. C’est vrai que l’enfance manquait parfois à la jeune louve, après tout on est tellement insouciant et on ne se préoccupe pas de tous les problèmes des adultes mais voilà il fallait grandir, prendre des responsabilités mais le comportement de Lunaire rappelait un peu que même les adultes pouvaient se montrer un peu « jouette » de temps à autre.
C’est vrai qu’Eikthnos ne s’était jamais fait la réflexion, comme ils avaient Diamantis, elle n’avait jamais imaginé que Lunaire et Apollo pourraient avoir d’autres petits, pourtant cela serait la suite naturelle des choses, c’est assez courant d’avoir plusieurs petits. Eikthnos savait qu’elle serait toujours étonnée de voir son idole de toujours être maman mais s’était vraiment quelque chose de magnifique et la meute grandissait petit à petit avec toutes ses naissances… Son regard se détourna un peu de la famille et elle parla de tout et rien avec d’autres loups.
Ft. Yuubae
Eikthnos
Diamantis
Zêta
Feux Follets : 609
Mar 7 Avr - 15:55
Nous marchions donc dans la direction de tata. Quelques loups, un peu à la traînent, félicitèrent encore Impera. Par curiosité, je regarda le ventre de la guérisseuse, même si c'est mal poli. J'ai tellement envie d'avoir des frères et soeurs, mais est-ce que papa et maman le veulent? Je ne pense pas sinon j'en aurais déjà eu au moins un. Peut-être qu'ils ne s'aiment même pas? Je ne sais pas pourquoi mais je me pose souvent trop de question et ça fait mal au crâne! Je commence à le sentir pale... Et j'ai la tête qui tourne. Qu'est-ce qui me prend tout à coup? Il ne faut pas que les autres voient que je me sens mal, il faut que j'ai l'air naturel.
Je détourna les yeux d'Impera pour constater que... Maman faisait n'importe quoi?! Si elle a envie de retourner en enfance rien ne l'empêche, c'est sa vie après tout. Cela ma choqué voilà tout. Mais je pense que je n'était pas la seul : tout les regards étaient rivés sur nous. Cela me stresse encore plus. Je vais finir par m'évanouir, je le sens. Non, ce n'est qu'une illusion, tout va bien se passer! J'en est la certitude! Plus ce que c'était moi qui avait proposé pour aller voir Henaël, je décida donc d'aller lui parler, du tons le plus normal possible. J'espère qu'elle n'avait pas remarquer mon attitude bizarre. Non, elle ne pouvait pas le remarquer, mon talent d'acteur était bien trop performant. Je n'écouté pas tout ce qu'elle disait, un mot sur deux je dirais. Je lui disait que j'étais sur la lune, que je réfléchissais, mais je crois qu'elle soupsonait. Mieux vos que je quitte cette endroit. Mais mes pattes m'empêchèrent de bouger, c'était un trop belle endroit avec toute la meute. C'était si rare qu'il ne fallait pas que je loupe ce moment. Tant pis, je ferais avec... Je ne dois pas être trop malade, je ne c'est même pas d'ailleurs pourquoi je me sens si mal. Mais ça va passé, je le sais. Ce n'est pas grand chose...
Diamantis
Apollo
Veilleur
Feux Follets : 34
Mar 7 Avr - 19:06
ft. Yuubae
Un sourire éternel
Lunaire s’apprête à faire quelque chose. Je le vois dans son regard. Et, comme toujours, ce quelque chose va être à mon encontre, je n’ai aucun doute là-dessus.
Un murmure. Une simple question.
Au final, elle a l’air plus gênée que moi. Sa question me fait même rire. Il faut croire que j’ai l’habitude de ce genre d’approche venant de sa part. Encore heureux qu’elle ait murmuré. Je n’aurai pas voulu que Dia entende. Ni ça, ni la suite.
Je lui donne un coup avec cette fameuse queue qu’elle veut tant tirer alors que nous marchons vers Henael. Je n’ai pas besoin de me retenir avec elle. Elle n’a peut-être pas le titre de guerrier mais ça ne change rien à sa force physique ou mentale. A part la bousculer, un coup de queue ne lui fera pas grand-chose.
– Fais attention à ce que tu demandes ma chère. Si tu ne fais pas attention, tu risques de l’obtenir.
Je ne sais même pas si elle a entendu ce que j’ai dis puisqu’elle part immédiatement s’amuser avec son Alpha de meilleure amie. Peu importe. J’avais plus important à penser. Henael discute avec Diamantis alors que je m’assoie à côté d’une Lunaire toujours à terre. Le problème n’est pas que Dia discute avec sa tante ou même que sa mère s’amuse comme un louveteau. Les deux cas me font plutôt sourire.
Ce qui m’inquiète, c’est que ma fille n’a pas l’air dans son assiette. Elle allait très bien tout à l’heure mais là, on dirait qu’elle fatigue. Après tout, elle reste un louveteau. Elle ferait mieux de se reposer au lieu de passer les nuits à aller voir la lune.
Je n’ai, cependant, pas vraiment le temps de parler à Dia puisque Henael reprend la discussion, cette fois à l’intention de Lunaire.
Hum. Des petits ? Henael se rappelle t’elle que nous avons adopté Diamantis par la force des choses ? Parce que Lunaire et moi l’avons sauvé lors d’une mission commune ? Qu’est-ce que je raconte, évidement qu’elle s’en rappelle. C’est l’Alpha après tout.
D’ailleurs, je vois ici une bonne opportunité pour embêter Lunaire. Elle est loin d’avoir eu son compte pour aujourd’hui.
Toujours assis prêt d’Henael et Diamantis, je tourne mon regard vers Lunaire et lui demande, avec le ton le plus sérieux du monde.
– C’est vrai ça ! Quand est-ce qu’on va avoir d’autres petits Lunaire ?
Toi qui avais si hâte de jouer avec moi, tout à l’heure.
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