Thème n°4 - Aurore Étoilée - feat Lunaire
 

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L'amour d'une mère [PV Olympe]
Impera
Guérisseuse
Impera
Feux Follets : 196
Jeu 5 Mar - 19:25
Et voilà. J'avais l'impression qu'une vie entière s'était écoulée, mon enfance, mon apprentissage et mes débuts en tant que seule guérisseuse d'une meute entière. Il s'en était passé des choses depuis le début de Yuubae. Des larmes, des angoisses, des cauchemars, mais aussi des rencontres, des secrets révélés et une changement radical dans ma tête. J'avais du mal à croire, aujourd'hui en tout cas, qu'il y avait un peu moins d'un an, je ne dormais pas, j'angoissais pour tout, je me cachais derrière un masque de délicatesse et de raffinement sans que personne ne puissent sonder mon âme. Encore il y a peu, je me sentais incapable de rien, je me sentais, malgré mon rôle important dans ce système, je me sentais comme faiblarde. C'est Nehëmah, lui qui m'a ouvert les yeux sur cette vie que je gâchais. C'est Lunaire et Apollo qui m'ont aider à prendre conscience de ma force. Et c'était grâce à ce petit coeur contre mon ventre qui avait fait de moi, une jeune louve sûr d'elle, fière et puissante. Oui, je me sentais puissante, j'avais découvert que mon pouvoir était bien plus qu'une simple utilisation de l'eau. Il pouvait me sauver la vie et si je n'étais pas une spécialiste des combats, je savais maintenant que l'eau me sauverait quoi qu'il en coûte. Elle défendrait ma famille, ma meute. L'ancienne Impera était enterrée, loin sous la glace. Ma soeur espionne Akatsuki n'était plus dans mes pensées. Seule l'amour que je portais au miens était important.
La merveille de l'amour était née il y a maintenant 1 lune. Je voulais me rappeler du jour ou elle avait respirait l'air de la tanière. Le jour où elle avait sentit tout l'amour qui l'entourait. Olympe. Voilà comment nous avions décidé de l'appeler. Olympe pour une force et une joie de vivre. Olympe pour une beauté incommensurable. Une lune, et ma petite, non, notre petite avait déjà bien changé.
Les premiers jours avaient été quelques peu fatiguant, c'est vrai. Même si pour ma première mise bas, elle s'était passée facilement, la fatigue qui m'avait assaillit après ne m'avait pas beaucoup aider. Je me sentais un peu mal d'ailleurs de ne pas pouvoir vraiment occuper mes fonctions. Il fallait d'ailleurs que je remercie une chasseuse et un jeune apprenti qui m'avait bien aidé pendant ces quelques jours. Mais malgré cela, personne n'aurait put enlever ma joie de vivre et mes étoiles dans mes yeux à la vue de ma fille. Puis, l'énergie était revenue, j'avais bien assez de lait ma fois, pour une petite gourmande comme ça. Elle n'avait aucun problème de santé, c'était tout bonnement une petite merveille. Plus la première lune s'était rapproché et plus une certaine anxiété était monter. Nehë attendait le jour où notre fille nous révélerait son pouvoir. Pour l'heure, j'avais décidé de rester dans ma tanière de guérisseuse avec ma fille. C'était chez moi, et ainsi je pouvais restait avec elle tout en reprenant un peu le travail. Mon compagnon restait plus souvent ici j'avais l'impression, et je redoutais le moment où il devrait partir pour une longue mission. Voilà, nous vivions dans un petit cocon de glace et d'amour.

Olympe grandissait, elle commençait maintenant à ce balader un peu partout dans ma tanière, curieuse, le regard vivace quoique quelques chutes de temps en temps alors que son équilibre n'était pas parfait. Je souriais et l'aidais comme je pouvais. Je l'a laissais parfois à la pouponnière avec les autres petits depuis que je l'a sentais assez grande. Je n'avais pas oublier les paroles de Diamantis et j'avais eu l'impression un jour de les voir ensemble.

L'aube s'annonçait en ce jour. Je m'étais réveillée depuis peu et tout en écoutant la respiration de ce petit coeur, mon esprit était parti dans cette longue nostalgie. Mon ruisseau au fond était calme, les jours s'allongeaient enfin, et alors que je sentais Olympe se réveiller, j'entendais au fond de ma tanière la meute se réveiller également. Après un bâillement je léchais la petite tête de ma fille en murmurant une chansonnette.

- Alors ma belle Oly, prête pour une nouvelle journée ?
Impera
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Olympe
Zêta
Olympe
Feux Follets : 35
Ven 6 Mar - 22:34

ft. Impera

L'amour d'une mère
Il fait chaud, il fait bon. Mes yeux sont encore fermés mais je n’ai pas besoin de les ouvrir pour savoir que je suis contre ma maman. Confortablement installée, au calme, chez elle. J’ai vaguement compris quand j’ai été déplacé. Avant, il y avait plein de louveteaux et plein d’autres loups autour de moi. Maintenant, il n’y a que maman, papa et moi. Papa n’est pas tout le temps là. Je ne comprends pas vraiment pourquoi mais, du coup, je suis toujours très heureuse quand il revient. Lui aussi, il est tout chaud.

Je ne veux pas bouger. Je veux rester contre ma maman toute la journée. Marcher et découvrir de nouveaux espaces et de nouveaux louveteaux est intéressant et amusant mais rester couchée contre ma maman, c’est ce que je préfère. C’est la meilleure sensation du monde.

J’ouvre ma petite gueule dans un grand bâillement qui, à mon échelle, n’est pas si grand que ça. Je cligne les yeux, m’habituant de plus en plus facilement à la douce lumière de chez ma maman. Elle me lèche la tête. J’aime bien, c’est chaud et mouillé. C’est amusant et je me sens mieux après.

Je me mets sur mes pattes, faisant attention à ne pas tomber. Je veux montrer à ma maman que je sais bien marcher. Ou, du moins, que je me suis améliorée.

J’arrive, presque sans problème, à me hisser sur mes petites pattes et lève la tête vers ma maman.

– Nouvelle journée !


J’ai encore un peu de mal à faire des phrases correctes. J’arrive tout juste à comprendre tous les mots que ma maman emploie et encore, je suis sûre qu’elle utilise des mots faciles pour que je ne me perde pas.

Je fais un rapide tour de chez ma maman du regard et remarque tristement que papa n’est pas là. C’est triste.

– Papa ? Demandais-je.

Ce qui est génial avec ma maman, c’est qu’elle comprend tout ce que je dis, même si je ne sais pas encore bien parler !
Olympe
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Impera
Guérisseuse
Impera
Feux Follets : 196
Lun 16 Mar - 21:02
Je l'a sentais qui se réveille doucement. J'étais certaine que si un individu entre à ce moment précis, il verrait un museau souriant naïvement, bêtement mais heureuse. Je l'observais après la fin de la toilette, se lever fébrilement. Mes yeux chaleureux plongeaient devant la mignonnerie. Je me levais à mon tour tandis qu'Oly observais les alentours. Elle commençait à reconnaître sa maison, je remerciais le fait d'être guérisseuse et de n'avoir, de ce fait, pas l'occasion de l'emmener chez les nourrices tout le temps. Je m'étirais longuement et approche de mon petit ruisseau pour me rafraîchir la gueule. Je n'avais même pas fait ma propre toilette ! Mais qu'elle Impera j'étais devenu ?! Un ricanement sincère s'échappa de ma gueule avant que toute mon attention se porte vers ma petite qui me demandait où était Nehëmah. Mon sourire s'effaça et je m'approchais d'Olympe. C'est sûrs, mon compagnon ne pouvait pas tout le temps être là,; il avait des responsabilités, c'était peut-être ça le chose que j'avais du mal à accepter dans cette vie de loup. Mais c'était une pensée fort stupide, il nous protégeait et nous nourrissait, comme je l'aimais.

Une léchouille de plus sur son front et je la faisais moitié tanguer.

- Papa n'est pas encore là, il viendra un peu plus tard.

Je baillais encore et m'ébrouais pour me réveiller totalement. Il fallait que je reprenne mes activités et mon savoir faire. Je n'avais pas de patient pour le moment et je ne pouvais pas me permettre d'aller chercher les premiers bourgeons. Ce petit point de guérisseuse commençait d'ailleurs à m'inquiéter. Les boeaux jours et des plantes spécifiques à cette saison allait apparaître, sans apprenti, j'allais devoir commencer à m'organiser, mais je refusais pour l'instant de l'a laisser avec la nourrice. Elle était trop jeune. Oui, c'était décidée dans tout les cas.

- On va chercher un peu à manger pour maman Oly ? Mon ventre gargouille, le tiens aussi je suis sûr...

Un petit coup délicat sur son museau avec le bout de ma queue et je m'aventurais doucement dans le tunnel quittant ma tanière. Oly y été déjà allé, doucement mais sûrement. Je ne voulais pas la brusquer. Le truc enquiquinant si y en avait un avec une grossesse ? Mise à part mes sautes d'humeurs épique lorsque j'attendais Oly, c'était peu être la lourdeur des mamelles. Délicates, peut-être je n'aimais pas trop cette sensation, mais bon, au moins la louloutte était gourmande.

- Tu viens ?
Impera
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Olympe
Zêta
Olympe
Feux Follets : 35
Jeu 9 Avr - 14:25

ft. Impera

L'amour d'une mère
Maman me lèche encore. J’utilise plein d’énergie pour rester campée sur mes petites pattes mais j’y arrive ! Mais pourquoi maman a l’air triste ? C’est parce que papa n’est pas là ? Je la comprends, moi aussi ça me rend triste. Mais ce n’est pas grave ! Il va arriver plus tard et alors on sera tous les trois.

Il y a plein de louveteaux dans l’ancienne grotte et certains étaient plusieurs. Mais je ne suis pas triste d’être née toute seule. Pourquoi je serai triste ? J’ai mon papa et ma maman pour moi toute seule, c’est génial, non ?

Maman s’en va. Elle dit qu’on va chercher à manger. C’est vrai qu’elle, elle doit aller manger du gibier avec les autres loups. On a une grande pille qui s’appelle le « Garde-manger ». J’y suis déjà allée une fois ! Mais moi je n’ai pas besoin d’y aller. C’est maman mon garde-manger ! Je me demande pourquoi les grands s’embêtent à chasser alors que le lait est si bon. On devrait boire du lait toute la vie !

Faisant attention à ne pas désynchroniser mes petites pattes et m’effondrer lamentablement sur le sol, je suis maman. Plus vite elle aura mangé, plus vite j’aurai mon lait.

– Manger ! Manger ! M’écriais-je joyeusement alors que je rentrais dans le tunnel.

J’essai de marcher assez vite pour que maman puisse marcher normalement. Je sais qu’elle doit ralentir le pas parce que je suis trop lente. Allez Oly, on avance, on avance.

Et ce qui devais arriver, arriva. Juste à l’entrée de la grotte. Là où tout le monde peut me voir. Je m’emmêle les pattes avant et tombe lamentablement sur le sol en une petite roulage non chorégraphiée. Zut alors.
Olympe
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