Dans la nuit, tel un félin à la recherche de sa proie, je me suis éveillé encore une fois. La langue pendante, j'ai sillonné la meute, sentant diverse odeur alléchante, et bien que notre estomac criait famine, je désirais savourer du sang frais. C'est pour quoi, je me suis rendu dans les bois, le sang palpitant dans mes veines. Cette délicieuse odeur de verdure encore humide. Quelques gouttes commençaient à tomber, rien de bien impressionnant, mais assez pour rendre, cette nuit, plus exceptionnel. Le grondement des orages se faisait entendre, les éclairs éclaircissaient le ciel nocturne, et pour seule compagnie mon rire de psychopathe résonnait dans le bois.

C'était le terrain idéal pour une partie de chasse, ou bien de cache-cache, je ne savais pas encore si j'allais rapporter une proie, ou bien m'amuser, cela faisait bien trop longtemps que je n'avais pu jouer.

Que la traque commence.

A travers la pluie, nous marchions à travers les flaques d'eau. Le liquide incolore ruisselait le long des troncs, arrosant chaque parcelle de terre qui nourrissait notre meute. Doucement, notre cadence augmente, trottinant quelques minutes, puis courant le long des buissons, une odeur arrêta notre course.

Les oreilles droites, le silence était revenus. Il n'y avait plus aucun bruit, tout était redevenu came. Les odeurs se mélangeaient avec celle de la pluie, la traque était difficile et cela faisait vibrer nos veines.

Approchant doucement, c'est là que je vis ce mammifère bien juteux. Léchant mes babines, un sourire s'afficha sur notre visage, des filets de baves coulaient jusqu'à nos pattes. Bandant les muscles, je m'accroupissais doucement sur la terre ferme, caché derrière des feuilles. Sans attendre une seconde de plus, notre corps sauta sur celui du blaireau, il eu juste le temps de nous griffer le museau, mais les secondes qui suivirent, ses yeux sombra dans le néant.

Portant la créature vers la meute, je la déposais sur le reste des proies pour la meute. Notre estomac criait toujours, mais on désirait quelque chose de plus savoureux.

Dés le lever du jour, j'étais partis à la recherche d'une proie pour la meute. J'écoutais chaque son attentivement, le bois était remplis de mystère et de danger, c'était ce qui la rendait si spéciale, si dangereuse.

Je suivais la trace d'un sanglier depuis plusieurs minutes, cela allait bientôt faire une demi heure. Lorsque ce dernier sortit de son petit groupe pour aller se nourrir plus loins, je le suivais doucement, sans faire de bruit, observant chacun de ses geste. l'attente semblait être longue pour mon frère qui commençait à grogner d'impatience. Il me poussait mentalement à me jeter sur le cochon, mais j'arrivais à contenir ces pulsions naissante.

Lorsque le moment semblait opportun, mon corps s’élança à la poursuite du sanglier, mais ce dernier commença à charger à son tour, ses défenses frôla mon corps. Esquivant de justesse, il prit la fuite sans se retourner. Nous étions là, au milieu des bois sans rien sous les crocs.

Nous marchions tranquillement, en cette nuit remplis d’insecte volant. Contre le vent, pour laisser notre odeur s’envoler au loin. Nous traquions depuis quelques heures, une biche qui avait l’air appétissante. On la suivait, accroupis sur le sol. C’était une bête magnifique qui ne demandait qu’à ressentir notre puissance dans sa gorge et le reste de son corps fragile. On rampait jusqu’à sentir son odeur qui nous enivrait de plus en plus. Rien ne pouvait nous arrêter, on était destiné à tuer tout ce qui croisait notre chemin. Bondissant sur la proie, on commençait par mordre son flanc pour la ralentir. Son sang s’écoulait dans notre gorge, elle était si délicieuse. Seulement, un cerf vient la secourir, et nous frappa avec ses bois. Tomber sur le sol, le temps de se relever et de trouver la direction de sa fuite, on venait de les perdre de vue.

En milieu d’après-midi, alors que le soleil éclairait une partie des bois, nous sommes partie chasser. Humant l'air, l'odeur d'une belette. Suivant la trace, on remarqua sa petite tanière. Commençant à creuser encore et encore, notre museau plongea dans le trou essayant d'attraper la chose poilue, notre mâchoire ne cessait de bouger, mais rien ne parvient dans notre gueule. Sortant la tête du trou, on opta pour une approche plus douce. Se mettant au-dessus du trou, on était à contre-vent, attendant que la créature sorte de sa tanière. une heure passa avant qu'elle ne montre le bout de son nez. Le vent tourna rapidement et au moment où l'on plongea pour la prendre dans notre gueule, elle retourna se cacher. On resta planté devant l'entrée le reste de l'après-midi sans la voir sortir de nouveau. C'est ainsi que notre chasse se termina sur un échec.