A la lueur de l'aube, le vent soufflait doucement, je recherchais une certaine fraîcheur depuis quelques temps, depuis que je ressentais le poison dans mes veines, je retrouvais le besoin de me dépenser pour garder les idées claires. C'était comme un besoin vital et le regard désireux d'Apophis ne faisait que de confirmer mes craintes. Depuis que j'avais retrouve mon pouvoir, j'avais peur de faire de nouveau du mal. J'avais pris la tête de la nouvelle meute, mais mon frère ne répondait plus présent depuis la mort de notre mère, il m'avait quitté, il nous avait fuis à cause de notre véritable nature. C'était un vrai supplice, mais je ne pouvais cacher qui j'étais vraiment, voir le visage sans vie de celle que j'aimais plus que tout avait fait renaître le monstre que j'étais. Je devais rester fidèle à celle que j'étais.

Cela serait dur de me contrôler de nouveau, mais j'avais foi, je ne voulais pas perdre face à ma nouvelle puissance. Je me rappelais de chaque étape d'évolution, je devais juste réveiller la bête qui sommeillait en moi. Ne plus cacher Apophis était déjà un grand pas en avant, il me suivait partout et la plupart du temps, il restait enroulé autour de moi, il voulait rappeler aux autres que j'étais celle qui dominait, mais aussi qui aller venger notre passé. Je voulais les mener vers la victoire et nos ennemis se mordront la queue.

Pour avoir de bons guerriers, on devait les nourrir, leur donner de la force et de l'espoir et malgré mon rang, je ne voulais pas rester la, sans rien faire, je devais les aider à évoluer pour lutter contre l'envahisseur.

Sans un bruit, je laissais Apophis glisser le long de mon corps pour qu'il se réfugie dans un arbre. Je sondais les environs, reniflant chaque buisson, chaque parcelle de terre, à la recherche de ma future proie. Je laissais mon esprit se libérer, faire de nouveaux corps avec la terre. Oublier mes pulsions, oublier tout ce qui m'entourait, devenir une simple âme.

J'entendais divers chants, divers bruits, mais un seul attira mon attention, l'odeur d'un lièvre. Je ne devais pas le faire fuir, le vent commençait à tourner et ma proie avait presque senti mon odeur. Me faufilant à travers les hautes herbes, mon regard restait fixé sur le petit corps de cette chose inoffenssive. Quelques souvenirs refaisaient surface, ma tête commença à se secouer pour faire disparaître les images qui apparaissaient dans ma tête, pour me re concentrer. Je devais sentir la terre et entendre les battements du coeur de ma proie. Je devais connaître les prochains mouvements de la boule de poil. Après plusieurs minutes intenses d'attente, mes muscles commencèrent à bander, une fraction de seconde plus tard, mon corps jaillit de sa cachette pour se jeter sur la pauvre bête. Les crocs plantés dans son corps, l'animal se laissa mourir.

Apophis revint vers moi, enroulant son corps visqueux autour du mien, il essayait de voler la proie, mais mes grondements le stoppèrent rapidement. Rapportant cette proie à la meute, je la déposai sur la pile de gibier et retournai à mes occupations.

Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, je sortais de la tanière doucement avant de pouvoir m'étirer. Après une bonne nuit, j'avais besoin de me dépenser avant d'attaquer une belle journée. Me dirigeant vers mon endroit de chasse habituelle. Cela faisait du bien de n'entendre que les faibles bruits de la nature. Mes paupières se fermèrent, et mon museau pointa vers le ciel. J'écoutais avec attention, essayant de ressentir chaque vibration. C'est durant ce faible moment que je sentais cette odeur, cette faible odeur qui aller me mener vers la victoire de cette chasse.

Rouvrant les yeux, j'avançais vers la source de cette odeur, elle devenait de plus en plus proche et surtout de plus en plus alléchante. Je ne pensais pas voir un canard aussi éloigné de la rivière, mais cela n'avait pas de réel importance, car il allait permettre à la meute de survivre.

J'observais ses mouvements, il n'avait pas encore senti ma présence, mais cela n'allait pas tarder, je ne devais pas perdre de temps, chaque seconde était précieuse. Mon esprit se focalisa sur la volaille, contractant mes muscles, mes pattes arrièrent venait de libérer l'énergie cumulée durant ma courte attente, mon corps se projeta sur l'animal, dont ce cou venait de prendre place entre mes crocs.

Fière de ma prise matinale, je la rapportai à la meute.

Durant la nuit, alors que je ne trouvais pas le sommeil, j'étais partie pour me dégourdir les pattes. Je ne savais pas vraiment quoi faire, le temps semblait idéel pour chasser et les animaux nocturne devait être de sortis.

Marchant doucement, j'essayais de penser à autre chose, mais les sifflement du serpent ne cessais de me tourmenter, je savais que je devais résister, mais je ne pouvais changer ma nature, j'avais honte de moi, mais c'était aussi cette peur qui avait causé la mort de ma mère. J'étais faible, mais aujourd'hui, elle était dans un monde meilleure et si ma mère croyait en Rakuen, alors je croyais en elle aussi.

Plusieurs heures passèrent et rien n'attira mon attention, la chasse était terminé pour cette nuit ou j'avais pu prendre le temps de réfléchir.

J'aimais sentir le vent dans ma fourrure, je m'élançais dans la forêt comme si j'étais la dernière créature sur la terre. Je courrais de plus en plus vite, j'appréciais chaque pas que j'effectuais, c'était agréable et divin ! Mon corps était comme une plume qui volait au grès du vent, mais cela n'empêcha pas mon instinct de prédateur quand je sentis une proie venir a moi. Je m'accroupissais doucement, le laissant venir s'approcher de mon corps, il avait une douce odeur de chevreuil, je releva la tête et confirma ce que me disais mon odorat. Je bandais mes muscles pour ensuite lui sauter à la gorge et griffer chaque partie de son corps. Il tomba sur le sol, se frappant la tête contre un rocher. Assommé, il ne bougeait plus mais respirait encore, je le regardais tendrement et lui ôta la vie pour pas le faire souffrir.

En ce jour de pluie, je m'était rendu encore une fois sur le territoire de la meute, mais en dehors du camp pour faire une petite chasse. les odeurs se mélangeait avec le pluie, mais je ne perdais pas espoir. Je voulais trouver quelque chose pour nourrir les miens et faire mon devoir de dominante. Essayant de suivre une trce parmis tant d'autre, je m'enfonçais peu a peu dans une forêt jusqu'à sortir du territoire. Sentant la frontière, je fis demi-tour immédiatement et c'est à cet instant qu'un grondement retentit dans le ciel. Le peu de mammifère qui se trouvait dans le coin se cacha rapidement. A mon tour, je rentrais à la tanière, ce n'était pas un temps a chasser, je n'avais rencontré aucune proie, mais je reviendrais un jour pour apporter du gibier.

Encore une fois, la chance ne m'avait pas souris. Les jours qui précédait mon ancienne chasse, il continuait de pleuvoir. Mais je voulais vraiment rapporter un truc à manger, car le stocke diminuait rapidement. C'est pourquoi, je me suis rendu encore une fois dans la forêt, espérant tomber sur quelque chose, mais avec le vent et la pluie, plus rien ne ce discernait parmi les odeurs. Je faisais donc confiance en ma vision et en celle d'Apophis. Après plusieurs heures, rien ne tomba sous notre nez. Nous avions donc décidé de rentrer au sec et de retenter notre chance plus tard en espérant que le temps soit plus clément.

La pluie avait cessé de tomber, l'aube était présent sous la lueur du soleil, je m'avançais en terrain de chasse. Humant l'air, l'odeur d'un chevreuil attira mon attention. Je suivais la piste en restant discrète. Je devais faire corps avec la nature qui m’entourais, rester attentive, et analyser mon environnement. Elle n'était pas très loin de moi, seule sans défense. Je bandais mes muscles, attendant le moment opportun pour l’attraper. Elle mangeait l'herbe encore humide de la nuit pluvieuse, sans se douter de quoi que ce soit, elle effectuait quelques pas pour se diriger vers un endroit où l'herbe semblait plus tendre.

Réduisant la distance qui nous séparait, je retroussais mes babines et lorsque le bon moment arriva, mon corps coursa la bête qui partit après avoir fait un dérapage. Notre course poursuite ne dura pas longtemps, dans un dernier élan, mes crocs se plantèrent dans la croupe de la bête qui tomba en se cognant sauvagement la tête contre un rocher. Ramenant la proie à la meute, je connaissais plusieurs estomac qui allait être heureux.

Partit en pleine nuit, j'étais à la recherche d'une proie pour la meute. C'était devenu un passe-temps lorsque je ne trouvais pas le sommeil ou quand e voulais me dégourdir les pattes. Cela était un bon moyen pour penser à autre chose et une des rares occasion où Apophis n'était pas dans les parages.

Ayant repéré une chouette dans un arbre. J'avais décidé de l'attraper lorsqu'elle tentera d'attraper son mulot. Bandant les muscles, mon regard était fixé sur le volatile. Bandant les muscles, mon corps se jeta sur elle lorsqu'elle vola en direction du sol, les serres sortit, prêt à attraper son repas. Mes crocs en avant, j'étais à deux doigts de l'avoir, lorsque cette dernière planta ses serres sur mon museau, me faisant fermer la gueule. Un grognement sortit et la chouette partie dans les airs sans laisser de trace. Je venais d'échouer à ma mission et rentra sans trophée.

Durant la nuit, j'étais sortis avec mon familier. La brise nocturne était agréable, les senteur se mélanger, mais une d'elle était plus forte que les autres, je pouvais la reconnaître entre mille, celle d'un raton-laveur. Ces créatures sortent très souvent la nuit, ce sont même des nuisibles si on peu dire, ils chassent le petit gibier et leur machaoire aussi puissante que les notres. Ce sont de véritable teignent et peuvent même tuer un nouveau né. Grognant, j'approchais de la source de cette odeur, ne voulant pas laisser un tel danger aussi prêt de la meute. j'avais repéré sa cachette, attendant qu'il sorte pour aller chasser, son flaire me repéra rapidement, mais je ne perdis pas mes moyens pour autant.

Poursuivant l'animal sur quelques mètres, je finis par attraper sa queue pour l'attirer vers moi, à cet instant, il me mordit la pattes avant avec force, il ne désirait pas la lâcher, mais je ne devais pas me laisser avoir par la douleur et alors que je me débattais pour retrouver ma patte, cette dernière se posa sur les sol et en quelques secondes mes crocs plongèrent dans sa gorge. Plusieurs litre de sang se déversa sur le sol, et l'animal se retrouva mort. Dégageant ma patte avec peine, je le rapportais a la meute en boitant.

Un jour de plus où je pars chasser. Traverssant les bois, j'ai l'impression que me monde est endormis en plein après-midi. Les animaux ne sortent pas, les odeurs reste terne et vieillie. Il n'y a rien qui attire mon regard. M'aventurant plus loin, jusqu'à sentir la frontière, mais toujours rien ne semble désirer sortir de leur cachette. Je faisais marche arrière, prenant un autre chemin pour rentrer à la meute, cela faisait plusieurs heure que j'arpentais le territoire et rien n'avait croisé mon chemin. Je commençais à me décourager et a rentrer à la meute, chasser n'étais pas ma priorité, je devais aussi prendre soin des miens.

Partis à l'aube, j'avais profité que les autres loups de la meute dorment encore pour aller chasser tranquillement sans Apophis. Humant l'air, j'avais repéré l'odeur d'une belette, je suivais sa trace, je la voyait très bien, mais elle n'était pas seule. Bandant les muscles, j'ai eu le malheurs de faire rouler un caillou qui dévoila ma présence. Les créatures m’observèrent et prirent la fuite, mais je ne voulais pas laisser une telle occasion m’échapper. J'essayais d'en attraper au moins une, mais leur petit corps pouvais se faufiler un peu partout, si bien que les trois belette venaient de prendre la fuite en se cachant dans des endroits improbable.

Rentrant à la meute lorsque le soleil commençait à être assez haut dans le ciel, je ne devais pas oublier ma principale mission.

Partie après le crépuscule, au moment où tous allaient se reposer et que la première ronde de sentinelle allait faire son tour, je m'étais élancé à travers la forêt, à la recherche d'une proie a rapporter à la meute. J'avais besoin de me dépenser un peu, de vivre une petite aventure qui bouscule mon quotidien. Marchant à travers la végétation, en humant l'air, l'odeur de lièvre traversa devant ma truffe. J'étais à contre vent pour le moment, mais je sentais que ce dernier commençait à tourner doucement. Faisant le tour, je pris volontairement un long chemin, mais au moins, j'étais sur de ne pas être repéré. Après plusieurs minutes de marche, je me rapprochais tout doucement en pensant bien à cacher mon corps dans les buissons. Sans faire de bruit, j'observais ma proie, elle était à quelque mètre de moi mais continuais à se déplacer. Attendant le moment opportun, mes muscles devinrent plus dur et ma respiration plus lente. Je vidais mon esprit pour ne faire plus qu'un avec la terre. Lorsque le moment fut bon, mes muscles se détendirent dans un saut, ma patte se posa sur une patte arrière de l'animal, lui brisant cette dernière. Pour pas qu'il souffre davantage, je lui brise la nuque et le ramène à la meute.