Je n'aimais pas particulièrement la jungle sauvage mais je voulais quand même essayer d'explorer l'endroit. Je m'ennuyais un peu et essayer de trouver de nouveaux endroits est assez excitant malgré la lourdeur de l’atmosphère qui pesait sur mes poumons. Ils devaient s'y trouver de nouveaux animaux à chasser, de nouveaux goûts sur mes papilles et je devais avouer que cela me tirerai un peu de mon quotidien qui se faisait de plus en plus banal et répétitif. Je pris une grande bouffé d'air et attendit un peu pour m'habituer à la zone actuel. Je sentis déjà plusieurs moustiques et insecte me tourner autour mais je les chassai avec des mouvements de queues et m'enfonçai dans cette nouvelle zone.

Cette satanée jungle ne donnait aucun résultat, je grognai de mécontentement, j'étais venu ici pour chasser, pas pour essayer de faire une balade alors que mon ventre criait famine. Je m’élançai à travers la jungle histoire de vraiment m'enfoncer dans cet endroit difficile d'accès, certaines plantes et lianes rendaient l'avancée difficile mais je fus récompensé par un endroit assez calme, un peu plus dégagé et un petit coin d'eau où un canard avait l'air de se détendre. Je saisis l'occasion et après m'être approché discrètement sauta sur l'animal, la froideur de l'eau me fit légèrement tressaillir mais j'essayais de ne pas en tenir compte et tua l'animal d'un coup de croc au niveau de la gorge et laissa la vie le quitter avant de le dévorer sur place.

Dans la jungle, je chassai encore avec entrain, j'étais de bonne humeur et trouva sans difficulté un boa, une sorte d'énorme serpent aux couleurs blanches et jaunes. Je sautai dessus et il tenta de se libérer en m’enlaçant pour me briser quelques os, heureusement je serrai mes mâchoires sur tout son corps, à plusieurs reprise et la vie le quitta avant qu'il ne m'inflige de sérieux dommages corporels.
Cet animal n'avait pas très bon goût mais au moins je n'avais plus faim et pu reprendre des forces, assez en tout cas pour continuer ma chasse. Je remarquai bientôt un animal voler dans les cieux et se poser assez proche de moi.
L'oiseau était descendu sur une branche basse et j'étais un peu surélevé sur un rocher. Je profita de cet avantage tactique et je sauta sur l'animal, mes crocs sur ses plumes, mes pattes et le reste de mon corps sur le sien, les ailes déchirés par mes griffes l'empêchèrent de voler et ma prise ne lui laissa aucune chance. Bientôt il arrêta de se débattre et mourut, celui-ci je le ramenai avec moi pour me constituer ma petite réserve.

Mon excursion dans la jungle fit plus difficile et m'empêcha de chasser correctement, tout était dense et on trouvait peu d'endroit où l'on était pas gêné par des branches ou des lianes ou que sais-je encore. Je m'enfonçai encore plus profondément et après plusieurs heures je me rendis compte qu'en plus n'avoir rien trouver à manger, je ne savais plus exactement où je me trouvais. Je pu suivre mes traces de pattes pendant une certaines distances mais il me fut faire des détours et je cru parfois que je n'allais jamais sortir de cette fichue jungle. Ce n'est qu'à la fin de la journée que je pu enfin sortir de cet enfer.

Malgré mes efforts, je regrettai presque de ne pas avoir des compagnons pour m'aider à me remplir l'estomac en aidant dans la chasse. La journée avait été affreuse, plusieurs proies qui s'était enfuie car elle avait pressentie ma présence ou un danger et je n'avais pas réussi à rattraper les lapins que j'avais trouvés avec difficulté mais aucune autre proie ne vint à moi et je dû rebrousser chemin. Sur le chemin du retour, alors que j'avais à peine quitter la forêt que d'épais nuages se formèrent au dessus de ma tête et une pluie battante et glaciale s’abattit sur moi... c'était vraiment une journée de merde.

Je vagabondais dans la jungle, m'habituant doucement aux lieux, les difficultés de terrains, la température, la lourdeur des lieux. Heureusement, un peu plus tard, je trouvais un mulot dont je n'eus aucun mal à tuer et à manger presque sur place avant de remarquer un mouvement
Cet animal... je n'en avais jamais vu cela ressemblait vaguement à un serpent avec une tête plus facilement identifiable et quatre pattes. Cela me semblait moins fou que ces trucs rampants. Il ne semblait pas spécialement délicieux à manger mais pourquoi ne pas tenter après tout ? je pense que je ne risquai pas grand chose. Je me cachai donc et sauta dessus pour le tuer, présumant devoir attaquer la gorge pour une fin rapide. Et effectivement, il mourut peu de temps après. Je pris mes deux prises et rentra a ma tannière.

Encore une fois je me retrouvai dans la jungle, il fallait dire que le temps était un peu plus clément ici, il faisait plus chaud. Alors... oui le désert est encore bien plus chaud et moins humide mais le nombre de proie là-bas est proche de zéro, c'est donc un bon compromis ici. Même si j'avais hâte que les températures se réchauffent pour retrouver dans un endroit moins étouffant. Je m'épuisais trop vite ici et donc perdais des proies inutilement. Heureusement aujourd'hui jour de chance ! Je tombais presque par hasard sur un lièvre au pelage brun et je ne perdis pas de temps, pris plusieurs inspiration malgré la lourdeur de l'air. Je sautai dessus et mordit directement la chair de l'animal et il ne dura pas longtemps avant de mourir.

L'aigle que je pistais déjà depuis un bon moment fini par se poser sur une branche où j'avais enfin des chances de capture. J'avais suivi l'oiseau qui passait d'arbre en arbre jusqu'ici et je bavais déjà rien qu'à l'idée d'apaiser ma faim, mon estomac grognait et je voulais manger pour retrouver des forces et étonnement c'est la seule proie que j'ai pu trouver dans ces lieux même après plusieurs heures de recherche intensives. Je me mis dos à lui, j'attendais mais pas trop pour pas qu'il reparte et quand son attention se focalisa sur autre chose, je sautai en l'air. Mes pattes agrippant le plus possible ses ailes, ma gueule pris son buste et mordit violemment. Je me pris quelques coups de bec et de serres mais il mourut assez vite pour ne pas me faire plus de mal que cela. Je le dévorait sur place, trop affamé que pour le garder en réserve

Dans les arbustes, caché, j’avançais doucement vers ma proie, une petite souris près de plusieurs rochers. Sans difficulté, il suffisait d'attendre le bon moment ... encore ... encore ... maintenant ! ! Je sautai sur l'animal et le coinça sous mes pattes. Puis je jouai un peu avec ma proie, je relevai ma patte, la laissait faire quelques centimètres puis mettait mes griffes sur sa queue, ce genre de chose, je m'amusai vraiment avec cette petite proie et prolongeai le plaisir puis au bout d'un moment, je décidai de mettre fin à ces souffrances en tuant l'animal d'un coup de croc. Je ne pris même pas la peine de la ramener et la mangeai directement sur place.

C’est à moitié énervé que j’arrivais sur mon terrain de chasse, je grinçai des crocs, je m’étais levé de la patte gauche ce matin et des cauchemars m’avait rendu extrêmement irritable. De plus, en chemin j’avais croisé un mulot qui s’était enfui dans les fourrés et je n’avais pas réussi à retrouver sa trace, la faim tiraillait mon ventre et j’essayais de ne pas y faire attention sinon cela empirerait les choses. Heureusement, peu de temps après je sautai sur un lièvre et m’acharnais sur lui, mes crocs le transpercèrent plusieurs fois et mes griffes s’enfoncèrent dans sa chair le tenant en place. Même après sa mort je continuais mes assauts pour assouvir ma frustration. Juste après, je mangeais directement la proie, espérant apaiser ma faim.

1 Lièvre

De nouveau à l’affut, je guettais le moindre mouvement dans les alentours. J’avais faim mais je pouvais encore me concentrer sur ma chasse repoussant l’idée de la nourriture aussi loin que possible dans mon esprit. Un mouvement furtif attira mon attention sur des herbes, sans même voir l’animal je sautai dessus, mettant la patte sur quelques choses et remarquai une souris qui essayait de se débattre et de s’enfuir. J’esquissai un sourire sadique et commença à jouer avec elle, lui donnant un peu d’espoir puis la rattrapant. Une fois fini de jouer, je l’a regardai d’un air méprisant et tua l’animal et le dévora sans un mot. Cette petite ration ne pouvait me remplir l’estomac et je me remis en chasse, découvrant rapidement un Boa, je lui sautai dessus, mes pattes sur sa tête pour éviter ses crocs. Je le mordis de toutes mes forces encore et encore lui infligeant plus de blessures que nécessaire pour ne pas succomber alors que je sentais son corps s’enrouler autour d’une de mes pattes. Heureusement il succomba avant que je ne sois blessée et le prit simplement pour le manger.

Mauvaise journée, la pluie était de retour et elle ne m’avait pas manqué, la neige au moins tombait lentement et je préférai cela à la pluie qui tombait plus fort, plus mouillée et je me sentais irrité. Je voulu chasser mais ma mauvaise humeur rendait cela difficile et j’allais trop vite, pas assez discret et les animaux s’étaient enfuis bien avant que j’ai la moindre chance d’en capturer un. Je marchais mais je ne cherchai plus vraiment à chasser, je trouvai un petit abri regardant la pluie tombée, je m’endormis et quand je me réveillai, à cause du soleil, la menace du retour de la pluie était trop forte et je décidai de rentrer dans mon antre

J’étais en train de suivre le blaireau qui se baladait à travers le feuillage. Je savais qu’ils étaient dangereux et pouvait me blesser donc je devais être extrêmement prudent pour sa chasse, j’attendis le meilleur moment dans le silence, il ne m’échapperait pas, aucune proie ne m’échappe quand je le veux vraiment et que mon stupide estomac ne me dicte pas mes instincts primaires. Au meilleur moment, quand il semblait chercher quelque chose, je sautai dessus, mes griffes lacéraient son dos et son flanc tandis que mes crocs tenaient sa nuque. Je sentais le sang, je sentais la douleur dans le cri de l’animal qui se débattait mais je la tenais en place… Peu de temps après je gagnai la bataille, j’avais un énorme sourire sur mon visage et je voulu le traîner jusqu’à ma tanière. Mais alors que j’étais sur le chemin du retour, je croisai un Busard, posé sur une branche pas trop haute. J’utilisais les divers rochers récents pour prendre de la hauteur et une fois satisfait, prenant de l’élan et sautai dessus. Je le capturai avec ma gueule et le traîna sur le sol. L’oiseau tenta de se dégager mais c’était futile, j’avais gagné alors que mes crocs pénétraient dans sa chair.