[size=44]L'herbe de la pêche venait de sonner. Dans un premier temps, elle devait se rendre à la rivière, elle prit donc soin d'être silencieuse durant le trajet au cas où une proie terrestre déciderait de croiser sa route. Inutile d'aller jusqu à la rivière si une proie lui tombait directement dans la gueule.

Visiblement, le destin voulait qu'elle se rende au cours d'eau car aucune proie ne décida de pointer le bout de son museau. Dommage qu'aucune ne veille mourir, elles pourraient se sacrifier de temps à autre pour lui épargner la perte de son temps si précieux.

Une fois arrivée au cours d'eau, elle s'installa comme d'habitude sur le grand rocher au centre de la rivière et attendit, les muscles tendu, le museau en suspension au dessus de l'eau, qu'une proie passe sous sa gueule. Son regard analysait chaque centimètre carrés de la rivière, elle pouvait voir les nombreux poissons beaux et gras, elle salivait d'avance à l'idée du festin qui l'attendait.

Lorsqu'un poisson imprudent passa enfin sous son museau, elle le plongea dans l'eau et la seconde d'après, elle ressortit fièrement la tête, sa proie fretillant entre ses crocs. Et voilà, un bon poisson pour le repas du soir. [/size]