Dans la nuit, je m’étais rendus en dehors de la meute, pour profiter de l’air frais et essayer de trouver quelques proies, une ou deux, cela n’avait pas vraiment d’importance, mais j’avais besoin de penser à autre chose durant quelques heures.
Après avoir marché durant une bonne heure, je sentis la présence d’un daim. Curieuse, je me déplaçais tranquillement sans faire de bruit, vers la source de cette mystérieuse odeur. Il était jeune, et semblait en bonne santé. Il était rare de voir un daim la nuit, mais cela était possible. Bandant mes muscles, je laissais ma respiration ralentir pour ne faire plus qu’un avec le bruit du vent. Il arrachait l’herbe avec délicatesse et se nourrissait avec appétit. Les minutes passaient et je la notion du temps devenait nulle à mes yeux. J’approchais encore un peu, bandant mes muscles, faisant corps avec la terre, bondissant de ma cachette, l’animal eu quelques secondes avant de réaliser qui j’étais, il commença à courir, mais les secondes qu’il avait perdues, j’en ai profité pour sauter sur sa croupe et le mordre à pleine dent. Il tomba sur le sol, et à cet instant, mes crocs finirent de l’achever.

Rapportant cette créature à la meute en le tirant par la patte, je partis de nouveau vers un endroit différent, vers une rivière. A peine j’étais arrivé, que j’entendis plusieurs rats musqués dans l’eau. J’approchais doucement, me cachant dans els hautes herbes tout en faisant attention au vent qui était présent. J’en voyais plusieurs, mais j’avais besoin d’un d’entre eux. Lorsque ma proie fut choisie, je bandant les muscles de mes pattes arrière et sauta dans l’eau pour attraper un rat. Sa peau était assez épaisse, mais je pouvais tout de même y planter mes crocs pour le tuer et le rapporter à la meute.

Plusieurs jours après avoir chassé mes dernières proies, je partis de nouveau prendre du temps pour aider ma meute. C’était la saison des migrations et qu’elle ne fut pas ma surprise lorsque j’aperçus plusieurs oies cendrées au bord de l’eau. Je m’approchais doucement du lieu et les observaient attentivement. Dans une petite heure, voir moins, elles aillaient repartir pour leur migration, je ne devais pas perdre de temps et essayer d’en attraper une ou deux si j’ai beaucoup de chance. N’ayant plus rien dans mon champ de vision que les oies sauvages, je me laissais bercer par le silence avant d’attaquer et d’en attraper une par le cou. Mes crocs transpercent cette dernière et la créature meurt rapidement. J’apporte cette proie rare à la meute et partie de nouveau, voir si d’autre oies sont revenu le temps du trajet. A ton retour, je fus soulagée d’en voir encore une petite dizaine. Procédant avec le même mode opératoire, j’approche doucement de mes futures victimes, et lorsque je trouve le moment opportun, je saute sur l’une d’elle. Cette fois, je l’attrape à par les plumes de la queue qui cède et l’oie s’envole au loin. La seule chose qui se trouve dans ma gueule sont trois plumes que j’avais réussi à arracher. Rentrant après cet échec, j’étais assez déçus, mais j’avais tout de même attrapé quelque chose.

J'étais au milieu du territoire, à la recherche d'une âme pour satisfaire mes besoins de sang. Cela faisait bien trop longtemps que je n'avais pas tué, et me contenter de proie déjà morte n'était pas la chose que je préférais. Entendre le coeur battant de ma victime était une excitation unique, et j'avais besoin de vivre ce moment que beaucoup de canidé appréciait.
Longeant un coin d'eau, je m'étais rendu dans un même endroit qu'une précédente chasse. Repérant un rat, un gros rat des eau, je m'étais approché, sans trop faire de bruit, tout en restant à contre vent pour pas qu'il me sente. Mes muscles bandèrent d'eux même, c'était devenu instinctif, je n'avais même plus besoin de réfléchir, mes positions venait d'elle même, néanmoins, je gardais toujours à l'esprit ce qui m'entourait, car je devais être consciente de ce qui pouvait débouler et faire fuire ma proie. Avant que la bête ne plonge dans le liquide froid, je lui saute dessus et attrape son dos poilus. Il avait du mal à se débattre, mais ce que je savait c'est qu'un rat se vide rapidement de son sang, car leur coeur pompe plus rapidement que le notre. La mort le précéda juste près que j'ai donné un coup de crocs dans sa jugulaire et rapporta ce trophée à la meute.

Les heures qui précédèrent, je repartis chasser, une seconde fois. L'adrénaline ne c'était pas encore volatilisé, je voulais encore sang le sang dans ma gorge et le voir couler sur le sol. J'avais besoin de me sentir puissante. C'est dans une nouvelle aventure, que je partis explorer les recoins, et sentis la douceur odeur d'un lièvre. Ce n'était pas glorieux comme proie, mais cela nourrissait plutôt bien, je ne devais pas faire ma difficile, j'étais seule et la nourriture devenait de plus en plus rare. J'avançais doucement pour me mettre derrière, puis en deux bond, je me retoruvais à quelques centimètre de lui, j'avais mal jugé la distance et il commença a bondir pour aller dans son terrier, mais j'étais plus réfléchis et le devança avant qu'il ne pénètre le terrier. L’attrapant par les oreilles, je le jette un peu plus loin et lui saute dessus en écrasant son crâne sous le poids de mon corps. Ce n'étais pas beau à voir, mais c'était toujours de la nourriture.

Aujourd’hui, j'étais sortis chasser, j'appréciais c'est petit moments de plaisir, de détente, mais aussi d'adrénaline, savoir que l'on pouvait contrôler la vie et la mort d'un être vivant nous donnait l'impression d'être des géant, des dieux pratiquement. Je marchais à travers la forêt, observant la nature, sans rien trouver pour le moment, mais la chance tourna rapidement, en effet, un faon était présent, il était seul, je ne sentais pas la présence d'autre mammifère dans les parage. Je me suis dis que cela allait être facile, un petit sans parent, c'est une proie facile. J'approchais doucement, mais sans faire plus attention que ça, et l'erreur était que je ne faisait pas vraiment attention au bruit que je faisais en m'approchant de lui. Ce dernier se mit à courir rapidement, avant que je ne sois trop prêt pour prendre la fuite. Je ne pensais pas que j'avais fais une telle erreur. Je commençais à lui courir après, les minutes passe et la créature s'aventure dans un endroit trop étroit pour moi et fini sa course plus loin à l'abris de mes crocs.

J’étais partis chasser une fois de plus, durant un moment où je pouvais être tranquille. J’avais dit que je sortais au cas si on me cherchait. J’humais l’air, essayant de trouver une proie, il y en avait quelques mammifères. J’avançais dans la pénombre, je me sentais de plus en plus vivante. Le blaireau était à quelques pas de moi. Je pouvais l’avoir, la dernière fois, j’avais fait une erreur de débutant, mais cette fois-ci, je ne serais pas aussi naïve, je savais que je l’attraperais, que je pouvais y arriver.

Un pas, puis un second, je me cachais derrière un rocher, risquant de temps en temps de jeter un coup d’œil discret pour voir la situation. Ma respiration devenait plus faible, j’avais même l’impression qu’elle était devenue inexistante. Il avait le dos tourné, c’était le moment pour moi de foncer. Grimpant doucement sur le rocher, je restais discrète et agile pour pas me faire repérer. Je n’étais pas bien haute, mais assez pour lui sauter dessus. Il leva la tête et m’aperçus, c’est à cet instant que je laissais mon corps plonger sur lui, plantant mes crocs dans sa jugulaire, j’apportais cette proie à la meute.

Deux jours plus tard, j’étais de nouveau partis, sentir le vent et la fraîcheur du Nord était bon, l’hiver aller bientôt arriver, je devais aider les chasseurs à faire le plein de proie, il sera dur de résister au froid, mais nous y arriverons, je le sentais dans mes tripes, car nous étions solidaires.

Vagabondant sur le territoire, j’observais les alentours, il y avait de moins en moins de proies, mais ce n’était pas grave, car j’avais du temps devant moi et avoir tout, tout de suite n’étais pas une bonne chose, la patience était le maître mot.

J’avançais depuis plusieurs minutes, presque une heure avant que je ne trouve un mammifère, j’observais la pie, elle avait une aile cassée, cela n’allait pas être du de l’attraper, mais ce n’était mieux de rien. Je ne pouvais pas laisser un autre prédateur l’attraper. Alors je m’approcher, elle essayait de s’enfuir en sautant, mais j’étais plus grande qu’elle et avec ma pate, lui bloqua l’aile au sol. J’inclinais la tête pour lui montrer qu’elle ne souffrira pas, et la tua. Sa mort sauverait les miens.

Une fois dans la forêt j’humais l’air, j’analysais, ce qui m’entourais, je cherchais, je traquais. Mais je ne trouvais rien, absolument rien. Je continuais a marcher, j’avais laissé Apophis à la tanière, j’aimais chasser seule, cela me faisait du bien de me détacher de lui de temps en temps.

Continuant ma petite ronde avant de rentrer à la meute, le son de feuille craqueler attira mon attention. Ce n’étais pas l’odeur d’un loup, mais celle d’un mammifère, j’avançais vers la source de cette odeur, c’était celle d’un lièvre. Je le voyais, il était assez proche, il n’était pas seul, mais je n’avais pas le temps pour chasser plusieurs proies, j’avais déjà du retard, je devais me dépêcher. J’attendais que la proie soit le dos tourné, d’un pas rapide et agile, je me suis propulsé sur le corps d’un lièvre avec rage et force. Plongeant mes crocs dans son coup, je transportais la proie a la meute.

J'étais partie chasser, un jour pluvieux, l'air frais me faisait du bien, mais le froid s'intensifiait de plus en plus, le vent se lever, l'orage groudait au loin. C'était vraiment impressionant, mais pas de quoi a me faire peur. J'étais confiante, je savais ce dont j'étais capable, c'était comme défier mère nature qui protégeait son troupeau de brebis. Dans la tempête, j'apperçus un cerf, il était seul, c'était une chance inespéré pour moi. J'approchais, le gibier se faisait de plus en plus rare, une prise comme celle-ci aller être une grande chose.

Frôlant le sol boue, je me déguisais dans la terre pour masquer mon odeur, je marchais doucement jusqu'à voir la créature suffisament proche pour la mordre. Une fois mes muscles prêt et le cerf tranquil, je sautais par dessus le rocher pour le courser et lui briser la nuque, notre course poursuite s'intensifiait, jusqu'à ce que le cerf prenne un virage serré et que mes pattes glisse sur la boue et me fait tomber sur le flan. Je glissais sur quelques mètres avant de pouvoir m'arrêter et me relever doucement. Cela ne servait à rien de lui courrir encore après, il était déjà loin. Le corps à moitié marron, je continuais d'explorer les environs en espérant trouver quelque chose, la tête basse, l'eau ruisselait sur mon corps jusqu'à s'écraser sur la terre.

Sentant l'odeur d'un sanglier, je me suis accroupis pour me diriger dans sa direction. Lui aussi était seul, mais cette fois, je ne devais pas faire la même erreur, je devais trouver l'endroit parfait pour lui trancher la jugulaire et le tuer net. Derrière les hautes herbes, je m'étais caché, bandant les muscles de mon corps, puis bondissant sur l'animal qui commença a se débattre. Ce n'était pas mon jour de chance, l'animal trébucha, avec moi sous lui, j'avais du mal a respirer et le sanglier, pu se relever pour prendre la fuite. Reprenant mon souffle, je n'avais plus la force de lui courrir après.

La nuit était tombé depuis peu, j'étais sortis faire un tour, profiter du beau temps, la vieille la nuit avait fais couler la boue, les plantes les plus fragiles avaient succombé a se torrent d'eau. Mais cette nuit, la nature semblait briller avec les perles d'eau qui ornait chaque chose vivant dans la forêt. C'était un spectacle assez doux, qui réchauffer mon pauvre coeur meurtris par les événements passés.

Je marchais tranquillement , laissant mes traces dans la terre encore molle de la vieille. C'était assez paisible, il n'y avait que le son des arbres qui chantait, et le bruit du hibou. Je ne cherchais pas spécialement à chasser, je voulais simplement me détendre, mais sur mon chemin, je vis une belle belette, elle était pas très grosse, juste assez pour nourrir un petit, mais l'hivers approchait et je devais nourrir ma meute, même un insecte pouvait faire basculer la balance. J'approchais, doucement, au même moment, une chouette se jeta sur cette dernière, alors que j'avais bandé les muscles de mes pattes pour attraper cette proie, au lieu que mes crocs ne tombe sur la belettes, ils se plantèrent dans la chair de la chouette qui avait attrapé sa proie.

Prise au piège, j'avais tué la créature nocturne, j'avais gagné en prime une belette morte dans les serres de l'oiseau, cela était une véritable chance pour moi.

Le lendemain, j'étais partie encore une fois, cela m'arrivait de plus en plus souvent de me promener tout en rapportant quelques proies, autant cumuler l'agréable et l'utile. Je marchais seule, c'était le seul moment où j'étais seul, comme si plus personne n'existait sur cette terre, j'avais besoin de me sentir libre, de me sentir vivante en oubliant quelques instant la meute. Levant la truffe pour que l'air pénètre dans mes narines, la délicieuse odeur d'une biche attira mon attention de prédateur. En ce temps c'était bien rare et je devais en profiter.

Lorsque mes pupilles la repérèrent, elle semblait bien âgé, elle ne pouvait plus avoir de petit, cela pourrait causer sa mort, en d'autre terme, la tuer serait une bonne chose, je ne risquais pas d'empêcher les cervidé de continuer a procréer d'autre herbivore. Il n'allait plus lui rester longtemps a vivre, autant que sa mort nous permette de survivre.

Bandant les muscles de mes pattes, je ne pouvais pas la rater, mais on désirait tous survivre, alors elle se défendrait. Bondissant des hautes herbes, la biche, commença à courir pour sauver sa peau, les minutes passaient et la créature ralentissait de plus en plus jusqu'à tomber d'épuisement. Son pouls était rapide, elle n'arrivait plus a calmer les battements de son pauvre coeur. Je la regardais avec une expression triste et lui brisa la nuque juste après.

« Grâce à ta mort, tu permettras au mien de survivre. »

De nouveau en quête de provision, les température chutait de plus en plus et la moindre proie était bon à manger. Ce jour-ci, alors que le soleil éclairait mon chemin, les plantes commençaient à se givrer au fur et a mesure que les jour passe, les feuilles tombe sur le sol, créeant un doux coussin pour les futur hibernations. la nature était endormis pour certain, mais d'autre restait éveillé et c'était ce dont je cherchais.

J'avançais doucement, je profitais, observant ce qui m'entourais, ce qui pouvait nourrir les miens. Du bruit attira mon attention, la douce odeur de lièvre s'éleva dans les airs. J'approchais, et apperçut cette créature. Ce n'était pas grand chose, mais je devais m'en contenter, je devais nourrir les miens pour notre survis. Bandant les muscles après mettre caché, après avoir contrôler la position du vent, j'attendais, encore et encore, avant de bondir sur son petit corps en plongeant mes crocs dans son cou pour le tuer directement.

J'apportais cette proie à la meute, puis repartis encore un peu, j'avais beaucoup d'espoir, peut-être trop, mais qui ne tente rien, n'as rien. Marchant tranquillement, sans me presser, je sentis l'odeur d'un blaireau, c'était assez fort pour que je le reconnaisse immédiatement. J'approchais doucement, c'était vicieux comme créature, leur machoire sont aussi puissante que les nôtres. Je le voyais, bandant mes muscles, mon corps sauta sur le sien, plantant mes crocs dans sa chair. Il se débattait, il cherchait à me blesser, mais plus il devenait violent, plus j'enfonçais mes crocs jusqu'à ce que son coeur cesse de battre.

J'étais partie chasser une fois de plus, je voulais attraper de la grosse proie pour la meute. La chance venait de me sourire lorsque je sentis l'odeur d'un gros sanglier. J'approché vit une femelle seule, il n'y avait pas d'autre présence dans les parages. Je m'approchais doucement, me cachant derrière les fougères, je faisais en sorte d’être à contre vent, jusqu’à ce que des gouttes commence à tomber du ciel, la pluie n’allait pas tarder, je devais me dépêcher pour ne pas perdre de temps, chaque seconde était précieuse. Bondissant de derrière mon rocher, j’attrapais seulement une patte et le sanglier me tapa violemment. Elle allait m’écraser et je n’ai eu d’autre choix que de fuir pour ne pas mourir. Mais j’avais plus de fierté que cela, et je vis des petits pas très loin, je m’approcher d’eux en espérant en chopper un, mais elle les protéger et failli me transpercer le ventre. Roulant dans la boue, je rentre à la meute le plus rapidement possible.